La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais

von Aasen
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Message par von Aasen »

Cette erreur majeure de la part des Hongrois nous permet de nous tourner vers un objectif audacieux : les Allemands, occupés de toutes parts à prendre les fortifications tchèques des Sudètes, offrent un flanc bien dégarni à nos troupes qui leur font face. Jusque là, rien de transcendant, l'armée polonaise a beau être idéale et appropriée à des offensives de choc, elle ne peut pas exploiter une brèche s'étalant sur tout un front, faute de réserves. C'est bien là le talon d'Achille de notre armée : nos troupes suffisent tout juste à tenir le front, la moindre percée ennemie peut être fatale à toutes nos troupes ! La menace hongroise au Sud qui peut reprendre de vigueur à tout instant en est le meilleur exemple ... Mais dans ce cas particulier de la ligne de front de Cottbus, il se dégage une chance toute particulière : encercler les Allemands à Breslau ! 10 divisions protègent Cottbus (ou plutôt, se ruent vers Liberec, mais enfin ...), à l'assaut !

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Une semaine après ces offensives, nous apprenons que l'OKW exerce une pression monstre sur les Hongrois pour que ceux-ci reprennent leur avancée en Pologne. Le Feldmarschall von Bock est envoyé sur place avec un état-major allemand pour prendre les choses en main. Nous avons beau n'avoir besoin de l'industrie de notre patrie, il serait intolérable que Varsovie tombe aux mains de ces tyrans ! Une armée qui manquera sévèrement à la pointe de l'offensive est envoyée sur place reprendre Cracovie (qui produit 143 unités de charbon l'air de rien). Nous écraserons ces misérables envahisseurs et leurs forces maigrelettes !

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Notre armée reprend du mordant, mais les Tchèques refluent d'Allemagne ! La 9e division motorisée allemande parvient même à encercler quelques divisions ennemie à Regensburg ... Tout ce que nous avons réussi à atteindre ces dernières semaines semble vaciller :

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Mais que font-donc les Français et les Anglais !!!?!! Les nations slaves sont saignées à blanc par les combats monstrueux qui secouent tout le continent, et les poilus ne font qu'écouter la radio et chasser le lapin ! Lvov et Zamosc tombent au main de l'ennemi, les fortifications tchèques de Liberec cèdent après 2 mois de combats contre un ennemi quatre fois supérieur en nombre, et 74 divisions françaises dorment à la frontière ! La Pologne et la Tchécoslovaquie n'ont elles pas prouvées qu'elles sont dignes d'être sauvées ? Désormais notre armée doit cesser toute offensive en-dehors du territoire polonais, car les Tchécoslovaques ne peuvent plus tenir Prague seuls, et une annexion du pays signifierait la fin de tout espoir d'une issue heureuse de cette guerre pour nous. Les régiments de cavalerie motorisée sont envoyés déloger les Allemands des Sudètes avant que ceux-ci ne s'y installent trop. L'Autriche elle aussi subit de graves revers, et la chute de Vienne semble imminente.


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von Aasen
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Message par von Aasen »

Le 15 janvier 1939, c'en est fini de l'Autriche. Le gouvernement conservateur-social est conduit dans les boits environnant Vienne, forcé de signer le traité d'annexion et fusillé. Les Hongrois ont fait courte mesure, ils ont pris assez longtemps pour acculer les troupes de montagne autrichiennes à la défaite ! Le front principal de la Hongrie est anéanti, son armée peut donc maintenant se concentrer sur notre belle Pologne ...

Situation dramatique s'il en est ! Le maréchal Rydz-Smigly ordonne sitôt deux opérations d'encerclement des troupes allemandes. Plus une seconde ne peut être perdue !

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Le Royaume-Uni nous annonce en février que la plupart de ses troupes sont maintenant prêtes, mais que vu le risque qu'il y a à les utiliser en Europe continentale, elles serviront à sécuriser les colonies et les îles mères. Ca c'est un allié !

