Vive le retro (et la hi-fi)
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Vive le retro (et la hi-fi)
Cela fait un bout de temps que je voulais causer des vieilleries qui font de la musique, les miennes en particulier, mais finalement pas que...
Il faut déjà donner quelques dates pour cerner un peu le sujet. Vu que le sujet est à la fois un peu technique, un peu culturel, et un peu historique, il me semble à la bonne place dans la partie "discussion générale"
En 1877, 4 brevets sont déposés au quatre coins de la planète industrielle de l'époque (c'est à dire, en France, aux USA, en Allemagne mais curieusement pas en Angleterre...).
En France, Charles Cros, poête et inventeur dépose un brevet pour son paléophone, un instrument permettant de graver des sons sur un cylindre (on savait déjà faire), puis de les lire (on ne savait pas encore faire) à l'aide d'une aiguile et d'une sorte de cornet qui amplifie le son provenant de la vibration de l'aiguille. Faute de moyens financiers, l'objet ne dépassera pas le stade de l'expérience unique... Emile Berliner, dont je reparlerai, et qui était alors aux USA, dépose un brevet concernant le microphone, utilisable notamment pour le téléphone, mais pas seulement. Toujours aux USA, Thomas Edison, la même année, non content d'avoir déjà inventé la lampe à incandescence (entre autre), se permet de mettre au point et déposer un brevet sur le gramophone, améliorant l'idée de Charles Cros. Enfin, en Allemagne, Werner Von Siémens dépose un brevet pour le premier haut-parleur moderne: une bobine actionnée par un électro-aimant, permettant d'agiter une membrane légère, et donc de produire du son selon la fréquence du courant traversant la bobine...
Les bases de l'industrie phonographique étaient jétées!
Quelques années plus tard, Emile Berliner met au point un système de gravure sur disque avec un sillon unique concentrique. Les disques étaient alors fabriqués en "shellac", matière assez ésotérique puisque obtenue à partir de la sécrétion d’un insecte de l’Asie du Sud-Est, de l’ardoise en poudre, un tout petit peu de lubrifiant de cire et une base de composé en coton proche du papier de Manille. Les disques d'abord conçus pour tourner à 90trs minute (3min de chanson pour 30cm de diamètre) ont finalement été standardisés à 78trs/min. Peu de temps après, Berliner fondera une maison de disque, la Berliner Gramophon,dont la filiale allemande deviendra la Deutshe Gramophon Gesellshaft. D'autres fabriquants de disques utiliseront un procédé de fabrication différent pour des disques incassables.
Peu à peu, le gramophone à rouleau de Thomas Edison, commercialisée par la RCA, se fera détroné au profit de ce support. J'en ai quelques uns à la maison, notamment la 5ème et la 6ème symphonie de Beethoven (6 disques par symphonie)...
Bref.
La grande guerre interrompt les progrès en matière de loisirs culturels, bien que dès le début du siècle Marconi mette au point la transmission par ondes courtes (et y gagne un prix nobel de physique en 1909). En 1922, il participe à la création de la BBC, et en 1932, il met au point un procédé de transmission par ondes ultra courte...La radio, et le spostes de radio, naissaient, second élément des futures châines hi-fi.
Dans le même temps, des progrès sont également réalisés dans la mise au point d'amplificateurs utilisant des tubes à vide pour amplifier le courant, et dans les hauts parleurs, où s'illustrent tout particulièrement Siemens en Allemagne pour la sonorisation des grandes manifestations viriles courantes à partir de1933, et Western Electric pour la sonorisation des salles de cinéma. Western Electric crééra pour l'occasion, en 1927, une société (ERPI) qui deviendra ensuite ALTEC, puis ALTEC LANSING à partir du rachat de la société JB Lansing en 1941 (laquelle reprendra ensuite son indépendance pour devenir JBL).
Mais dès les années 30, l'essentiel des découvertes qui formeront l'ossature de la HI-FI jusque dans les années 60 sont faites. On sait fabriquer des disques à partir de matrice, on sait amplifier grandement le minuscule signal électrique produit par l'aiguille dans le sillon des disques, et en matière de haut-parleurs, on sait à peu près tout ce qu'il y a savoir sur le sujet.
Chérie, met donc un disque
To be continued...(et j'ai pleins d'autres photos... )
Il faut déjà donner quelques dates pour cerner un peu le sujet. Vu que le sujet est à la fois un peu technique, un peu culturel, et un peu historique, il me semble à la bonne place dans la partie "discussion générale"
En 1877, 4 brevets sont déposés au quatre coins de la planète industrielle de l'époque (c'est à dire, en France, aux USA, en Allemagne mais curieusement pas en Angleterre...).
