[CR] Crossing the Vop

Allalalai
Humble Posteur
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[CR] Crossing the Vop

Message par Allalalai »

Voici un CR du 2e scénario de mon future Souvenirs d’Empire volume II. La bataille de la Vop est particulière, la recherche d’informations a été complexe ; en revanche, les uniformes pour les dessins m’ont moins posé de pbs, et j’ai pu me faire plaisir en toute liberté.
La partie m’a pris globalement une demi-douzaine d’heures (en deux fois, hier soir et cet apm) car il faut écrire le CR, prendre les screenshots, les mettre en forme, vérifier les règles, mais c’était une bataille passionnante qui en valait la peine.

La bataille du passage de la Vop se déroule le 9 novembre 1812, durant la Retraite de Russie. Elle oppose les forces franco-italiennes du IVe Corps du Vice-roi d’Italie Eugène de Beauharnais aux cosaques du Corps de l’Ataman Matveï Ivanovitch Platov.
Depuis l’abandon de Moscou le 19 octobre 1812, les forces de Napoléon progressent péniblement vers l’ouest, dans un hiver précoce et rude, poursuivies par l’armée du Maréchal Koutouzov et l’ensemble des forces russes convergeant vers les colonnes étirées de la Grande Armée. Alors que les Français ont pour objectif Viazma puis Smolensk et ses stocks de ravitaillement, ils bataillent pour chacun de leurs pas en avant contre les éléments hostiles et les soldats ennemis. Afin de protéger son flanc nord de la menace du Maréchal Wittgenstein qui a battu le VIe corps de Gouvion St Cyr et s’est emparé de Polotsk le 18 octobre, Napoléon a envoyé Victor et son IXe Corps pour le rejeter derrière la Dvina ; sans doute lui adjoint-il le IVe Corps du prince Eugène pour faciliter sa mission mais surtout dans le but de sécuriser les magasins de Vitebsk en renforçant la garnison française.
Le 6 novembre, le vice-roi, ses presque 24000 hommes et 100 canons prennent la direction de Dorogobuzh vers Douhovchina (ou Doukhovchtchina) sur la rive droite du Dniepr. Mais le IVe corps rencontre une foule de difficultés qui retardent sa marche : l’insuffisance des chevaux, le nombre élevé des canons emmenés, les haltes multiples pour franchir les nombreuses pentes légères, un canon après l’autre, dans une noria de chevaux, le tout sous les insultes et le attaques incessantes des cosaques de Platov. Ce dernier s’est séparé de Miloradovitch qui suit le IIIe Corps de Ney, pour engager la poursuite du IVe corps. Les cosaques ne cessent de harceler les Français, attaquant les flancs de leur colonne, anéantissant les traînards, guettant la moindre occasion de s’emparer d’un butin facile. Systématiquement, les troupes d’Eugène doivent stopper leur progression et mettre en batterie leurs canons pour repousser les cavaliers insaisissables. Eugène multiplie les courriers en direction de Napoléon pour faire état de ses difficultés, mais la situation de l’empereur est à ce moment tout aussi délicate.
Le 9 novembre, les Français atteignent la Vop, une rivière sur la route de Doukhovchtchina. Il faut faire traverser l’armée, et les Sapeurs italiens sont déjà au travail, mais le cours d’eau est en crue, les glaçons emportés par les flots agités et les berges impraticables ne facilitent pas la construction d’un pont ; en outre, les miliciens russes infestent déjà l’autre rive. Un ouvrage est construit avec difficulté, sous le feu de l’artillerie russe, mais manquant de solidité, il s’effondre alors que seuls des cavaliers de la Garde royale italienne, l’état-major, quelques canons et chariots du train ont pu passer. A l’arrière, la 14e division de Jean-Baptiste Broussier fait front face aux cosaques de plus en plus pressants, tandis que de l’autre côté de la rivière, une partie des troupes de Platov a passé le cours d’eau et menace déjà les Français d’encerclement. Ses soldats épuisés, hésitants et prompts à se disloquer, Eugène ordonne la traversée par le seul gué à proximité. La Garde est invitée à donner l’exemple et traverse avec de l’eau glacée jusqu’à la ceinture, écartant les glaçons à la pointe du sabre. Puis, le reste des troupes suit, mais l’état des berges rend bientôt vain tout espoir de sauver l’intégralité de l’artillerie et des bagages.