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De nos espions dans l'état-major allemand, nous apprenons que Hitler, réfugié en Bavière dans un réduit alpin, est entré dans une rage folle à l'annonce des offensives polonaises. Il nomme un certain Rommel, jeunot sans grande expérience jusque là dans la Wehrmacht, célèbre seulement pour sa capture d'un fort italien lors de la 1ère guerre mondiale, à la tête des troupes allemandes de la Ruhr. Celui-ci, en un rien de temps, isole les éléments polonais bien trop dispersés, écrase les arrières et les lignes de communication, et enfin profite du système centralisé de l'état-major polonais pour encercler de manière fulgurante une armée Lublin en pleine retraite. Le commandement polonais se rend bien compte que les forces de la Pologne ne pourront pas renverser seules cette situation désespérée !

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Des télégrammes sont envoyés partout : Paris, Londres, Prague, Ottawa, Moscou, Stockholm ... Paris nous répond qu'ils ne peuvent rien envisager avec la ligne Siegfried, Londres parle de manque de navires pour évacuer, Prague ne peut promettre qu'une offensive de délestement, Ottawa ne répond même pas, Moscou promet de l'aide sous forme d'appui aérien et de quelques sous-marins pour chasser la Kriegsmarine, Stockholm lance une offensive sur Lübeck pour permettre d'envisager une libération.
L'inactivité de nos plus grands alliés et la célérité de Rommel aura pour conséquence la perte d'une de nos armées. Bien sur, la propagande précisera bien qu'il s'agissait là d'une armée composée aux 2/3 de miliciens, mais personne n'est dupe, et tout le monde se rend bien compte qu'il s'agit là d'un rude choc pour notre armée.

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L'état-major est furieux, voilà nos plans sérieusement compromis ! Et comme si ça ne suffisait pas, Guderian fait avancer son infanterie à un rythme fou vers .... Danzig ! Toutes nos troupes en Allemagne (c'est-à-dire l'ensemble de nos forces à l'exception d'une armée en Silésie) sont menacées d'encerclement !

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von Aasen
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Message par von Aasen »

Bon là il y en a MARRE

MARRE de devoir couvrir des fronts avec des forces insuffisantes
MARRE de voir les renforts arriver au compte-gouttes
MARRE de lever une division d'infanterie tous les 15 ans
MARRE DE VOIR LES ALLIES RIEN FOUTRE !!!!!!!!!

Tout le peuple polonais respire ces paroles, et elles reviennent à l'esprit de chacun à chaque fois qu'il graisse son fusil, à chaque fois qu'un coup de main contribue à produire de nouvelles munitions, chaque fois qu'un officier se penche sur une carte ...

SUFFIT ! Une délégation dirigée par le comte Archibald Basilovitch von Aasen se rend à Paris, sommer les Français d'enfin réagir face à cette situation tragique !

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La réaction du gouvernement est stupéfiante, rien à faire, pas une soldat français ne bougera ! C'est ce qui fut annoncé à la délégation le jour de son arrivée. Mais une fois la nouvelle connue à Paris, le peuple français commença à manifester dans la rue, criant que la France ne tolérera pas un tel outrage. Le troisième jour, des unités de réserve menaçaient de se mutiner à Paris même, et les cuirassiers qui veilliaient sur les bâtiments officiels laissaient étonnament beaucoup de négligence dans la prudence lorsqu'on agite un sabre en présence d'un ministre ...
Le 4e jour, von Aasen avait accompli sa mission et bien plus : l'état-major polonais dirigerait les opérations dans un commandement unifié qui avait déjà eu du succès pendant la première guerre mondiale !

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Le jour d'après, notre pacte de non-agression avec l'URSS venait à son terme, mais déjà les troupes françaises se lançaient-elles dans une attaque massive sur les lignes allemandes de Saarbrücken.

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Les fortifications de la ligne Siegfried ne pouvaient retenir longtemps l'assaut allié, les pertes étaient importantes il est vrai, mais c'était le prix à payer pour faire tomber la hyène nazie. Le commandement local français en décida autrement, et arrêta net l'offensive malgré les ordres du GQG de Vincennes. Pourtant les divisions étaient à 85% de leurs effectifs, et avec plus de 40% d'organisation ! Misérables !!!!!
Et bien sur, les forces coalisées allemandes et hongroises en profitent pour envahir la majeure partie de la Sainte Pologne !

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Mais que faut-il de plus aux Alliés pour ne pas tout le temps interrompre les offensives sur la ligne Maginot ?? Nos troupes ont renversés la situation en Allemagne du Nord grâce aux troupes soviétiques, 5 divisions allemandes ont été encerclées et détruites à Wilhelmshafen, Cologne est sous le tir des pièces polonaises !