En France, Charles Cros, poête et inventeur dépose un brevet pour son paléophone, un instrument permettant de graver des sons sur un cylindre (on savait déjà faire), puis de les lire (on ne savait pas encore faire) à l'aide d'une aiguile et d'une sorte de cornet qui amplifie le son provenant de la vibration de l'aiguille. Faute de moyens financiers, l'objet ne dépassera pas le stade de l'expérience unique... Emile Berliner, dont je reparlerai, et qui était alors aux USA, dépose un brevet concernant le microphone, utilisable notamment pour le téléphone, mais pas seulement. Toujours aux USA, Thomas Edison, la même année, non content d'avoir déjà inventé la lampe à incandescence (entre autre), se permet de mettre au point et déposer un brevet sur le gramophone, améliorant l'idée de Charles Cros. Enfin, en Allemagne, Werner Von Siémens dépose un brevet pour le premier haut-parleur moderne: une bobine actionnée par un électro-aimant, permettant d'agiter une membrane légère, et donc de produire du son selon la fréquence du courant traversant la bobine...
Les bases de l'industrie phonographique étaient jétées!
Quelques années plus tard, Emile Berliner met au point un système de gravure sur disque avec un sillon unique concentrique. Les disques étaient alors fabriqués en "shellac", matière assez ésotérique puisque obtenue à partir de la sécrétion d’un insecte de l’Asie du Sud-Est, de l’ardoise en poudre, un tout petit peu de lubrifiant de cire et une base de composé en coton proche du papier de Manille. Les disques d'abord conçus pour tourner à 90trs minute (3min de chanson pour 30cm de diamètre) ont finalement été standardisés à 78trs/min. Peu de temps après, Berliner fondera une maison de disque, la Berliner Gramophon,dont la filiale allemande deviendra la Deutshe Gramophon Gesellshaft. D'autres fabriquants de disques utiliseront un procédé de fabrication différent pour des disques incassables.
Peu à peu, le gramophone à rouleau de Thomas Edison, commercialisée par la RCA, se fera détroné au profit de ce support. J'en ai quelques uns à la maison, notamment la 5ème et la 6ème symphonie de Beethoven (6 disques par symphonie)...
Bref.
La grande guerre interrompt les progrès en matière de loisirs culturels, bien que dès le début du siècle Marconi mette au point la transmission par ondes courtes (et y gagne un prix nobel de physique en 1909). En 1922, il participe à la création de la BBC, et en 1932, il met au point un procédé de transmission par ondes ultra courte...La radio, et le spostes de radio, naissaient, second élément des futures châines hi-fi.
Dans le même temps, des progrès sont également réalisés dans la mise au point d'amplificateurs utilisant des tubes à vide pour amplifier le courant, et dans les hauts parleurs, où s'illustrent tout particulièrement Siemens en Allemagne pour la sonorisation des grandes manifestations viriles courantes à partir de1933, et Western Electric pour la sonorisation des salles de cinéma. Western Electric crééra pour l'occasion, en 1927, une société (ERPI) qui deviendra ensuite ALTEC, puis ALTEC LANSING à partir du rachat de la société JB Lansing en 1941 (laquelle reprendra ensuite son indépendance pour devenir JBL).
Mais dès les années 30, l'essentiel des découvertes qui formeront l'ossature de la HI-FI jusque dans les années 60 sont faites. On sait fabriquer des disques à partir de matrice, on sait amplifier grandement le minuscule signal électrique produit par l'aiguille dans le sillon des disques, et en matière de haut-parleurs, on sait à peu près tout ce qu'il y a savoir sur le sujet.
Chérie, met donc un disque
To be continued...(et j'ai pleins d'autres photos... )
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
Quand je pense que de nos jours certains écoutent du mp3 sur une chaîne hi-fi.
Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le World Wide Web n'est pourtant que l'une des applications d'Internet.
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
Quel rapport entre la radio et la HI-FI ?
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
je suis fasciné par le hobby de Bébert !
c'est pas nouveau !
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Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
Moi je sais où elle l'a mettrait.Urial a écrit :J'aimerais bien voir ce que ferait la derniere fille avec une clef usb au lieu d'un disque geant
Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le World Wide Web n'est pourtant que l'une des applications d'Internet.
