1780-1809 Mare Nostrum
L'empereur décide d'achever la reconquête du bassin méditerranée, ce qui nous met directement en conflit avec :
- la France, encore redoutable
- l'Aragon, peu dangereux mais incommode puisque les 3/4 de ses provinces se situent en Afrique Equatoriale
- la Castille, bien amortie par les précédentes guerres.
Malheureusement, le jeu des alliances nous confronte à quelques noix, molles, mais de vraies noix tout de même :
- l'Autriche, alliée à la France et donc l'armée reste une menace.
- La Pologne, qui débouche sur les Balkans et la Crimée
- L'angleterre, à la flotte importante
- le Portugal, lui aussi bien flotté.
L'empereur décide de s'occuper d'abord de l'adversaire le plus proche, la France. Allié à l'Autriche, c'est un adversaire puissant et redoutable, malgré son boutage hors d'Italie. L'idée, l'objectif de cette guerre, est d'
améliorer notre frontière de revers en battant l'Autriche et lui prenant le Steiermark ainsi que Salzbourg, puis de nous retourner contre la France et s'emparer de la côte d'Azur.
Notre fer de lance est l'armée de cuirassiers à cheval, forte de 96 000 cavaliers. Sa mission sera de balayer très en avant du front les armées ennemies, à charge ensuite à l'infanterie d'occuper le terrain.
La guerre qui s'ensuivra restera dans les annales comme
la grande boucherie de 1783. En un an, plus de 300 000 de nos sujets, parmi lesquels la fine fleur de la noblesse, périra, non pas tant sous les coups de l'ennemi que du fait de l'attrition que le rassemblement de telles masses devait immanquablement provoquer.
Les victoires n'y firent rien :
devant un tel carnage, la population se révolta en masse alors même que nos armées campaient au pied de pyrrénées, sous les murailles de Lyon et sous les contreforts des monts de Bohême
Nous signâmes une paix certes très honorable, nous livrant le contrôle de la forteresse de Berne (niveau 6) et de l'ensemble de la côte d'Azur et parvînmes à nos objectifs. Mais au prix d'une anarchie durable qui ne fut résorbée qu'en 1789.
Nous profitons du temps qui nous est imparti pour réorganiser l'armée :
- les 96 000 cavaliers sont dispersés aux quatre coins de l'empire, à l'exception d'une force de 55 000 d'entre enxu.
- du coup, l'infanterie en charge du maintien de l'ordre est rappatriée en italie du Nord.
- de nouvelles troupes sont engagées, portant notre force à plus de 360 000 hommes.
Les guerres seront bien moins tactiques, mais nous espérons que cette diversions permettra de limieter nos pertes par attrition.
Notre objectif suivant est tout trouvé : l'Espagne et l'Aragon, alliés indéfectibles. Mais, auparavant, il semble bon d'achever la conquête de l'Italie par la prise de Mantoue et de Frioul. la mise en garde de la Pologne et de la Perse n'est que pécadille et nos armées triompheront de l'ennemi dans une guerre éclair.
Nous voilà en 1790 aux portes de l'Espagne. Plus de 150 000 hommes participeront directement aux opérations. La péninsule ibérique sera submergée par les armées romaines et une nouvelle victoire-éclaire semblait se dessiner...mais :
- Le portugal, allié de l'Espagne et solidement retranché derrière des fortifications de niveau 5 ou 6 mobilise de nombreuses forces pour s'en emparer
- l'Aragon n'est pas le chef de l'Alliance, mais c'est la castille. Or, les 3/4 de ses terres sont en Afrique. Pour le forcer à relâcher Barcelonne (66% de points de victoires), il faut nous emparer de tout cet immense territoire, tâche dévolue à des forces trop faibles : 2 armées, qu'épauleront une troisième venue depuis la péninsule.
- De même notre sécurité impose de réduire les points de résistance castillans au Sénégal et en Mauritanie, ce qui prendra du temps.
- La flotte anglo-portugaise nous infligea durant ce conflit notre seul échec cuisant en nous coulant pas moins de 20 vaisseaux trois ponts, bridés par notre infériorité en technologie navale. Les 50 galions basés à Gibraltar leur restent heureusement dissuasifs.
-
Il fallu donc attendre 1807 pour que soit signée la paix et la Mare Nostrum pratiquement (à l'exception de la Sardaigne) reconstituée !
La réorganisation de l'armée a porté ses fruits : l'usure de guerre à son plus bas niveau, les pertes minimes. Elles nous permettent d'envisager une nouvelle guerre contre la France et l'Autriche. guerre triomphale et qui porte nos armes jusque dans la manche et nos frontières sur le Rhin. L'Alsace, pièce maîtresse dans l'échiquier européen, repasse sous notre contrôle.
Voici l'empire en 1809 :
Bientôt la fin...de toute façon le badboy dépasse les 50 !