"C'est donc la ligne Siegfried qui vous fait peur ?" demanda d'un ton qui n'augurait rien de bon le comte von Aasen. "Les pertes seront bien trop hautes pour pouvoir poursuivre une offensive en Allemagne et ..." "Très bien" interrompit sèchement le comte. "Je tiens à vous signaler que nous venons de déclarer la guerre au Luxembourg. Passez par là." Weygand était bouche bée. Décidément, le sang bouillonant des Slaves menait à des décisions bien singulières ! Mais le fait était là, il n'y avait plus aucune excuse pour aller trucider des Krauts. L'offensive, la première menée avec un véritable entrain, commençait donc !

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Cela allait vite porter ses fruits, la prise de Cologne ne fut plus qu'une formalité. Bien sur, il fallait encore déloger les Allemands de la ligne Siegfried, et surtout tenir Varsovie encerclée, mais une toute nouvelle lueur animait l'espoir des combattants, du cimetière de Wola aux faubourgs de Prague ...
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Message par Moradim »

Bon pas finit ca encore , ca traine !!!
J aimerai bien connaitre la suite moi , pour voir si tu va t en sortir , bien que prendre le controle des troupes francaise , je trouve ca vil pour cette povre allemagne que tu martyrise . ( yek yek )
von Aasen
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Message par von Aasen »

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Les troupes des deux républiques coopéraient à merveille une fois placées sous un commandement unifié polonais, les troupes de l'Ouest et de l'Est purent rapidement se joindre dans une rencontre historique à Kassel. Au passage, le comte von Aasen avait fait en sorte que 11 divisions allemandes soient encerclées à Dortmund, et tout le génie militaire de von Küchler ne put les sauver.
Pendant ce temps, l'armée Varsovie dépêchée de toute urgence pour rompre le siège de la ville éponyme avec ses forces motorisées encerclait une à une les divisions allemandes isolées autour de la capitale. Un nouveau vent planait sur les champs de bataille !

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Le mois d'août marqua le tournant décisif dans la grande guerre patriotique : les Allemands se repliaient dans quelques rares poches, les puissantes fortifications de Forêt Noire avaient été contournées, et étaient même menacées d'être coupées des troupes en Autriche qui se maintenaient sur les flancs des abruptes montagnes qui marquent cette région du Reich. Le front en Pologne avait été stabilisé, l'invasion des troupes ennemies jugulée grâce à quelques opérations risquées. La souveraineté du gouvernement tchécoslovaque avait été rétablie sur pratiquement tout le territoire auquel elle considérait devoir aspirer, seule la Hongrie était encore intacte. Mais de grands contingents français, espagnols et polonais se dirigeaient déjà vers les frontières du Royaume qui avait causé tant de problèmes à l'état-major ...

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Mais même ces derniers réduits, aisément défendables ne pouvaient échapper à la vengeance du peuple polonais pour toutes les misères que la guerre avait apporté. La 15e division d'infanterie motorisée, sous le commandement du général de Gaulle, étonna le monde entier en se frayant un passage à travers les lignes ennemies pour prendre Budapest par surprise. Une petite troupe de partisans démocrates assura immédiatement la fonction de garnison, en vue de repousser une éventuelle contre-attaque de loyalistes. Tous les documents secrets du gouvernement hongrois purent être capturés, révélant aux peuples de cette terre les cruautés auxquelles pouvait se livrer un régime dictatorial.

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Von Manstein avait beau tenter une offensive en direction de Stuttgart pour rétablit la communication avec d'autres territoires, et surtout essayer de refaire les stocks de ravitaillement en chute libre de son groupe d'armées, le sort du Reich était scellé. Ses troupes, comme celles du Feldmarschall von Weichs à Przemysl, durent se rendre après avoir perdu tout espoir de maintenir une ligne de défense cohérente. Beaucoup de dirigeants nazis se réfugiaient dans les forêts et organisaient une résistance sous forme de guérilla ; la plupart des Allemands tenta de reconstruire ce qu'il restait d'infrastructure. Le gouvernement polonais les aida dans cette tâche, car le 7 octobre 1939 il signa le traité d'annexion de l'Allemagne.