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
vu la taille d'une clef USB.....dans l'oreille?jagermeister a écrit :Moi je sais où elle l'a mettrait.Urial a écrit :J'aimerais bien voir ce que ferait la derniere fille avec une clef usb au lieu d'un disque geant
"il faut savoir demander beaucoup à son moteur, mais pas trop" Juan Manuel Fangio
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
Non.el_slapper a écrit :vu la taille d'une clef USB.....dans l'oreille?jagermeister a écrit :Moi je sais où elle l'a mettrait.Urial a écrit :J'aimerais bien voir ce que ferait la derniere fille avec une clef usb au lieu d'un disque geant
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
@ Jmlo la radio a à voir avec la HI-fi tout simplement parce que c'est une source musicale pouvant être relliée à un preampli-amplificateur et des enceintes.
Aux autres, je vous laisse faire mumuse avec vos clés USB, je reste attaché aux vinyles
A ne pas montrer aux enfants, et jag, range ta pelle....
[spoiler][/spoiler]
Et je n'ai pas causé non plus des bandes magnétiques...On sait enregistré le son avec des maoyens magnétiques depuis la fin du XIXème siècle.
Une petite citation d'un site spécialisé:
Pour l'histoire de quelques studios de légendes (tamla motown, stax record, sun studio, abbey road) et du studio "air studio" établie par un anglais dans l'île des caraïbes Montserrat de 1977 à 1989, je vous invite à vous rendre sur cette filière d'un autre forum (assez connu pour rassembler des amateurs d'enceintes anglaises et autres): http://www.ls3-5a-forum.com/phpBB3/view ... abbey+road
Bref...Et le vinyle dans tout ça?
En 1941, l'approvisionnement pour les matières premières nécessaires à la fabrication du shellac (le matériau des disques 78trs) fait défaut, en raison de difficultés passagères dans les communications entre les USA (entre autre) et le sud-est asiatique...
De ce fait, on se met à utiliser aux Etas-Unis un matériau issu du pétrole, le polychlorure de vynile (PVC) pour fabriquer des galettes noires. On commence à parler de V-Discs.
Juste après la guerre (1946), le format 33trs/min va peu à peu s'imposer, d'abord à l'initiative de Columbia qui commercialise ses premiers 33trs en 1948, très très vite suivi par les autres labels (j'ai des disques du label archiv chez moi qui datent de 1950, ce sont mes plus vieux disques je crois). Ce format 33ts/30cm (dit long Play) permettant d'écouter sur un seul disque (mais deux faces) de 40 à 50 min de musiques coexiste avec un format réduit de 25cm (toujours en 33trs) et le 45trs apparaît également, sur des disques de 17cm, dont une face dure environ 5min, ce qui permet 2 titres par face (les titres à l'époque sont assez court, 2min à 2min30).
A l'époque, on utilise principalement des "picks up", petites valises comprenant un tourne disque, un petit amplificateur intégré à lampe, et dans le couvercle, un haut parleur unique "large bande" c'est à dire couvrant l'essentiel du spectre sonore. C'est l'ancêtre (assez lointain) des soundmachine des années 80...
Toutefois, la gravure sur disque vinyle présente un inconvénient (voire plusieurs), du fait de l'étroitesse du sillon. A l'époque, la gravure est verticale (sur le côté du sillon) avant de devenir, avec l'avènement de la stéréo dans les années 50, horizontale. Mais cette gravure verticale ne permet qu'imparfaitement de retranscrire d'une part la dynamique de la musique (les écarts entre les forte et les piono), d'autre part l'ensemble du spectre sonore, du moins celui qui est audible en théorie (qui est fixé arbitrairement à une plage de fréquence entre 20hz et 20 000hz, ce qui est énorme).
De ce fait, il existe une différence très importante entre ce que l'on entendrait en amplifiant le signal sonore provenant de la lecture d'un disque de manière linéraire (toutes les fréquences sont reproduites avec le même gain) et la réalité. Il a donc été nécessaire, assez tôt, de mettre en place dans les préamplificateurs pour tourne disque une correction de certaines fréquences du signal correspondant au mode de gravure du disque. Là où c'était un peu ballot, c'est que chaque label avait sa propre manière de graver, avec des différences audibles. Pour les principales, il s'agissait essentiellement des disques RCA, Columbia et Decca. Les appareils américains fabriqués à la fin des années 40 ou dans les années 50 par les constructeurs (scott, the fisher, pilot, heathkit etc...) avaient donc plusieurs correcteurs de gravure spécifiques pour certains labels. la correction de gravure propre à Decca (pour le disques FFrr) se retrouvait logiquement disponible sur le matériel britannique, les picks up fabriqués par decca, ou le matériel quad.