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Tour 1 :
Les Français ont l’initiative pour le tour 1. Je navigue un peu en terrain inconnu : il faut sauver le soldat Eugène et un maximum de troupes, pour les canons et le convoi ce sera dur, en effet, le passage du gué impose un test de moral assez difficile (1 chance sur 6 pour l’artillerie et les chariots, ça risque de se passer comme historiquement, une trentaine de canons qui réussissent à franchir le gué…En outre, j’ai un énorme embouteillage à gérer…Bon j’ai une solution ici, mais ce n’est pas l’idéal
Il faut d’abord sécuriser l’autre rive et protéger les flancs : j’avance les sapeurs avec Lecchi et la Garde, ma grosse unité :4-1+1 (Lecchi), 5-1, ça passe (le moral de l’armée française est à 0, donc pas de bonus). Avant de faire passer de l’artillerie, j’essaie la cavalerie de d’Ornano : 1 pour la Garde royale qui est désorganisée, même sort pour les Dragons, ça passe pour les Chevaux-Légers bavarois, mais pas pour les Chasseurs à Cheval.
Je tente une première unité d’artillerie, 3-3, les canons sont abandonnés, les trainards viennent se joindre au flot de soldats qui affolés savent que tous ceux qui ne traverseront pas risquent d’y perdre la vie. Pino déploie les Brigades Dembrowski, Guillaume et Fontana pour protéger le flanc nord du IVe Corps. Eugène dans Iartsevo essaie de guider au mieux ses troupes, mais l’affolement grandit…

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Guilleminot couvre le sud de Iartsevo avec ses deux brigades, Broussier ferme le cercle défensif créé par les Français.
Les Cosaques de Platov qui serrent de près le IVe Corps depuis son détachement par Napoléon, débouchent de la forêt au Nord-est de la carte. Une partie des cavaliers traverse la Vop pour menacer les Français qui sont sur l’autre rive, d’autres unités harcèlent déjà les soldats d’Eugène avec leur artillerie. Cependant avec un 4 au d6, leur tir est insuffisant, mais le danger est là.
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Tour 2 :
Le d6 d’initiative donne 4 +1 pour les Russes et 3 pour les Français +2, l’Ataman n’est pas encore présent, les Russes ne bénéficient pas de son bonus de Chef d’Armée, il faut donc relancer. 6-1 pour les Français, c’est claire.
Lecchi dirige la Garde en colonne d’assaut et les Sapeurs pour s’emparer du de Saprykino. D’Ornano pourrait charger la première unité de Cosaques, mais ils risquent d’esquiver…Il préfère les poser en barrage à toute velléité d’approche et se diriger vers le village russe pour réorganiser les cavaliers de la Garde Royale italienne. Dragons et Chasseurs à Cheval progressent eux aussi vers le village.

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Du côté de la Vop, les tentatives pour traverser continue : 5-3 = 2 l’artillerie échoue, des traînards en plus ; 4-1 = 3, une unité de chariots passe, une autre, avec 1 s’évapore dans les flots gelés, +1PV pour le Russe. Même sort pour une unité d’artillerie avec 3, le pion est retourné sur son verso et sa face traînards. Le cercle défensif des divisions Broussier, Guilleminot et Pino se resserre ; les soldats français tentent de mettre en batterie des canons pour tenir les Cosaques à distance : 5-2+1 de Pino, ça passe, les artilleurs français ouvrent immédiatement le feu sur les Cosaques : 4+1 (Pino), les russes reculent.
Au même moment, la Garde et les Sapeurs s’emparent du village de Saprykino, à 4/2 soit 2/1 avec un +3, 4 soit 7, les paysans sont désorganisés et donc éliminés.
Pendant que les Français s’épuisent à traverser la Vop, les Cosaques sont de plus en plus nombreux à les harceler, et au nord, 4 unités d’Opolchénie venue de Moscou, environ 2000 hommes, se positionnent pour leur barrer la route de Doukhovchtchina. Les Cosaques au sud s’amassent autour des Français, leur artillerie sans effet pour l’instant tire cependant avec assurance, à peu de distance des soldats d’Eugène qui ne peuvent répondre avec la même véolcité. Tout à coup, 5, Pino doit reculer. Puis un 2e 5, la brigade Sivray recule aussi…Les Français sont acculés autour de Iartsevo. Platov, arrivé sur le champ de bataille l’a bien compris, il espère profiter de cette situation pour semer désordre et confusion parmi les troupes d’Eugène.