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von Aasen
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Message par von Aasen »

Moradim a écrit :Bon pas finit ca encore , ca traine !!!
J aimerai bien connaitre la suite moi , pour voir si tu va t en sortir , bien que prendre le controle des troupes francaise , je trouve ca vil pour cette povre allemagne que tu martyrise . ( yek yek )
Vous voilà servi mon bon monsieur ;)
Bubu
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Message par Bubu »

Allez maintenant l'URSS! :lol:
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Message par yboompook »

von Aasen a écrit :Doumdidouuuu, on verra ça plus tard hein ? :pasglop:
tu a peur ???
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Bubu
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Message par Bubu »

Demande lui sa save et continue :P
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von Aasen
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Message par von Aasen »

Une fois la petite formalité de l'annexion de la Hongrie passée, la commission interalliée décida du sort des territoires pris à l'ogre germain. La France en particulier insistait pour que la puissance allemande soit détruite pour toujours.
"Trop de guerres ont eu pour cause le militarisme prussien irréfréné et le culte du souverain ! Ce pays ne mérite plus d'exister !"
Les Scandinaves, appuyés par les Soviétiques, refusaient de livrer le moindre bout de terrain qu'ils avaient conquis de haute lutte dans la grande guerre patriotique, et clamaient haut et fort qu'ils y installeraient le paradis communiste.
La Pologne, elle, exsangue, privée de la fleur de sa jeunesse, ravagée par les différentes avancées allemandes et hongroises, réclamait une juste réparation de la part de l'Allemagne. L'Union Soviétique ne voulait en aucun cas laisser Berlin sous la tutelle polonaise, mais elle dût bien s'y plier, suite à la pression énorme exercée par les Français, et qui mena les deux pays au bord de la guerre. Cette pression n'était pas désintéréssée et sûrement pas un hommage aux Polonais, qui avaient soutenu l'essentiel de l'effort de guerre. Leur engagement était bien plus motivé par l'assurance polonaise de soutenir la France dans ses agissements visants à reconnaitre l'Autriche comme française.
La Tchécoslovaquie, elle aussi très impliquée dans le déroulement heureux de cette guerre, obtint certains territoires hongrois.
La nouvelle carte de l'Europe paraissait bien singulière, mais tout le monde convint de cette tâche agressive et menaçante au centre avait disparue :

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La Grande Pologne pressentait déjà que l'URSS ne se laisserait pas intimider par le fabuleux courage qu'elle avait montrée en terrassant l'hydre nazie, ni par son allié de 150 départements. Pour se remettre de la saignée de la grande guerre patriotique, les divisions de garde-frontières furent dissoutes, les hommes issus de ces formations réentrainés et affectés à des divisions d'infanterie régulière. Deux garnisons furent également levées dans le Brandebourg et en Basse-Saxe, le commandement se méfiait depuis la révolte de Stettin ; décidémment, ces nouveaux polonais sont bien agités !

L'armée polonaise se modernisait, s'étendait, tout cela prenait beaucoup de temps, la trainée sanglante qu'avaient laissées toutes les divisions de la campagne d'Allemagne était difficile à compenser, au moins la situation industrielle était apaisante. L'état-major ne vit pas le temps passer jusqu'en été 1940 ...
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Message par von Aasen »

Entretemps, la Belgique avait rejoint l'alliance, et la paix régnait sur le continent européen, exception faites de l'invasion de l'Albanie par Mussolini. Ce dernier semblait être rassasié après l'annexion des côtes de l'Adriatique, et personne ne songeait à déranger le dictateur qui n'était plus en état de s'étendre du fait de sa trop faible base industrielle, mais qui saurait probablement donner du fil à retordre à quiconque l'attaquerait.