Bref, déjà la guerre des formats, les label étant (déjà) rattachés à des fabriquants de matériels quand ils ne leur appartenaient pas.
Voici par exemple de ma petite collection un coffret Decca d'un opéra de wagner (l'une des plus belles interprétations de Lohengrin) avec la mention FFrr (pour full frequency range recording)...nécessitant en théorie une correction de gravure decca spécifique (mais elle très proche d'une correction de gravure RIAA ordinaire, c'est très très audible )
Il a fallu attendre la fin des années 50 pour que tout le monde se mette d'accord sur une correction de la courbe de réponse fixée par la record industry association of américa, que tout le monde appelle "correction RIAA" ou "norme RIAA"
Les corrections de courbes, tout un programme...
To be continued
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A ne pas montrer aux enfants, et jag, range ta pelle....
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Et je n'ai pas causé non plus des bandes magnétiques...On sait enregistré le son avec des maoyens magnétiques depuis la fin du XIXème siècle.
Une petite citation d'un site spécialisé:
mais les développements décéisifs sont apparus dans les années 30 en Allemagne, lorsque BASF s'allie avec téléfunken pour metre au point à la fois les bandes et les magnétophones. La technique se perfectionne aux USA après-guerre (1946-1948) grâce à Ampex, et au chanteur Bing Crosby qui aura des exigences particulières en la matière. le magnétophone moderne est né. Les studios d'enregistrement vont perfectionner la chose notamment durant les années 60, avec le matériel Studer et les enregistrements sur 4 pistes séparées (dont Jimmy Hendrix a été l'un des premiers utilisateurs), puis 8 pistes, 16 pistes etc...En 1898-1899, Valdemar Poulsen dépose une demande de brevet pour la construction d'un appareil qu'il appelle Télégraphone. Ce premier Télégraphone de Poulsen diffère beaucoup par son aspect des magnétophones actuels car il était une sorte de copie magnétique du phonographe. Sur un cylindre entraîné régulièrement par un petit moteur électrique, étaient enroulés des spirales serrées de fil d'acier d'une épaisseur de 0,5 à 1 mm. Contre ces spires s'appuyait un électro-aimant dont l'entrefer était logé de façon transversale. Le principe de l’enregistrement magnétique a donc été non seulement connu, mais encore utilisé, par le télégraphone dès 1899.
Pour l'histoire de quelques studios de légendes (tamla motown, stax record, sun studio, abbey road) et du studio "air studio" établie par un anglais dans l'île des caraïbes Montserrat de 1977 à 1989, je vous invite à vous rendre sur cette filière d'un autre forum (assez connu pour rassembler des amateurs d'enceintes anglaises et autres): http://www.ls3-5a-forum.com/phpBB3/view ... abbey+road
Bref...Et le vinyle dans tout ça?
En 1941, l'approvisionnement pour les matières premières nécessaires à la fabrication du shellac (le matériau des disques 78trs) fait défaut, en raison de difficultés passagères dans les communications entre les USA (entre autre) et le sud-est asiatique...
De ce fait, on se met à utiliser aux Etas-Unis un matériau issu du pétrole, le polychlorure de vynile (PVC) pour fabriquer des galettes noires. On commence à parler de V-Discs.
Juste après la guerre (1946), le format 33trs/min va peu à peu s'imposer, d'abord à l'initiative de Columbia qui commercialise ses premiers 33trs en 1948, très très vite suivi par les autres labels (j'ai des disques du label archiv chez moi qui datent de 1950, ce sont mes plus vieux disques je crois). Ce format 33ts/30cm (dit long Play) permettant d'écouter sur un seul disque (mais deux faces) de 40 à 50 min de musiques coexiste avec un format réduit de 25cm (toujours en 33trs) et le 45trs apparaît également, sur des disques de 17cm, dont une face dure environ 5min, ce qui permet 2 titres par face (les titres à l'époque sont assez court, 2min à 2min30).
A l'époque, on utilise principalement des "picks up", petites valises comprenant un tourne disque, un petit amplificateur intégré à lampe, et dans le couvercle, un haut parleur unique "large bande" c'est à dire couvrant l'essentiel du spectre sonore. C'est l'ancêtre (assez lointain) des soundmachine des années 80...