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Tour 3 :
Après une égalité, le 6-2 obtenu par les Russes leur permet de bénéficier de l’initiative.
Les Milices se positionnent pour bloquer l’accès à Fomino, dernier village sur la route de Doukhovchtchina. Au sud de la Vop, les Russes repositionnent leur artillerie sous le commandement direct de Platov, et lancent 3 charges contre les divisions Guilleminot et Broussier. Au nord-est, les cosaques s’en prennent aux Chevaux-légers bavarois.
Deux unités d’artillerie prennent pour cible la brigade Guillaume, 6+2 Platov, 8, l’artillerie est immédiatement remplacée par un pion Stragglers suite au marqueur Fatigue subi, qui recule d’1 hex ; l’infanterie ne pouvant reculer est immédiatement désorganisée. A12/3, les CHL bavarois sont désorganisés et doivent tester, 5, ça passe, mais pour combien de temps…Broussier parvient à mettre ses troupes en carré, ce qui annule les effets du marqueur Charge, Plauzenc non (1 au d6), Huard avec Guilleminot présent si.Plauzenc est désorganisé, Huard aussi malgré son carré défensif, Broussier doit reculer, un pion chariot est éliminé ; les cosaques ne poursuivent pas.
Pour les Français, la situation est très difficile, ils réalisent toute leur faiblesse malgré la présence d’unités encore organisées ; tout est relatif.
Il faut avancer : Broussier met ses troupes en colonnes et attaque les Cosaques qui esquivent ; Eugène déploie de l’artillerie (4 au d6-2+2Eugène) et vient soutenir Plauzenc ; les retardataires s’accumulent devant le gué, protégés par les fines lignes d’hommes en armes. Pinot essaie lui aussi d’aligner quelques canons, 5-2+1, ça passe. Guillaume cherche refuge dans le village. La Garde ne peut pas venir au secours des Bavarois, mais D’Ornano lance une charge avec la Garde Royale italienne réorganisée, qu’une unité de Cosaques ne peut esquiver.
Je me rends compte durant cette partie que j’ai oublié d’appliquer la compétence Harcèlement aux cavaliers Cosaques, c’est pas grave, j’y ferai plus attention dorénavant ; l’équilibre est rétabli, j’ai oublié d’appliquer la compétence Courage aux fantassins français empilés avec un chef. Les tirs de la « batterie Pino » n’ont aucun effet (1 au d6), en revanche, celle d’Eugène avec +2 (cible adjacente et +2 Eugène) désorganise une unité de cosaques, et leur échec au test de moral les élimine. Pour le Français, pas de PV, il est incapable de savoir l’impact des pertes infligées à l’ennemi, et son objectif est de « sauver des unité » pour gagner des PV.
Avec la règle Epuisement, la charge des cavaliers italiens ne double pas leur puissance, mais rajoute un +2 au d6, avec +1 d’Ornano, 4 soit 7, à 1/1 les Cosaques sont désorganisés.

Tour 4 :
4-5 les Français perdent encore l’initiative. Les Russes, encouragés par leurs premiers succès resserrent la pression sur les Français. Les paysans de Iartsevo se dirigent vers les miliciens de Moscou qui hésitent à attaquer les Français encore peu nombreux, et en même temps se frotter à la garde italienne demeure difficile ; ils choisissent d’essayer de mettre à mal les Sapeurs qui occupent Saprikyno aidés des paysans de Fomino. Les Cosaques chargent les unités de Pino et flairant l’opportunité, la brigade Huard bien vulnérable. 1+1 Guilleminot ne parvient pas à rassembler ses hommes en carré, ça semble fini pour lui ; +1 pour Pino, c’est bon, idem pour Fontana (ouf !). Les tirs russes font reculer Huard
A 4/1, 1, c’est inespéré, un miracle, Huard prend un pion Fatigue et du coup part en Déroute…et est éliminé avec l’impact du gué et de l’attroupement (je veux essayer de conserver des Chariots et Stragglers).
Fontana lui aussi se fait tirer dessus : 6+2 artillerie adjacente+2 (carré), il est désorganisé, échoue au test et part en déroute, ne peut passer à cause du gué, et est éliminée. Encore 1PV pour le russe. Face à la charge des cosaques, Broussier recule mais en ordre. Ferraillant depuis un moment déjà, les bavarois croulent sous le nombre et son éliminés. Comme si cela ne suffisait pas, les Miliciens russes anéantissent les sapeurs sous leur nombre, et s’emparent de Saprykino, Lecchi s’échappe.
Pour les Français tout semble s’effondrer, je ne sais plus trop comment faire.
Les Chasseurs à cheval chargent les paysans tandis que que Lecchi avance la garde en colonne pour reprendre le contrôle du village, soutenus par les Dragons. D’Ornano, lui, s’occupera du cosaque désorganisé. Eugène approche Plauzenc et de l’artillerie des Cosaques, 4, elle se met en batterie. Avec un 4 Pinot réussit aussi à déployer des canons. Feu, les artilleurs galvanisés par Eugène font 5+2+2, les Cosaques sont désorganisés. Au nord, Pinot tire, 2+1, c’est insuffisant.
Près de Saprykino, la charge des chasseurs à cheval balaye les paysans, la Garde (Lecchi) à 6/4 fait 5+3 (colonne)+1 (Lecchi) soit 10, la Milice bien-que retranchée est désorganisée mais réussit son test avec un 6-1 (recrues). D’Ornano à 2/1, 6+1 (il survit) élimine une unité de Cosaques et en accroche une autre.

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Tour 5 :
5-4, ce sont encore les Russes qui emportent l’initiative.
Pendant que des paysans occupent Fomino, une autre unité de milice attaque en colonne les Dragons qui esquivent ; une seconde attaque les chasseurs à cheval qui esquivent eux aussi. L’artilelrie des cosaques fait reculer Broussier ; Guillaume réussit son test de moral alors qu’il est « traversé par les troupes de Broussier » subissant un marqueur Fatigue. Almeras lui aussi doit reculer et subit un marqueur Fatigue ; un second tir sur lui n’apporte rien. La Garde royale est désorganisée par deux unités cosaques, Pino tient bon et les cosaques subissent un amrqueur Fatigue.
Les Français doivent profiter de ce manque de pugnacité chez les Russes pour reprendre du poil de la bête. L’unité de Plauzenc se perd dans la Vop, +1PV pour le Russe. Broussier s’échappe, accompagné d’Eugène qui réussit à faire passer de l’artillerie ; réussissant son test de moral, Pino et ses troupes se désengagent, puis passent le gué avec un 5, comme un seul homme. Almeras se positionne devant le gué ; Guillaume se sacrifie pour tenir le village. Les Dragons donnent tout ce qu’ils peuvent et chargent la colonne de Miliciens. D’Ornano réussit son test de moral et retraite face aux cosaques trop nombreux. Lecchi et la garde détruisent les Miliciens et récupèrent le village, venant soutenir les Dragons qui à 5/2 avec un +2 font 5 soit désorganisent les Miliciens.
Les Français ne peuvent pas plus.

Tour 6 :
Avec 6-3 les Français arrachent l’initiative. Lecchi et la garde attaquent les Miliciens qui s’approchaient, soutenus par les Chasseurs à Cheval. D’Ornano rejoint ses Dragons. Broussier et Sivray fatigués entrent dans Saprykino suivis d’Eugène et de l’artillerie. Pinot avance avec son artillerie qu’il peut déployer grâce à un 6, suivi par Almeras qui ferme la marche. Il est sûrement trop tard pour sauver les soldats de Guillaume.
A3/1, les Dragons soutenus par les troupes de Broussier éliminent les miliciens désorganisés. La Garde aidée des Chasseurs à Cheval désorganise ses adversaires.
Face à la colonne française qui s’étire, les cosaques attaquent les groupes isolés dans les bois et éliminent un pion de traînards. Les cosaques passent déjà le gué, leur artillerie écrase Guillaume qui succombe. Platov se dirige vers une unité affaiblie pour tenter de la réorganiser.
Malgré les pertes, les Français progressent, il faut absolument les rattraper et gêner au maximum leur mouvement.

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Tour 7 :
3-1 Les Français conservent l’initiative.
Eugène déploie de l’artillerie, les chasseurs soutenus par la Garde détruisent les miliciens restant autour du village. D’Ornano tente de réorganiser les Dragons, 5, c’est bon. Sivray se repose dans le village, Almeras se rapproche d’Eugène. Celui-ci a envoyé Pino, la brigade Dembrowski et de l’artillerie attaquer les Cosaques qui ont passé le gué : ceux-ci esquivent et repassent sur l’autre rive de la Vop. A 2/1 les Cosaques n’ont pas esquivé la charge de la Garde Royale, mal leur en a pris, 4+2, ils reculent.
La Milice de Moscou se retranche et envoie les paysans dans la forêt pour barrer la route à Jérôme ; Platov concentrent son artillerie et fait partir en déroute les cavaliers de la garde, les fantassins se retrouvent seuls au nord, les Cosaques chargent les Chasseurs à Cheval épuisés et les éliminent (+1PV).

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Tour 8 :
6-2 les Russes prennent l’initiative. Platov concentre toute son artillerie et ses troupes sur Pino près du Gué qui recule avec courage, ses Cosaques ne subissant pas les ZdC de l’infanterie s’en prennent aux traînards (2 éliminations) et à la Garde Royale en déroute qui est anéantie.
Mais Lecchi fonce vers Fomino avec la Garde pour s’emparer du point clé ; derrière lui Sivray, protégeant les traînards, la brigade Alméras commandée par Guilleminot, Eugène retranchant l’artillerie dans le village (5 au d6) de Saprykino, …et Pino, l’héroïque Pino qui avec un 4+1-2 dispose lui aussi de quelques pièces.
D’Ornano charge les Cosaques qui menacent les flancs de la colonne, mais ils esquivent. Plus au nord, la Garde désorganise les miliciens, sur le point de craquer…

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Tour 9 :
3-1 les Français arrachent l’initiative !!!! C’est un signe. Tout le monde marche désespérément vers Saprykino, seul espoir dans ces étendues parsemées de mort. Eugène met de nouveau sont artilelrie en batterie, Pino échoue…..à quelques mètres du bol de sangria, des traînards en plus. D’Ornano maintient les cosaques à distance en les chargeant, mais le fait qu’ils esquivent l’entraîne toujours un peu plus loin du reste ddu IVe Corps. Ouf ! Lecchi s’empare de Saprykino, 6PV !!!
Platov espère encore rattraper les Français, ses cavaliers foncent vers l’ennemi. D’Ornano est encerclé, paysans et cosaques se jettent sur ses Dragons, à 13/2 6 au dé+2, il tombe sous les coups, et ses cavaliers sont massacrés ; la France perd un grand serviteur. Dans le même temps Pino a dû reculer vers Eugène sous les tirs ennemis, et abandonner un pion de traînards.

Tour 10 :
6-5, malheureusement les Russes peuvent encore frapper les premiers. Pour les Cosaques c’est la curie, ils chargent sur tout ce qui bouge. Sivray parvient à se mettre en carré, Guilleminot avec Sivray aussi, mais les Cosaques sont pêts à tirer avec leurs canons, Eugène, au cœur des troupes de Pino en formation défensive tente de galvaniser ses hommes. Avec un 9 (5+2+2), Guileminot voit ses hommes désorganisés, et recule, éliminant un pion de Stragglers ; le 1 du 2e tir est sans effet. Malgré un 2e 1, les troupes d’Eugène doivent reculer, impossible, elles sont désorganisées, l’artillerie éliminée et remplacée par des traînards.
Le corps à corps est terrible : 3/1, 6, malgré Courage, Dombrowski est éliminé, ne pouvant partir en déroute sans traverser des ZdC. Pinot est éliminé, Eugène survit. Sivray résiste et recule d’1 hex face aux charges cosaques.
Broussier avec Sivray et des Stragglers réussit un test de moral et sort de la carte. Lecchi sort.

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Officiellement :
Russes : 12 unités françaises et chefs éliminés, 5 pions artillerie détruits = 17PV
Français : 6PV pour Saprykino conquis, 1PV pour 1 pion Stragglers conservé, 4PV pour 2 chefs et 2 unités sortant de la carte
17/11, c’est une victoire mineure pour le Russe.

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Les conditions de victoires sont assez particulières : le but des Russes est de détruire, l’anéantissement du IVe Corps assure une victoire majeure, ici, il fallait faire 22 PV (le double), ou perdre moins d’unités.
J’ai joué avec une règle optionnelle ajoutant une unité d’artillerie en plus aux Cosaques ; 30 canons pour 3000 cavaliers (je ne compte pas les milices) c’est sûrement trop. A l’opposé, le Français possède une centaine de canons mais n’a pas su les mettre en batterie.
Le passage du gué a été rédhibitoire, toute la cavalerie désorganisée et bp de pertes, comme historiquement. En revanche, je pense que j’ai mal joué les Français, oublié les bonus/malus de certaines règles, mais c’est toujours pareil, dans le feu de l’action…on fait ce qu’on peut, d’autant qu’il faut rédiger le CR en même temps. J’ai aussi mal dosé les charges des cosaques.

J’ai aimé : la course poursuite, le délitement des Français, toute l’énergie que l’on met à essayé de sauver le moindre pion ; j’aurais sûrement dû d’ailleurs privilégier l’artillerie et les unités de combat, et laisser tomber chariots et traînards.
Je n’ai pas aimé : les tirs russes adjacents avec +2 et +2 sur mes carrés, engendrant automatiquement énormément de pertes ; je n’ai pas aimé non plus mes scores souvent faibles au d6 me faisant m’énerver. Les embouteillages ont nécessité bp d’attention pour gérer tous les points de règles.

Un grand merci à ceux qui ont eu le courage de me lire !
A bientôt pour de nouvelles aventures.

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