Les divisions existantes de l'armée polonaise avaient été modernisées, et toutes étaient désormais brigadées. La démographie du pays ne permettait cependant toujours pas de recruter assez d'hommes pour combler les rangs clairsemés. Bien sur, la nouvelle armée était bien plus solide que celle de 1938, avec ses nouvelles pièces d'artillerie de 105mm, ses canons antichar de 47mm, les nouveaux pistolets-mitrailleurs distribués aux bataillons d'assaut et les fusils-mitrailleurs pris aux Allemands. Mais la supériorité matérielle n'était qu'une part de la chose, au cours de la rude campagne d'Allemagne, les défenseurs de notre patrie avaient accumulés de riches expériences. Il était difficile de briser le moral des hommes par un tir de suppression, le déminage n'avait plus aucun secret pour eux, ils avaient pu apprendre ce que sont les mines de bois et savaient parfaitement se camoufler.
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Les mois allaient et venaient, de nombreuses nouvelles technologies avaient été mises au point par nos ingénieurs et savants, les divisions retrouvaient tout doucement de nouveau leur capacité de combat optimale. En Janvier 1942, le Japon s'attaqua au Komintern. Heureuse nouvelle ! Les Soviétiques ne pourraient sûrement pas soutenir une guerre sur deux fronts avec des ennemis aussi puissants que les Alliés et le Japon ! La Grande Pologne n'était cependant pas prête pour une guerre. Elle ne pouvait pas se fier à ses alliés pour lui donner toutes les troupes qui lui manquaient pour couvrir efficacement sa frontière (elle ne pouvait seule que défendre la moitié de la frontière Est). Tous les officiers de l'état-major espéraient donc que le Japon flanquerait une bonne râclée à Staline, faisant ainsi durer l'avantage stratégique acquis par cette déclaration de guerre (même un Japon en Biélorussie aurait été plus simple à vaincre qu'un russe au même endroit !).
Comme le Mikado s'attend à de vastes marées humaines soviétiques, il rappelle immédiatement deux classes d'âges, en tout 400 000 hommes.
Mi-1942, l'armée polonaise devient impatiente. Vu que l'URSS est plus qu'occupée, la Grande Pologne tente un coup osé : attaquer la Lituanie ! Directement sous les yeux du russe, et en plus dans sa zone d'influence ! La France est affolée par ce geste téméraire, elle mobilise immédiatement deux vagues de réservistes !
Mais pourtant, les opérations ne durent pas longtemps, 10 jours après le début des hostilités, les Britanniques négocient un accord qui ne plait pas trop à la Grande Pologne aux visées expansionnistes, mais elle est obligée d'accepter, le Royaume-Uni étant le dirigeant de cette alliance : la Lituanie cède tous ses territoires à la Pologne, mis à part sa capitale.
Les troupes ont eu leur sortie, nous avons eu 2 PP en plus, et les stocks de ressources ont connus un petit boost. Après cette victoire, l'état-major polonais décide de lever des divisions de grenadiers blindés, qui renforceront l'armée de cavalerie semi-motorisée au Mecklenbourg. La production sera achevée en septembre 1943.

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von Aasen
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Message par von Aasen »

L'URSS ne semble pas avoir de gros problèmes avec ses nouveaux ennemis. Avec l'aide de la Mongolie, qui montre un courage offensif exemplaire (nos alliés français feraient bien de s'en faire un exemple), elle annexe très rapidement la Mandchourie, au terrain pourtant difficile. Le Japon, poussé par la junte militariste qui y règne, décide de frapper un grand coup et détruit une bonne partie de la flotte américain à Pearl Harbour. Inutile de préciser que les Etats-Unis se sont considérés à partir de ce moment de facto comme en état de guerre. Nous ignorons quand les USA réagiront militairement, mais personne ne doute du fait que quand le moment sera venu, peu de pays au monde pourront prétendre pouvoir arrêter leur force de frappe. Quelques jours après ces nouvelles troublantes, le 29 novembre 1942, la commission de coordination interalliée décide de l'intégration des Etats-Unis à son alliance. Décidément, nous commençons à être assez protégés contre une éventuelle invasion soviétique !
Si les forces de frontière russes ne comptent que 2 divisions par province, nos services secrets nous révèlent une mobilisation totale de 350 divisions par Staline, il vaudrait donc malgré tout mieux éviter de titiller notre grand voisin. De notre côté, nous ne couvrons que 2/3 de notre frontière avec les Russes, et alignons à peu près autant de divisions que les Scandinaves en Allemagne. Les Français bien qu'en guerre avec les Japonais et directement menacés en Indochine s'amusent à faire de joyeuses patrouilles avec leurs corps d'armée en Bavière.