Toutefois, la gravure sur disque vinyle présente un inconvénient (voire plusieurs), du fait de l'étroitesse du sillon. A l'époque, la gravure est verticale (sur le côté du sillon) avant de devenir, avec l'avènement de la stéréo dans les années 50, horizontale. Mais cette gravure verticale ne permet qu'imparfaitement de retranscrire d'une part la dynamique de la musique (les écarts entre les forte et les piono), d'autre part l'ensemble du spectre sonore, du moins celui qui est audible en théorie (qui est fixé arbitrairement à une plage de fréquence entre 20hz et 20 000hz, ce qui est énorme).
De ce fait, il existe une différence très importante entre ce que l'on entendrait en amplifiant le signal sonore provenant de la lecture d'un disque de manière linéraire (toutes les fréquences sont reproduites avec le même gain) et la réalité. Il a donc été nécessaire, assez tôt, de mettre en place dans les préamplificateurs pour tourne disque une correction de certaines fréquences du signal correspondant au mode de gravure du disque. Là où c'était un peu ballot, c'est que chaque label avait sa propre manière de graver, avec des différences audibles. Pour les principales, il s'agissait essentiellement des disques RCA, Columbia et Decca. Les appareils américains fabriqués à la fin des années 40 ou dans les années 50 par les constructeurs (scott, the fisher, pilot, heathkit etc...) avaient donc plusieurs correcteurs de gravure spécifiques pour certains labels. la correction de gravure propre à Decca (pour le disques FFrr) se retrouvait logiquement disponible sur le matériel britannique, les picks up fabriqués par decca, ou le matériel quad.
Bref, déjà la guerre des formats, les label étant (déjà) rattachés à des fabriquants de matériels quand ils ne leur appartenaient pas.
Voici par exemple de ma petite collection un coffret Decca d'un opéra de wagner (l'une des plus belles interprétations de Lohengrin) avec la mention FFrr (pour full frequency range recording)...nécessitant en théorie une correction de gravure decca spécifique (mais elle très proche d'une correction de gravure RIAA ordinaire, c'est très très audible )
Il a fallu attendre la fin des années 50 pour que tout le monde se mette d'accord sur une correction de la courbe de réponse fixée par la record industry association of américa, que tout le monde appelle "correction RIAA" ou "norme RIAA"
Les corrections de courbes, tout un programme...
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
Ce topic va connaître un gros succès.
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
Un AAR Thirty Year War romancé :
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
je serais bien intéressé par la "magnétophonie" vintage
y a t'il un marché pour cela ?
Quid de la durabilité du support ?
( peux t'on trouver des bandes de plus de 50 ans encore lisibles )
y a t'il un marché pour cela ?
Quid de la durabilité du support ?
( peux t'on trouver des bandes de plus de 50 ans encore lisibles )
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
En fait les bandes fabriquées depuis les années 50 sont lisibles par les appareils modernes (fabriqués jusque dans les années 80)n à condition d'avoir la bonne vitesse et le bon nombre de pistes. J'ai trois magnéto 4 pistes à la maison (un par décennie, année 50, 60 et 70 ), et j'ai pulire des bandes datant du début des années 50 sur le plus récent (un teac). Mais dans ce domaine, les magnétophones revox tiennent le haut du panier, construits comme des chars d'assaut, et s'ils sont bien entretenus et réparés, ils fonctionnent très bien. Il faut juste faire attention à la vitesse de défilement (certains appareils n'ayant que certaines vitesses) et au nombre de pistes (2 ou 4 pour simplifier).
La décennie qui me passionne le plus est celle qui va de 1955 à 1965, c'est une période magique durant laquelle ont été fabriquée les appareils qui sont maintenant classés dans la légende de la hi-fi. C'est aussi (et c'est pour cela qu'il s'agit d'une sorte d'âge d'or) le coeur des trente glorieuse, de l'Amérique innocente avant la défaite du Viet Namn, celle de John Ford et de Kohn Wayne, d'une Europe de l'Ouest reconstruite et d'une société de consommation qui va se mettre en place, mais qui n'est pas encore totalement là, de beaucoup d'espoir dans l'avenir. Les soviétiques envoient un homme dans l'espace, les américains envoient des hommes sur la Lune 7 ans plus tard.
La télévision fait son entrée dans les foyers américains...