Dans la Grande Pologne, l'hiver 42-43 se passe plutôt calmement, la technologie Machines-Outils IV nous confère une nouvelle avancée en matière de production industrielle à grande échelle. Les Soviétiques écrasent les Japonais en Corée et multiplient les coups de boutoir en Chine du Nord :

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Les Anglais, très actifs, prennent les Japonais qui s'étaient débarassés de la Chine Nationaliste, par le Sud. Une énorme ligne de démarcation s'installe lorsque Russes et Alliés en ont fini de l'envahisseur nippon. Une partition de la Chine semble se dessiner ...
Avec elle, un risque de conflit avec l'URSS est plus probable. La Grande Pologne décide de se renforcer encore et d'éviter que la Roumanie, qui s'était déjà acoquinée avec l'Allemagne, ne tombe dans la dépendance du Komintern.
Après information de nos alliés, qui se déclarent prêts à nous soutenir si nous fournissons toutes les troupes, une offensive en Roumanie est prévue. Les forces roumaines comptent 26 divisions, mais ce n'est là que le noyau du temps de paix. Une mobilisation doublera, voire triplera ces forces. L'armée polonaise compte 46 divisions, la moitié d'entre elles sont aux standards de 1943, les autres à ceux de 1941. Notre avancée technologique (que nous ne pouvons que supposer) devrait donc nous permettre une victoire assez facile.

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L'avancée en territoire ennemi après la déclaration de guerre, le 26 août 1943, est fulgurante et dépasse de loin les prévisions les plus optimistes de l'état-major. Les troupes roumaines sont mal équipées, mal commandées, ne tentent pas de contre-attaque, se laissent enfermer ... Les champs de pétrole de Ploesti tombent déjà le 7 septembre entre les mains des grenadiers polonais ; Bucarest, malgré le répit que la ville aura reçu pendant la destruction des principales forces roumaines, tombera après de durs mais courts combats le 2 octobre 1943.

Après l'annexion du pays, la Grande Pologne peut compter sur 133 centres industriels, une production de pétrole de 33 000 barils / jour, et le ministère de la recherche annonce l'ouverture d'un 5e centre de recherches ! Notre pays a désormais un potentiel plus grand que celui de la France !

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Pour l'année 1944, l'état-major prévoit la levée de plusieurs nouvelles divisions, la modernisation des divisions de grenadiers, d'infanterie et même de cavalerie ! Nos nouvelles capacités en recherche et le manque de recrues nous poussent à ce choix de modernisation.
Pendant ce temps, la situation en Asie est bloquée. Personne ne peut s'opposer à la marine impériale japonaise qui défend âprement chacune de ses petites îles, et le continent est divisé entre la zone britannique et la zone soviétique. Le Tanna Touva décide la même année de devenir une république socialiste soviétique.

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von Aasen
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Message par von Aasen »

La ligne de démarcation en Chine est établie définitivement le 15 janvier 1945. Anglais et Russes se font face avec quelques dizaines de divisions éparpillées sur 3 000 km de front potentiel.

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Après l'annexion rapide de la Roumanie, la Grande Pologne se sentait une nouvelle force. Oui, depuis l'arrivée de tout ce pétrole, des nouveaux blindés qui donnaient une force inégalée aux troupes de cavalerie, depuis la modernisation de plusieurs divisions au type 45, l'armée polonaise pouvait se considérer comme sortie de la crise dans laquelle elle avait été plongée par la Grande guerre patriotique. Fini le manque, les effectifs incomplets, les munitions strictement rationnées, la rechercher parcimonieuse, l'inventivité sclérosée. L'armée polonaise était maintenant prête pour un nouveau combat ! La Bulgarie fut un moment considérée comme cible potentielle, mais finalement on laissa tomber l'objectif, la population aurait du mal à digérer une déclaration de guerre aux motifs bellicistes aussi évidents.

Un bien plus lucratif et légitime était l'URSS. Oui l'URSS. Il est temps de terrasser le géant de l'Est comme jadis le firent les voïvodes unifiées sous le commandement du roi. von Aasen alla quérir le contrôle militaire des armées françaises et tchèques, qu'il obtint sans difficultés. Il put donc travailler à mettre un ordre de bataille digne de ce nom. Les forces qui s'opposaient étaient à peu près équivalentes. L'opération "Kurwa Kommunista" prévoyait un encerclement au Nord qui s'axerait sur les unités polonaises (les plus puissantes). Ce premier affaiblissement du bolchévique nous permettra ensuite de continuer d'infiltrer son front au Nord, tandis que le Sud se bornera à la défensive.

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Les peuples unifiés de Pologne se lancent à l'assaut de la bête qui nous sert dorénavant d'ennemi le 24 mai 1945. Les opérations visant à l'encerclement de Minsk se déroulent de manière satisfaisante, une manoeuvre d'enveloppement au Danemark réussit également, malgré la défense tenace des scandinaves, qui disposent de divisions mécanisées pour défendre leurs terres. Mais un problème surgit rapidement : Rokossovsky était sur le point de commencer les manoeuvres d'été avec ses troupes du front Ukrainien, et il décide de prendre l'initiative sans attendre les ordres de Staline, 2h après que les premiers tirs d'artilleries aient réveillés les soldats russes. 32 divisions soviétiques cr-vent le front à Rowne, tenue par les Français. Il faut dire que les troupes françaises, disparates (divisions 18, 36, 39 et 43 sur le tas), sans commandement unifié au niveau opérationnel, donnent de bien piètres résultats. Un décalage des forces permet d'ignorer ce mouvement offensif ennemi dans un premier temps. Après tout, il n'a qu'a avancer au Sud, cela nous laissera de la marge d'action au Nord.

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Le Kessel de Minsk connaît ses dernières heures d'existence le 7 juin 1945, 99 000 soldats russes sont fait prisonniers ou tués. Le front biélorusse craque, mais les Soviétiques renforcent leur offensive au Sud et prennent Stanislawow. Heureusement, leurs mouvements ne font pas craindre un encerclement !
L'état-major décide de laisser le front Nord à la seule responsabilité des troupes polonaises, et transfère de nombreuses divisions françaises vers le Sud. 130 divisions font ainsi face à Rokossovsky, qui doit désespérément essayer de sauver ses troupes à Pinsk

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Le Front Sud se stabilise à la suite de cette opération qui coûte 8 divisions aux Russes, malgré l'intervention des divisions de la garde et du NKVD.


L'opération "Kurwa Kommunista" commence bien !
von Aasen
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Message par von Aasen »

Une fois les points soviétiques du front Ukrainien maitrisées, la cavalerie blindée de l'armée Varsovie peut se permettre une offensive audacieuse en direction de Léningrad. L'armée opère en corps compact, capable de défendre plusieurs provinces à la fois grâce à sa célérité, remplaçant ainsi de nombreuses armées de couverture dont manque cruellement le commandement interallié. Les troupes soviétiques, lentes, mal organisées et dépendantes des décisions de Moscou en toutes occasions, ne peuvent être qu'observer les véhicules blindés polonais en train de les encercler, bouchant peu à peu toutes les issues. 5 divisions se rendent à Pskov, et après la prise peu glorieuse de Léningrad qui n'avait été défendue ne serait-ce que par une quelconque milice locale, 1 division se rend dans la région de Kingisepp. De nombreux Scandinaves essayent de fuir en direction de la frontière estonienne, mais les troupes de frontière ne les laissent pas passer, livrant ainsi leurs voisins aux camps de prisonniers.
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La commission pour le plan quinquennal semble avoir réagi dès le début de la guerre et avoir prévu des levées très rapides, ainsi qu'un regroupement des forces les plus puissantes. Nous nous heurtons pour la première fois le 2 août 1945 à une armée d'assaut, celle du maréchal Vatutin. 4 divisions de la garde surentrainées, formées de vétérans de la guerre de Chine, écrasent nos premières lignes habituées à bien moins de vigueur et de professionalisme. La 2e ligne elle ne se laisse pas faire, elle a été prévenue et en a vu d'autres, notamment lors des combats pour les Sudètes. La témérité russe a cependant donné à réfléchir à nos généraux, ils réalisent tout à coup à quel colosse ils s'en sont pris. L'industrie russe doit absolument être neutralisée dans un laps de temps très court, si la machine de guerre soviétique se met en route, nous aurons peu de chances d'en réchapper.