D'un point de vue musical, la période est en outre des plus riches, Elvis enregistre son premier vrai tube, That's all right mama, en 1954, que l'on peut dater comme le premier titre "rock'n'roll", et le reste suivra avec des chanteurs blancs ou noir, puis les folles sixties britanniques, et en France Salut les Copains et les radio crochet.
Du point de vue de l'industrie des disques, c'est durant cette période que l'on met véritablement au point l'enregistrement stéréo, au point que les premiers disques stéréo seront vendus avant que l'ion ait vraiment commercialisé les chaînes stéréo...de prestigieux labels vont alors faire des enregistrements de référence. Archiv, une division de Deutsche Gramophon Gesellashaft, enregistre de la musique ancienne et baroque depuis 1950, et deux labels d'enregistrements devenus légendaires font leur entrée, le label mercury living présence et le label RCA living stéréo...
Mais le label Ivy stéréo, ça devait être bien aussi
Il faut dire que la stéréo, c'est...comment dire, comme l'amour? (les publicitaires ne connaissent pas de limite)
Pour le matos, McIntosh, fondée par Monsieur MacIntosh, sort un bloc mono qui restera dans l'hitoire, le mc30, avec un look à tomber par terre, chassis chromé, lettres gothiques, mais surtout un taux de distorsion exceptionnel pour l'époque. On trouvait cet engin qui envoie 30w poussé à fond dans les salles de cinama, les salles de spécatcles, et chez quelques particuliers...Le préampli qui peut llui être associé est d'abord le C4, puis le C8. Pour la stéréo il en faut deux, et McIntosh sortira trois préamplificateurs stéréo à tube d'excellente qualité, le C11, le C20, puis le C22.
Les japonais en raffolent, et ces matériels sont hors de prix actuellement...
Plus tard, McIntosh sortira également le Mc40 (40w) puis le Mc75, avant de passer aux blocs d'amplifications stéréo à tube, les mc225, mc240 et le plus puissant, le mc275 (qui coûte un bras, mais dont les japonais raffolent toujours)
Saul Marantz, un homme de 40 ans (il est né en 1911) fabrique dans son garage à New York son premier matériel audio, le model 1, en 1952. Il enchaînera ensuite les réels réussites techniques et commerciales:
Une paire de model 1 avec l'adaptateur stéréo
Les mêmes avec une paire d'ampli mono model 2
Les japonais en raffolent
Pour en avoir écouté, cependant, je peux certifier que ça fonctionne plutôt mieux que très bien. ce jour là, il y avait aussi des voix du théâtres ALTEC (mais aussi des gros pavillons western electric des années 30 et des super tweeter JBL). Ces formidables enceintes ont été créées en 1955 par Altec lansing, qui développe alors une gamme d'enceintes professionnelles pour toutes les tailles de théâtres et cinéma. Dans un intérieur "normal", c'est plus difficile à loger, mais certains s'y adonnent...évidemment, on peut aussi repeindre les encientes si le noir mat ne convient pas à madame
ces enceintes (comme la plupart de leurs contemporaines à usage professionnel) ont un rendement très élevé, de l'ordre de 100db/w à 1m...et donc avec un amplificateur de 20 à 30w, on peut faire beaucoup beaucoup de bruit...
Durant cette décennie magique, Thorens met au point et fabrique une table de lecture (tourne disque) également exceptionnelle qui laissera tous ses concurrents sur place, la td124, commercialisée à partir de 1958, mais on en reparlera. De l'autre côté de la Manche, Garrard sortira son modèle 301, dans la version grise à graisse (la blanche à huile sortira plus tard).
Shure déposera un brevet pour les cellules à aimant mobile, et Ortofon (société danoise) sortira sa célèble SPU (pour stéréo pick up) en 1959, première cellule à bobine mobile, avec un transformateur spécifique qui lui est associé. C'est un peu compliqué, mais on en reparlera aussi. Elle était proposée dans trois version: la SPU G/T dans un porte cellule spécifique (le type G), la SPUA/T dans un autre porte cellule adapté à certains bras, et la SPU sans porte cellule.
cette cellule est encore fabriquée, même si elle n'a plus été commercialisée en Europe durant les années 70. Les japonais ont soutenus la demande durant cette période, et elle est disponible en Europe de manière courante à nouveau depuis une grosse trentaine d'année. Au Japon, Denon sort la DL103 (également toujours fabriquée et catalogue Denon) en 1962!!!
En Angleterre, un génial fabriquant de matériel invente les premiers panneaux électrostatiques, qui sont des enceintes sans haut-parleur, en 1957. Ce sont les ESL57 de la société QUAD, qui resteront très longtemps au catalogue, malgré d'autres nouveaux modèles (comme les esl63 puis les esl2505), mais ça aussi on en reparlera...
Toujours en Angleterre, en 1959, SME, spécialié dans la mécanique de précision, commercialise à partir de 1959 son bras de lecture SME, dans une version 9" (12" aux normes américaines) et dans une version 12" (16" aux normes américaines).
Ce bras, par les différentes possibilités de réglage qu'il offrait à l'époque, était absolument révolutionnaire. Il fonctionne très bien avec les cellules SPU.
En 1957 également, la société JBL fabrique et commercialise un système d'enceinte stéréo appelé Parangon, qui est une sorte de buffet dans lequel se logent les enceintes, proprement fabuleux. J'en a vu partir un il n'y a pas très longtemps sur la baie à plus de 10 000 € et il se raconte que le général de Gaulle en avait un à Colombey.
Enfin, en Allemagne, au début des années 60, l'équivalent de l'AFNOR allemand (DIN) met au point une norme pour déterminer si un métariel est "haute fidélité" ou non, la norme DIN 45500.
Un préamplificateur marantz se cache sur cette image, sauras-tu reconnaître le modèle?
La décennie qui me passionne le plus est celle qui va de 1955 à 1965, c'est une période magique durant laquelle ont été fabriquée les appareils qui sont maintenant classés dans la légende de la hi-fi. C'est aussi (et c'est pour cela qu'il s'agit d'une sorte d'âge d'or) le coeur des trente glorieuse, de l'Amérique innocente avant la défaite du Viet Namn, celle de John Ford et de Kohn Wayne, d'une Europe de l'Ouest reconstruite et d'une société de consommation qui va se mettre en place, mais qui n'est pas encore totalement là, de beaucoup d'espoir dans l'avenir. Les soviétiques envoient un homme dans l'espace, les américains envoient des hommes sur la Lune 7 ans plus tard.
La télévision fait son entrée dans les foyers américains...
D'un point de vue musical, la période est en outre des plus riches, Elvis enregistre son premier vrai tube, That's all right mama, en 1954, que l'on peut dater comme le premier titre "rock'n'roll", et le reste suivra avec des chanteurs blancs ou noir, puis les folles sixties britanniques, et en France Salut les Copains et les radio crochet.
Du point de vue de l'industrie des disques, c'est durant cette période que l'on met véritablement au point l'enregistrement stéréo, au point que les premiers disques stéréo seront vendus avant que l'ion ait vraiment commercialisé les chaînes stéréo...de prestigieux labels vont alors faire des enregistrements de référence. Archiv, une division de Deutsche Gramophon Gesellashaft, enregistre de la musique ancienne et baroque depuis 1950, et deux labels d'enregistrements devenus légendaires font leur entrée, le label mercury living présence et le label RCA living stéréo...
Mais le label Ivy stéréo, ça devait être bien aussi
Il faut dire que la stéréo, c'est...comment dire, comme l'amour? (les publicitaires ne connaissent pas de limite)
Pour le matos, McIntosh, fondée par Monsieur MacIntosh, sort un bloc mono qui restera dans l'hitoire, le mc30, avec un look à tomber par terre, chassis chromé, lettres gothiques, mais surtout un taux de distorsion exceptionnel pour l'époque. On trouvait cet engin qui envoie 30w poussé à fond dans les salles de cinama, les salles de spécatcles, et chez quelques particuliers...Le préampli qui peut llui être associé est d'abord le C4, puis le C8. Pour la stéréo il en faut deux, et McIntosh sortira trois préamplificateurs stéréo à tube d'excellente qualité, le C11, le C20, puis le C22.
Les japonais en raffolent, et ces matériels sont hors de prix actuellement...