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Il faut profiter de la désorganisation russe en Ukraine également. Les renforts arrivés de France n'ont pas encore été beaucoup sollicitées, les Bolcheviks cependant sont totalement épuisés par 3 offensives successives, et les retraites qui en ont résulté. La SNCF contribue fortement à notre campagne et a remis en état le réseau ferré et routier russe d'une manière si efficace qu'il peut porter le poids logistique de l'avancée des troupes françaises. Les 80 divisions du secteur passent à l'attaque selon un plan soigneusement préparé par le général von Aasen, qui vise à l'encerclement des retardataires de la dernière retraite à Zhitomir. Le maréchal de l'Union Soviétique, une des plus grandes figures militaires contemporaines, tente de maintenir la cohésion au sein de ses troupes d'arrière-guarde, très disparates. Les nouvelles divisions de type 45' cotoient les cavaliers touvans formés aux méthodes de combat de la Grande Guerre. Sous la pression des 28 divisions du maréchal Leclerc, la défense du Kessel s'effondre en quelques jours. Le front ukrainien souffre de ce manque de forces, tandis que 20 nouvelles divisions françaises rejoignent la zone de combats. Une offensive hâtivement organisée prend alors sa pleine mesure et parvient à encercler les troupes russes accolées au Dnjestr. La mauvaise organisation franco-polonaise laissera les flancs de la pointe de l'offensive découverts pendant une journée entière, mais il semble que le chaos qui règne dans les bureaux d'état-major des divisions russes soit encore plus grand. 11 divisions russes, dont certaines connaissent leur baptême de feu durant cette bataille, sont anéanties dans les faubourgs d'Odessa. Une division de forteresse parvient à tenir tête à tous les assauts français pendant une semaine entière, fébrilement épaulée par les restes des autres divisions. Tout espoir pour la garnison de s'en sortir est réduit à néant le 9 septembre 1945. Le retard pris est d'autant plus considérable que seules quelques maigres formations ennemies défendent les vastes contrées ukrainiennes.

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Des renforts français sont également arrivés au Mecklembourg, en vue de juguler la crise déclenchée par des opérations scandinaves partant de Copenhague. Après de très durs combats, l'ex-capitale danoise est prise, mais l'avancée en Holstein s'avère totalement impossible. L'absence de QG limite nos offensives à 9 divisions, et les Scandinaves en alignent 8 de meilleure qualité. La situation est donc bloqué jusqu'a l'arrivée d'un QG. La Pologne se hâte d'en constituer un, ce qui risque de prendre 6 mois malgré tout.
Le front en Russie blanche, à l'origine très mal défendu, a profité de l'arrivée de nouvelles forces tchèques, si bien que tandis que Leclerc occupe toute l'Ukraine en balayant les quelques divisions qui essayent de lui faire face devant lui, il peut organiser une offensive à grande échelle, soutenue par les troupes en défense prêt de Moscou au Nord, ainsi que par les Français en Ukraine. Le résultat est monstreux : 5 divisions soviétiques sont encerclées, et tout le front recule jusqu'a Briansk et Koursk, le tout dans une parfaite organisation et sans laisser le moindre flanc à la merci de l'ennemi. Le rouleau compresseur allié s'approche dangereusement de Moscou.

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Deux nouvelles contradictoires arrivent sur le bureau de von Aasen le 15 octobre 1945. D'une part, l'armée Varsovie, l'élite de l'armée polonaise, annonce qu'elle a échoué dans son assaut de la ligne Mannerheim. D'autre part, les deux armées polonaises qui avaient lancé un assaut à la va-vite sur Moscou annoncent la prise du Kremlin. Moscou est tombé !!! C'est encore un coup fatal porté à l'économie russe, qui doit déjà essayer de se passer de la production de 400 000t de charbon du Donetz ! Militairement, les choses sont moins glorieuses. Un encerclement à partir des positions moscovites permet l'encerclement de 3 divisions d'élite, les Anglais débarquent à Mourmansk, la poche de Briansk s'est rendue, mais les Soviétiques disposent toujours de 178 divisions et 289 PP. La progression sera sûrement facile jusqu'a l'Oural si la STAVKA ne réagit pas dans le Caucase et si les Scandinaves ne s'accrochent pas trop à la Finlande, mais comment continuer à partir de là ? Les combats font rages en Chine, et sont relativement indécis, avec un petit gain de territoire pour l'URSS. Comment progresser en Sibérie, et ensuite l'occuper ?? L'état-major décide de remettre cette décision à plus tard, et d'attendre d'avoir établi une position solide sur l'Oural.

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