Plus tard, McIntosh sortira également le Mc40 (40w) puis le Mc75, avant de passer aux blocs d'amplifications stéréo à tube, les mc225, mc240 et le plus puissant, le mc275 (qui coûte un bras, mais dont les japonais raffolent toujours)
Saul Marantz, un homme de 40 ans (il est né en 1911) fabrique dans son garage à New York son premier matériel audio, le model 1, en 1952. Il enchaînera ensuite les réels réussites techniques et commerciales:
Une paire de model 1 avec l'adaptateur stéréo
Les mêmes avec une paire d'ampli mono model 2
Les japonais en raffolent
Pour en avoir écouté, cependant, je peux certifier que ça fonctionne plutôt mieux que très bien. ce jour là, il y avait aussi des voix du théâtres ALTEC (mais aussi des gros pavillons western electric des années 30 et des super tweeter JBL). Ces formidables enceintes ont été créées en 1955 par Altec lansing, qui développe alors une gamme d'enceintes professionnelles pour toutes les tailles de théâtres et cinéma. Dans un intérieur "normal", c'est plus difficile à loger, mais certains s'y adonnent...évidemment, on peut aussi repeindre les encientes si le noir mat ne convient pas à madame
ces enceintes (comme la plupart de leurs contemporaines à usage professionnel) ont un rendement très élevé, de l'ordre de 100db/w à 1m...et donc avec un amplificateur de 20 à 30w, on peut faire beaucoup beaucoup de bruit...
Durant cette décennie magique, Thorens met au point et fabrique une table de lecture (tourne disque) également exceptionnelle qui laissera tous ses concurrents sur place, la td124, commercialisée à partir de 1958, mais on en reparlera. De l'autre côté de la Manche, Garrard sortira son modèle 301, dans la version grise à graisse (la blanche à huile sortira plus tard).
Shure déposera un brevet pour les cellules à aimant mobile, et Ortofon (société danoise) sortira sa célèble SPU (pour stéréo pick up) en 1959, première cellule à bobine mobile, avec un transformateur spécifique qui lui est associé. C'est un peu compliqué, mais on en reparlera aussi. Elle était proposée dans trois version: la SPU G/T dans un porte cellule spécifique (le type G), la SPUA/T dans un autre porte cellule adapté à certains bras, et la SPU sans porte cellule.
cette cellule est encore fabriquée, même si elle n'a plus été commercialisée en Europe durant les années 70. Les japonais ont soutenus la demande durant cette période, et elle est disponible en Europe de manière courante à nouveau depuis une grosse trentaine d'année. Au Japon, Denon sort la DL103 (également toujours fabriquée et catalogue Denon) en 1962!!!
En Angleterre, un génial fabriquant de matériel invente les premiers panneaux électrostatiques, qui sont des enceintes sans haut-parleur, en 1957. Ce sont les ESL57 de la société QUAD, qui resteront très longtemps au catalogue, malgré d'autres nouveaux modèles (comme les esl63 puis les esl2505), mais ça aussi on en reparlera...
Toujours en Angleterre, en 1959, SME, spécialié dans la mécanique de précision, commercialise à partir de 1959 son bras de lecture SME, dans une version 9" (12" aux normes américaines) et dans une version 12" (16" aux normes américaines).
Ce bras, par les différentes possibilités de réglage qu'il offrait à l'époque, était absolument révolutionnaire. Il fonctionne très bien avec les cellules SPU.
En 1957 également, la société JBL fabrique et commercialise un système d'enceinte stéréo appelé Parangon, qui est une sorte de buffet dans lequel se logent les enceintes, proprement fabuleux. J'en a vu partir un il n'y a pas très longtemps sur la baie à plus de 10 000 € et il se raconte que le général de Gaulle en avait un à Colombey.
Enfin, en Allemagne, au début des années 60, l'équivalent de l'AFNOR allemand (DIN) met au point une norme pour déterminer si un métariel est "haute fidélité" ou non, la norme DIN 45500.
Un préamplificateur marantz se cache sur cette image, sauras-tu reconnaître le modèle?
« Je viens en paix, mais si vous me baisez, je vous tuerai tous »
Gal Mattis - (futur) secrétaire à la défense du (futur) Président des Etas Unis d'Amérique Donald Trump
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
C'est un GS Model 90...Bébert a écrit : Un préamplificateur marantz se cache sur cette image, sauras-tu reconnaître le modèle?
Blague à part c'est très intéressant !
- griffon
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Re: Vive le retro (et la hi-fi)
oui !
je me souviens feuilleter les journaux de passionés
qui fabriquaient leurs chaines en kit avec plus ou moins de bonheur
tout cela a été balayé par les journaux de micro informatique
ou l'on te filait des listings a entrer dans ton "commodore" !
je me souviens feuilleter les journaux de passionés
qui fabriquaient leurs chaines en kit avec plus ou moins de bonheur
tout cela a été balayé par les journaux de micro informatique
ou l'on te filait des listings a entrer dans ton "commodore" !
SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien