GRRAnada !

univerzz
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GRRAnada !

Message par univerzz »

[align=center]GRAAnada (ou un AAR de Grenade)[/align]


Un AAR de Grenade, pourquoi ?

1. Pourquoi pas ?
2. Parce qu’il n’y en a pas (du moins je crois).
3. Parce qu’un pays musulman avec la tech. latine doit être essayé selon moi :)

Les objectifs:

1. S’amuser.
2. Survivre.
3. Faire la Reconquista à l’envers (ou la défaire si tu préfères).
4. On verra bien après mais avec les cultures arabe, berbère et castillane et un voisin comme le Portugal, il doit y avoir des possibilités.

Question technique : AGCEEP 1.37 deluxe (version FR), IA faible, mode difficile.

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La situation de Grenade en 1419 :

Depuis maintenant 400 ans, les musulmans sont peu à peu chassés de la péninsule ibérique. L’Emirat de Cordoue, le premier, dû céder des terres sous les coups normands vers 800. Le Califat de Cordoue, ensuite, permit à la jeune Castille et au Léon de s’étendre encore au sud vers l’an 1000. Vers 1100, ce sont encore les coups de butoir du Léon, de la Castille et de l’Aragon sur l’Empire des Almoravides qui permettent la naissance du Portugal. Ce dernier n’hésitera pas à s’étendre plus au sud en prenant des terres au royaume des Almohades vers 1200, emboîtant le pas de ces chiens castillans et aragonais.

Désormais, seul l’état de Grenade subsiste en Europe, résistant encore et toujours aux infidèles. Pourtant la marge de manoeuvre de l’Emir reste faible : le tribut imposé à nos frères musulmans est lourd et accentue le mécontentement des Cids qui possèdent de moins en moins de terres et se trouvent dans l’obligation de vivre de pillages et autres mises à sac.
Et que dire de la population, qui voit ses frères réduits en esclavage par des chrétiens sales et incultes, et qui ne manquent pas une occasion d’afficher leur mépris envers la splendeur culturelle musulmane ?


[align=center]Image[/align]

Mais l’heure de la revanche a sonné ! Nos frères marocains sont las de subir les raids portugais sur la ville de Tanger. L’alliance du sud comprend le Maroc, Tlemcen et déjà la Tunisie semble vouloir s’y joindre.

[align=center]Image[/align]

Le jeune Muhammad VIII (le petit), décide de voir là une occasion unique de venir en aide à ses frères sunnites d’Andalousie et de Murcie : le premier janvier 1419, la vassalisation d’avec Castille est rompue.
N’ayant ni flottes, ni chefs compétents, le jeune Emir rejette l’avis de ceux qui prônent la guerre contre le Maroc pour tenter de prendre les portugais de vitesse. Si le contrôle du détroit doit être maintenu sous domination arabe , ce sera par des chemins détournés … .
Cette décision ne manque pas de provoquer la colère du clan des Banu Al-Sarraj, qui, profitant du mécontentement passager provoqué par la réforme centralisatrice de février, entrent en politique, tuent le vizir Ali al-Amin et incitent à la révolte à Gibraltar (-1 en stab, +2 de RR pour 12 mois, -1 de taxe sur la province).

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La puissante … hum … enfin, l’armée de Grenade se met donc en route pour mater les insurgés et sauver le bailli nouvellement nommé du pal.

[align=center]Image[/align]
Juin 1419-sept 1423 : première guerre ibérique.

En mai, le Portugal signe une alliance avec son voisin castillan, saisissant la chance de nous rapprocher de l’alliance du sud, nous déclarons la guerre à la Castille le premier juin 1419 : la nouvelle mettra 2 semaines à arriver au Tlemcen, qui nous enverra immédiatement un messager, porteur d’une proposition d’alliance, celui mettant à son tour 2 semaines pour traverser le détroit et imposer aux chrétiens cette évidence : les peuples de l’Islam n’accepteront plus que leurs terres soient ainsi souillés !

Affolés par la colère de Grenade, les portugais préfèrent dénoncer leur alliance ; cependant, rapidement pris de remords, ces lâches en créeront une nouvelle 1 semaine plus tard, entraînant les castillans dans leur guerre contre nos frères du sud. Mais, le mal (ou plutôt le bien) était fait : désormais nos 17000 hommes n’auraient qu’à combattre que (enfin que quoi :) ) 35000 oppresseurs castillans tandis que ceux-ci s’affronteront la totalité des membres de nos alliances.

Après les mots doux échangés par les émissaires et autres ambassadeurs, les hostilités peuvent enfin commencer sur le terrain, se ruant le province d’Andalousie, les 17000 grenadins entament le siège de la ville, ne prenant au passage que le temps d’annihiler un petite armée de conscrits nouvellement crée. Peu après, le peu de soldats nouvellement levé sur notre maigre trésor à Gibraltar arrivent en renfort.
La réponse est immédiate : le 21 août, le gros de l’armée castillane assiège notre glorieuse capitale.

Mais Allah ne semblait pas décidé à abandonner ses glorieux défenseurs : le Portugal, dont les forces d’invasion s’étaient faites laminées les unes après les autres par nos frères de l’alliance de sud, signe, le 19 décembre une paix de 84 ducats en faveur de nos amis Marocains et de Tlemcen, désormais l’alliance de Grenade est unie, en guerre, face un seul ennemi : la Castille !

Si la traversée du détroit est toujours rendue extrêmement difficile et aléatoire du fait de la flotte castillane qui, plus nombreuse, arrive souvent à prendre le dessus sur celle de nos frères, il n’est est pas moins que de plus en plus de nos alliés tunisiens arrivent à traverser le bras de mer pour débarquer quelques corps d’armée sur notre sol. A tel point que, profitant du besoin de ravitaillement d’une flotte castillane suite à une défaite contre les marines tunisiennes et de Tlemcen, 14000 hommes de l’alliance du sud réussiront à faire jonction à Gibraltar au cours de l’année 1420.

Mieux, l’Andalousie tombe le 22 janvier de l’année suivante (1420 donc), l’armée de Grenade incorpore donc le régiment de Gibraltar et part pour la province d’Extrada mura pour à nouveau combattre un régiment de conscrits castillans; l’ennemi souffrirait il à ce point de l’attrition dans son siège de notre capitale pour qu’il lui soit constamment nécessaire de puiser dans la jeunesse de son pays ?
Hélas, l’attrition est aussi le problème de l’Armée de Grenade dans cette pauvre province d'élevage; elle est donc aussitôt déplacé vers la capitale castillane : Tolède. Voyant l’armée castillane abandonner son siège pour affronter notre armée sous les murs de la ville, un mouvement est ordonné vers la province de Murcie, nous y arrivons le 28 avril et mettrons en pièce l’avant garde castillane le 30 juin.
Dans le même temps, les castillans retournent assiéger Grenade. Leurs mouvements nous empêchant de collecter normalement les taxes, nous souscrivons un emprunt pour maintenir le moral des troupes à son maximum.
Et enfin, les renforts de nos amis du sud se décident à quitter leur campement de Gibraltar pour s’attaquer au gros des troupes ennemis à Grenade. Le 19 octobre, la jonction est faite et, malgré la défaite et la retraite du 11 novembre vers Gibraltar, l’armée castillane et dans un état tel qu’elle ne peur espérer prendre la garnison de notre capitale sans renforts. HOURRA, la ville est sauvée et l’armée ennemie est à présent plus faible que la notre !!

Il s’agit d’en profiter pour rapidement en finir : depuis Gibraltar, l’armée de l’Emir, via l’Andalousie, retourne vers Tolède et y commence le siège le 27 mars 1421, après avoir, à nouveau, occis quelques conscrits bien imprudents.
Hésitant plus d’un mois, le reste du gros des troupes ennemis décide finalement de tenter de lever notre siège de sa capitale … et c’est une nouvelle victoire pour les guerriers d’Allah !! En ce jour du 3 mai 1421, l’armée castillane est vaincue, et seul subsistent quelques bandes armées, qui ont fort à faire avec les révoltes qui se lèvent à la suite de l’instabilité provoquée par le coup d’état d’Enrique d’Aragon.

Décidant de puiser sur les fonds procurés par notre emprunt, Muhammad fait lever une armée en Gibraltar. Cette dernière sera envoyée, dès la fin de sa mobilisation, en Murcie pour y commencer le siège.

Les champs de bataille étant sous notre contrôle, ,nous pouvons désormais utiliser nos diplomates pour resserrer nos liens avec nos alliés : des mariages royaux sont conclus avec Tlemcen et Maroc.

Etrangement, une crise politique survient le 6 janvier 1422. Elle fût vite oublié devant la prise de Tolède qui intervient 22 jours plus tard : la capitale ennemie était notre !! Sans prendre le temps de la mettre à sac dans les règles de l’art de la guerre, l’armée de Grenade, amputé d’un régiment (le régiment de Tolède) fit route vers Extrada mura pour y commencer le siège … le régiment de Tolède rejoignait celui de Gibraltar dans son siège de Murcie pour s’assurer que les maigres renforts qui échappaient aux rebelles ne traversent le fleuve pour lever nos campements.

LE 27 juin, malgré une révolte vite mâtée, Murcie se rendit à nos forces ; jonction fût faite entre le régiment de Tolède et celui de Gibraltar et le tout maintenu en garnison pour éviter une percée ennemie depuis ses provinces du nord.

Le 22 octobre, le plan secret de l’Emir fût découvert. Ayant remarqué que la colonie de niveau 1 des canaries ne disposait d’aucune défense, une galère avait été construite dans le plus grand secret pour y transporter une force d’assaut … malheureusement, la flotte castillane l’intercepta et la détruisit le 23 du même mois.

Le 30 décembre, Juan II nomme Alvaro de la Luna conseiller (-2 de stabilité, RR de 4 pour 12 mois), la peur gagne l’Etat de Grenade : Il nous faut en finir avec ce conflit avant que des forces nouvellement réunies sous la bannière de ce chef ne viennent nous empêcher de libérer nos frères sunnites.

Fort heureusement, le 27 mai 1423, Extremadura tombe !
Et, si par deux fois, la Castille rejette notre demande d’Andalousie et de moins de 200 ducats, c’est pour mieux nous offrir les provinces de Murcie et d’Andalousie le 4 septembre.

INCH ALLAH !!

Ces chiens de chrétiens se sont enfin soumis. Les roumis plient devant nos hommes ! Nos frères sunnites sont enfin libérés du joug des infidèles.

GLORIEUSE victoire ! Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Muhammad apprend que le cœur des populations musulmanes de la péninsule ibérique s’embrase : La conquête de Cordoue et la libération de sa belle mosquée des mains chrétiennes enflamme les espoirs des Grenadins de récupérer Al-Andalus. Que tremblent les chrétiens, nous réclamerons ce qui nous appartient : désormais l’Etat de Grenade considèrera les provinces suivantes comme nationales :

Tago perdu en 1147
Algarve perdu en 1249
Castilla perdu en 1085-1177
Valencia perdu en 1238
Toledo perdu en 1085-1212
Estremadura perdu en 1229
Aragon perdu en 1118
Baleares perdu en 1229 .
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Message par univerzz »

La fin de l’année 1423 fût douce dans l’Emirat : les poissons de Grenade, assaisonnés avec du sel de Murcie, étaient dégustés avec du vin andalou (enfin pour commerçants venus de la chrétienté) dans une vaisselle finement ouvragée de Grenade. Après que nos frères mamelouks nous aient fait rencontré des représentants de la lointaine Ormuz, nous pûmes marier une cousine avec un noble de cette contrée de la péninsule arabique, avec l’espoir d’en apprendre toujours plus sur le vaste monde dans un futur poche.

Hélas, dans la péninsule ibérique, les chiens chrétiens ne cessaient les attaques belliqueuses à notre égard : voulant châtier le pillage d’un de ses villages, un de nos nobles monta une expédition punitive en Algarve. Bien que des dédommagements étaient prévus dans nos accords, ces « croisés » saisirent cette peccadille pour nous déclarer la guerre (Vive le rechargements de Save !!).

Janvier 1424- août 1426: la deuxième guerre ibérique

Le premier janvier, le Portugal nous déclarait la guerre, entraînant la Castille dans le conflit : ces infidèles ne respectaient donc rien ? Une trêve négociée n’était elle pas sacrée ces les chrétiens ?

Le 16, l’armée de Grenade arrive en hâte en Andalousie, avec pour objectif de protéger le bailli nouvellement nommé à grand frais.

Ne voyant aucun Portugais en route vers notre territoire, mouvement est fait vers Extrada mura pour passer au cimeterre un détachement castillan formée, ce qui sera fait le 27 septembre.

Presque immédiatement, Alvaro de la Luna, qui était stationné à Tolède, fait route pour nous affronter. Informés par nos éclaireurs, le commandement s’affole : bien que plus nombreux que l’ennemi, les vivres manquent et la réputation du chef ennemi a traversé nos frontières.
Après avoir occis une tout nouveau faible corps ennemi, un repli tactique vers Tago est décidé.
Le 24 novembre, le combat contre les défenseurs de la capitale ennemie s’engage. Notre cavalerie, plus importante, nous apporte la victoire le 28.

C’est alors que nous pouvons constater la faiblesse des forces portugaises : l’impie est il donc à ce point prétentieux ?

Moins d’un an plus tard (juin 1426), la ville tombe, la troupe part pour l’Algarve, elle y défait une maigre armée ennemie et commence le siège en août.

Quelques renforts, sous doute venus des Açores, cette province située loin à l’ouest sur les cartes volées à l’amirauté de Tago, tentèrent bien de lever notre siège, sans aucun espoir de succès face à nos invincibles cavaliers. Dans sa grande miséricorde, Allah laissa quelques rescapés de la bataille retourner dans leur capitale pour y raconter le sort qui était fait aux ennemis de l’Emir.

Etrangement, les castillans n’avaient fait que maintenir leur force en garnison à Tolède, sans doute pour impressionner leur populace qui menaçait de se soulever à la suite de la rupture de la trêve. Pourtant, en janvier 1526, mis en confiance par ses victoires sur les sporadiques détachements de nos alliés qui avaient tenté de mettre le siège de sa capitale, Alvaro de la Luna décida finalement de s’attaquer à notre douce andalousie.
La course était lancée, elle fût remportée de justesse par notre armée et c’est avec soulagement que l’Emir accepta la paix proposée par le roi portugais : 6 ducats en plus de la province d’Algarve !

L’armée de Grenade arriva en Andalousie le 16 octobre : elle fût fêté comme il se doit par une population enthousiaste à l’idée de bénéficier des apports de la manufactures de navigation nouvellement conquise.

Situation politique et économique :

L’Emirat avait un équilibre économique des plus précaires : avant chaque échéance de notre emprunt, nous en souscrivions un autre pour éviter d’accumuler les dettes ; malgré tout l’inflation augmentait peu à peu et les fonds nous manquaient pour créer une nouvelle charge de bailli en Murcie.

Pire, en 1427, Muhammad IX prit le pouvoir, appuyé par les Banu Al-Sarraj. La contre-attaque immédiate du clan de Muhammad VIII (les Banu Bannigas) rassura la population e sa confiance dans le seul Emir légitime du pays (+1 stabilité, -2 RR pour 12 mois, + 1 en province taxe à Gibraltar).

Dans le même temps, un chef, Muhammad X (3-2-3) pris le contrôle de l’armée.

Malgré les changements de pouvoir, le premier semestre s’écoula dans la quiétude de la paix, l’Emirat concluant mariage et partageant ses découvertes avec notre modeste frère de Gujarat, pendant que nos chefs de guerre observaient les guerres intestines de la chrétienté. En août, le nouvelle tomba : l’alliance du voisin aragonais (Navarre Dauphiné Provence Savoie) s’en prenait au Roy d’Angleterre et à ses vassaux (Pays de Galles Connacht Desmond Leinster).

Etait ce un signe d’Allah pour nous inciter à recouvrir nos terres de Valence et d’Aragon sur l’infidèle ?
Toujours est il qu’après un périple de 3 mois, l’armée de Grenade se stationne en Murcie le 27 décembre.

Janvier 1428- mai 1429 : la guerre à LARAbe.

Apprenant que le roi d’Aragon tentait de convertir de force des frères musulmans en les faisant torturer par une sadique qui leur hurlait aux oreilles, Muhammad IX déclara la guerre à l’alliance aragonaise.
Aussitôt, comme un fou, comme le soldat qu’il était, Muhammad X lança la charge.
Sans rencontrer d’opposition, l’armée de Grenade commence le siège le 16 du même mois, la ville se rendra 5 mois plus tard sans que l’ennemi ne se montre.

Sans se laisser démonter par cette étrange tactique de l’ennemi, Muhammad envoie ses troupes assiéger la Catalogne ; le siège est tranquille, presque trop et l’émir peut s’occuper de continuer à envoyer ses marchands au centre de commerce de Tago : récemment devenus plus compétitifs (niveau 2 atteint), ils devraient apporter de les deniers qui manquent au trésor.

Mais les infidèles se complaisent dans la faible fourberie, et l’Aragon, dont seul quelques soldats épars sont visibles, mande de l’aide à son voisin français ; à nouveau une course contre la montre s’installe : la catalogne tombera t’elle avant que les renforts ennemis ne déferlent sur nos courageux guerriers ?

Le défi devient encore plus difficile à relever le 2 janvier 1429. Revenant en force, les Banu Bannigas de Muhammad VIII réussissent à le réinstaller à la tête de l’Emirat malgré l’envoi de troupes d'un Sultan de Tunisie acquis à la cause des Banu Al-Sarraj, mais une révolte éclate en Andalousie à la suite de ce nouveau changement d’émir (+ 5000 cavaliers, +1 aristocratie, -1 stabilité).

N’ignorant rien des troubles qui secouent notre pays, les aragonais saisissent l’occasion et amorcent une contre-attaque en assiégeant Valence pendant que les troupes du Roy de France se renforcent.
En février, la Catalogne tombe et, devant le refus de paix de l’ennemi, nous partons vers l’Aragon … tout comme les français. L’affrontement est terrible, mais Allah dirige chacun des mouvements de nos combattants et, malgré 2 vagues françaises successives, l’armée de Grenade reste maîtresse du terrain.

Devant cette démonstration de force, nos diplomates obtiennent enfin la paix : Valence est libérée et rejoint l’Emirat ! L'impie est enfin réduit au silence !

La réputation de Muhammad traverse désormais de nombreuses frontières, tout comme celle de son invincible armée de Grenade qui après 1 an et demi de guerre et une marche forcée de 3 mois, réussit à empêcher les rebelles de prendre le contrôle de l’Andalousie.

Le temps du repos et de la paix semblait donc enfin venu, pourtant, une nouvelle tomba peu après: la Castille, suivit comme son ombre par le Portugal déclare la guerre au côté de Foix … .

[align=center]Image[/align]
[align=center] La situation de l'Emirat en 1429[/align]
Modifié en dernier par univerzz le dim. nov. 06, 2005 1:36 pm, modifié 1 fois.
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Message par lucayes »

vraiment excellent comme AAR


et le pays a l'air d'etre très interessant :)


j'espere que les mecs de l'AGCEEP auront quand meme prévus des events apres 1492 :-//


enfin bonne continuation
Coelio
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Message par Coelio »

lucayes a écrit :vraiment excellent comme AAR


et le pays a l'air d'etre très interessant :)


j'espere que les mecs de l'AGCEEP auront quand meme prévus des events apres 1492 :-//


enfin bonne continuation
C'est prévu pour la prochaine version de l'AGCEEP tres probablement ;)
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Message par univerzz »

En fait, j'ai commencé à jouer cette partie sans trop regarder les events; j'ai dû m'y résoudre depuis et peux donc dire qu'il n'y en a pas beaucoup ... :? . Je verrais, peut-être rajouterai-je ceux de la version 1.38 au fichier event.

En attendant, la suite :


En 1430, l’Emir caressait toujours, en même temps que sa barbe, le doux rêve de reprendre ses terres d’antan à l’infidèle.
Mais la tâche s’annonçait rude, les coffres étaient vides et le budget militaire ne permettait pas de recruter de troupes fraîches.
Afin, d’accroître les revenus et au prix d’un peu d’inflation, un bailli fût nommé en Murcie.
Les espions qui, eux, ne coûtaient rien, furent envoyés pour observer la guerre que menait la Castille et le Portugal contre le comté de foix.

Devant l’étonnante résistance de cet obscur Comté chrétien, la guerre fût planifiée et l’armée de Grenade se déplaca en Murcie pour se rapprocher des villes ennemies.

Le 1 septembre de l’année 1431, nos diplomates annoncèrent aux roumis que nos armées les suivaient de peu. Le 27 du même mois, nous assiégeons Grenade.

Hélas en 1432, Muhammad VIII jeté en prison par Muhammad IX est décapité pour empêcher un nouveau soulèvement. Les Bannigas obtinrent alors l'aide de Jean II de Castille et vainquirent Muhammad IX à la bataille de La Higuera aux portes de Grenade, tuant le vizir Yusuf ben Al-Sarraj et installant Yusuf IV comme émir.

Fort heureusement, après ce nouveau tournant dans les combats, Muhammad IX réorganisa ses forces, vainquit les chrétiens et ordonna la décapitation de Yusuf IV après seulement trois mois au pouvoir. ALLAaaaaaHHHHH !!

Le 17 janvier, l’armée de Grenade arrive pour mater les insurgés de Valence, qui seront tous empalés dans un bain de sang le 22 … nous repartons vers la Castille pour continuer notre siège.

Etrangement, le premier août, Muhammad VIII refait surface et reprend le pouvoir: il semblerait que cela ne soit pas sa tête qui fût détachée du reste lors des soulèvements de janvier (les évents ne correspondent pas à ma liste de monarques :? ).
Nos économistes s’en trouvent fort aise et découvre un niveau d’infrastructure de niveau 2 peu après et même l’armée s’en trouve affectée puisque le 27 novembre, la Castille tombe.
Mais l’effort de nos guerriers ne cessera que lorsque toutes nos terres nous seront rendus : pourtant, plutôt que de mettre le siège devant les murs de Tolède, l’état major décide un changement de stratégie : il faut diviser l’ennemi !! L’armée part donc pour Tago ; elle y arrive le 23 mars, y met en déroute l’ennemi et le poursuit jusqu’à Porto pour finir les fuyards portugais, avant d’y revenir pour y mettre le siège.

Hélas, dans le même temps, une armée castillane fait de même devant Castille, une nouvelle course s’annonce.

Le 16 novembre, Lisbonne tombe et nous acceptons l’offre de 34 ducats proposée par le roi portugais. Désormais, seule la Castille se dresse pour nous empêcher de retrouver le pays de la lumière. Afin de châtier comme il se doit ces chrétiens toujours prompts à se mêler de notre politique intérieure l’armée de Grenade est divisée en deux parties :
- Le Tago régiment, qui aura pour objectif de chasser les bandes ennemies détachées du gros des forces castillanes.
- L’Armée de Grenade, qui part mettre le siège du Leon.

En janvier 1434 ; le Tago régiment défait 3000 hommes qui voulaient menacer notre douce Andalousie, malheureusement, il n’aura pas le temps de rejoindre la Castille et empêcher que drapeau castillan soit à nouveau hissé sur les toits de la ville. Pire, le gros des forces de siège de l’ennemi fait désormais route vers l’esseulé régiment qui … malgré des combat acharnés qui dureront 16 jours devra retraiter vers Algarve le 19 mars. Pourtant, constatant que ses pertes sont raisonnables, le régiment part assiéger Extrada mura, coupant la retraite de l’ennemi qui désormais en grand nombre terrorise les andalous.
Nous nous vengerons sur un nouveau corps de conscrits d’Extradamura le 3 juin.

Le 16 septembre le bal des émissaires commença : le Léon battait pavillon grenadin mais hélas, c’est le castillan qui était levé en Andalousie :x 1 partout, balle au centre … et c’est bien au centre que, le 3 mars 1435, l’extrada mura tombe.

L’espoir renait parmi les troupes de l’Emir : il nous faut reprendre Castille dès maintenant ; le siège commence donc le 30 mai, mieux, l’armée de Grenade est désormais libre d’assiéger Tolède et Muhammad, son glorieux général y repoussera même la moitié d’armée castillane qui, après avoir fait route vers Algarve, tenta de nous empêcher de prendre la ville. L’autre moitié, elle, assiégeait le Léon, à nouveau une course de siège était lancée.
Puisse que les portes soient promptes à s’ouvrir car à l’intérieur du pays, les paysans de Gibraltar se révoltaient devant les nouvelles taxes que leurs imposaient nos justes administrations.

Mais Allah ne devait pas quitter les grenadins. Le 5 fèvrier, la castille se rend et le Tago régiment fait immédiatement route pour punir les insurgés.
Le mois de mars sera celui de la diplomatie puisque nous envoyons une honorable offre aux Castillans : Castille doit nous revenir.aArès tout, nous occupons le Léon (sous le point de tomber), extrada mura (qui va lui aussi être bientôt récupérer par les chrétiens), Castille et nous sommes sur le point d’entrer à Tolède alors que l’ennemi ne tient que notre Andalousie.
Et pourtant, les roumis refusent et préfèrent faire la paix avec un leur coreligionnaire : le Comté de Foix, il nous faut absolument en finir vite avec ces chiens d’infidèles !!

A la fin du mois de mai, nous prenons Tolède … pendant qu’Extrada mura est repris par la Castille ; le Dieu des chrétiens existerait il donc bien ?
Finalement non, car abandonnés d'un quelconque éclairage divin, leurs chefs de guerre commettent une grave erreur: plutôt que de prendre le Léon, ils s’en détournent pour aller en Castille, nous laissant le temps de réunir l’armée pour en finir le 28 décembre avec les émeutiers qui brûlaient les chameaux après les avoir enduits d’huile de roche : une honte, voilà ce qui arrive quand les chrétiens apportent leurs coutumes à nos frères.
Nous pouvons donc repartir vers l’Andalousie pour y rejoindre un corps d’armée et, le 22 juin 1437 la délivrer de l’impie. Gloire à ALLAH.

LE 8 août, alors que nos armées repartaient à l’assaut d’Extrada mura, l’armée castillane, s’enlisant dans ses sièges pour récupérer ses provinces décidé d’accepter notre nouvelle offre de paix : la Castille nous revenait !!
Enfin, une véritable percée vers le nord avait été accomplie ; mais à quel prix ? Et quel serait notre futur ?
Nous avions, certes, atteint le niveau 2 en naval mais sans flotte, nous ne pouvions toujours pas espérer contrôler le détroit qui nous séparait de nos alliés.
Pire, nos rentrées d’argent étaient trop faibles et il fallait nous lancer dans une période d’assainissement des finances si nous voulions pouvoir endiguer notre inflation toujours plus grande.

D’autres nations nous viendraient elles en aide pour repousser l’infidèle ?


[align=center]Image[/align]
[align=center] L'étau se resserre ... .[/align]
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Galaran
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Message par Galaran »

J'adore ce AAR, c'est tres interessant. J'ai hate de lire la suite.
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Message par univerzz »

Merci beaucoup pour les encouragements, ça motive :D . La suite:

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Les castillans repoussés pour un moment, il était grand temps pour l’Emir d’installer une administration digne de ce nom dans toutes les provinces de Grenade ; nul ne devait pouvoir dire que les disciples de Mahomet se comportaient comme ces ignares de chrétiens !

Désormais, à chaque fois que notre trésor le permettra, des baillis seront installés afin de mieux percevoir l’impôt chez ces populations non converties.

Parallèlement, nos marchands auront pour obligation d’apporter sur tous les étals du sud de la péninsule les douceurs de l’Orient.

Ainsi passa l’année 1438, le proche centre de commerce de Tago fût investit, pendant que nos relations extérieures étaient améliorées avec nos frères sunnites par un mariage royal avec Bengale.

En 1439, las des pirates génois qui pillaient ses villages côtiers, notre allié tunisien déclara la guerre à l’alliance méditerranéenne que composait Gênes et le Milanais.
Intéressé par les rouages du système républicain qui existait dans la ville marchande et sachant que cela créerait des vocations de diplomates parmi la jeunesse grenadine, l’Emir suivit, ainsi que Temclen et le Maroc.

Le relatif éloignement de combats nous permit de continuer notre politique économique, notre seule participation active aux combats se résumant au rejet à le mer de 2000 soldats génois qui avaient osé débarqué à Valence. Fort heureusement et pourtant stationnée en Algarve, l’invincible armée de Grenade, après un périple de 3 mois, mis fin aux exactions de l’ennemi lors de la bataille du 16 septembre 1440.
Pourtant, l’aboutissement des négociations de paix arriva tardivement, il fallut en effet attendre juillet 1442 pour que la Tunisie accepte l’offre de paix de Gênes : 79 ducats revenaient à notre alliance.

L’Emir mis à profit ces 3 années de guerre pour faire savoir dans tous le monde musulman qu’il faudrait compter avec les grenadins qui, accomplissant toujours la volonté d’Allah sans faillir, repoussaient encore et toujours l’envahisseur.
Ainsi, princesses et princes de Grenade furent mariés à ceux de d’Acèh, de Brunei, de Mogadishu et de la horde d’or. Cette politique, suivie d’échanges de cartes avec toutes ces nations amies, permettrait sans doute plus tard à l’Emirat de rejaillir avec toute la gloire qui devait être la sienne sur la population musulmane.

Pourtant, en 1441, c’est bien nous qui avions besoin de l’aide de nos frères pour calmer nos troubles intérieurs, nous nous tournâmes donc vers l’Empire Mamelouk qui n’hésita pas : afin d’aider Muhammad et Saïd Caqmaq, le Sultan nous envoya 100 ducats ainsi que 2 habiles négociateurs (+100 ducats, + 2 diplomates, +25 relation avec mamelouk). :o

Hélas, malgré toutes ces bonnes volontés qui arrivaient de tout l’Islam, notre pays conservait une situation intérieure précaire : le 25 mai 1442, "les nobles tentèrent d’en profiter en essayant de s’approprier des paysans". L’Emir ne pouvait accepter un comportement que seuls ces barbares de chrétiens osaient adopter : au prix d’une révolte en Castille (et -1 en stab), le servage fût baissé dans notre pays.
L’armée de Grenade, qui elle, venait d’apprendre le niveau 2 terrestre, écrasa, après un périple de 5 mois, sans difficulté les insurgés dans le sang pour montrer que l’Emirat serait sans pitié envers ceux qui s’en prenaient aux plus faibles.

Le scénario se reproduisit un an plus tard ( le 12 juin 1444), lorsque les mêmes obscurantistes poussèrent Gibraltar à la révolte, créant à nouveau des troubles alors que nous venions de ramener la paix dans le pays.

[align=center]Image
Le nouvel émir ... :? [/align]

C’est donc dans un climat tendu que Muhammad X monta sur le trône le 1 janvier de l’an 1445.
Celui qui avait vaillamment combattu et vaincu les infidèles alors qu’il menait les armées n’eût pas la tâche facilitée lors de son arrivée au pouvoir.

[align=center]Image
Les capacités de Muhammad en tant que chef de guerre[/align]

En effet, le 28 août de sa première année de règne, arriva, en point d’orgue du vent de révolte qui soufflait, la guerre … civile (-2 stab, révolte en Andalousie et à Gibraltar). :evil:
Il fallait en finir vite avant que la gangrène s’étende ! Heureusement, toujours aussi efficace, l’armée de Grenade chargea rapidement, partout ou ils osèrent se dresser contre la volonté de l’Emir, les agitateurs et, le 12 décembre, justice était définitivement rendue, ramenant le calme dans le royaume.

La promptitude avec laquelle le nouvel Emir avait redressé la situation traversa les frontières lui apportant une "grande réputation" en juillet 1446. Aussi, après l’échéance des mariages royaux avec nos alliés de Temclen et du Maroc, ces 2 pays furent donc ravis d’à nouveau tisser des liens familiaux étroits avec Grenade.

Mieux; décidé à employer à son profit la volonté belliqueuse de cette partie de la population, l’Emir choisit de lancer une nouvelle campagne contre les chrétiens : l’année choisie fût 1447, les premiers mois ayant été marqués par une stabilité presque jamais revue depuis longtemps (+2), l’offensive pouvait débuté !

Le 3 août, la guerre fût déclaré envers le Portugal qui, tout occupé à coloniser de nouvelles terres (tel que le cap vert), avait oublié de renouveler son alliance avec le voisin castillan … . :twisted:
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Message par univerzz »

Août 1447- mars 1451 : des portugais débarquent au Portugal.

La tactique de guerre de l’Emir était désormais bien rodée : nos diplomates signifiaient notre état de guerre à l’ennemi … immédiatement suivis par nos armées qui investissaient leurs places fortes.

Ainsi, le 25, l’armée de Grenade arrivait sur l’autre rive du Tage et engageait l’ennemi. Il était trop tard pour Alphonso et les siens qui, signant dans l'urgence une alliance avec la Castille, ne purent faire rentrer cette dernière dans cette guerre :twisted: .

Malheureusement, nos hommes, et surtout notre cavalerie, épuisés par la traversée du fleuve à un endroit de profondes gorges entrecoupées de rapides, n’eurent pas leur efficacité habituelle et furent repoussés par un ennemi pourtant inférieur en nombre !! Muhammad, lui-même, fût blessé lors de la retraite, il sera désormais surnommé « l’estropié ».
Dans tout le monde arabe, la nouvelle se répandit telle une traînée de cette poudre dont ne cessait de nous parler nos négociants ayant visité la lointaine Chine : l’invincible armée de Grenade avait perdue une bataille ! Allah avait il détourné son regard de son dévoué peuple ?

Immédiatement des renforts furent levés à Gibraltar et firent route dans les plus brefs délais vers Algarve ou s’était retranchés le gros des troupes, la jonction fût faite le 16 janvier de l’année suivante (1448).

Désireux de laver avec du sang de chrétiens l’affront qui lui avait été fait le plus vite possible, Muhammad X ordonna, aussitôt après la prière, la levée du camp et, le 21 février, la bataille débuta.

Aucun chrétien n’en repartit. Fondant, tel le faucon sur sa proie, les cavaliers d’Allah envoyèrent dans l’autre monde 4000 portugais dès leur première charge et, laissant libre cours à leurs appétits de lions, occirent le reste de l’ennemi qui, terrorisé à la vue de la fureur de Grenade, tentait de fuir en groupe épars pour faciliter un peu plus le travail de notre piétaille investissant le champs de bataille.

La nouvelle de notre victoire circula à travers tout le monde, nous apportant des capacités diplomatiques accrues pour un temps.
Hélas, notre prestige ne semblait pas encore suffisant pour inciter le Maroc ou Temclen à accepter de nous prêter allégeance, nos émissaires furent donc éconduits.

Au mois d’octobre, la capitale portugaise tomba, nous montrant que les explorateurs d’Alphonso avaient poussé fort loin leurs navires.

N’attendant pas les nouveaux régiments levés, l’armée poussa vers Oporto et y arriva 3 jours après le jour ou les chrétiens célébraient la naissance de leur prophète.
Les chapons et autres mangeailles ingurgités par ces affameurs de musulmans pesaient lourds dans l’estomac des infidèles. Aussi, c’est sans difficultés que la bataille nous apporta la victoire le 5 janvier 1449 et que le siège débuta.

Hélas, les rescapés portugais se regroupèrent à Tago et, assistés de renforts fraîchement débarqués d’une de ces îles que possédait loin de nos armes l’ennemi, coupèrent l’armée de Grenade de ses bases et défirent le régiment de Grenade qui arrivait au même moment. Fort heureusement, la défaite ne l’empêcha pas de se joindre au siège d’Oporto.

Sans doute grisé par ce succès dû à leur supériorité numérique, les roumis firent route vers l’armée de Grenade. Ils furent vaincus le 11 avril, et un nouveau débarquement fût repoussé le 14 mai.

Début 1450, de nouvelles mesures économiques furent prises pour accroître les rendements du commerce, provoquant quelques émois chez les commerçants (-1 stab).

L’armée, elle, continuait le siège d’Oporto tandis que de nouveaux régiments faisaient route vers le gros de nos forces pour l’aider dans son entreprise.
L’ennemi, quant à lui, débarquait constamment à Tago, menaçant la ville et rendant un choc avec nos renforts inévitables. Ceux ci, bien qu’inexpérimentés, essayèrent d’en finir avec l’ennemi en 2 vagues successives; la première, arrivant le 21 juillet, la seconde le 23. Elles furent toutes deux repoussés vers Oporto, l’une le 21 du même mois et l’autre, après des combats acharnés, le 3 août suivant.
Informée que son ravitaillement était coupé, l’armée de Grenade, laissant quelques troupes en couverture du siège, se mit en route pour en finir le 23 septembre, après 5 jours de combats, avec ces troubles fêtes.
Sur le chemin du retour, à nouveau, des chrétiens essayèrent de prendre pied et, à nouveau, furent repoussés dans un bain de sang qui rougit la mer.

Avec pour seule présence portugaise 1000 hommes qui pillaient notre province d’Algarve, rien ne pouvait plus empêcher Oporto de tomber, ce qui se produisit le 27 décembre alors que les chrétiens, devenus fous, criaient, depuis 2 jours, « Noël, Noël ! ».

S’éloignant de ce vent de folie qui gagnait l’ennemi en ce début d’année 1451, l’armée de Grenade alla passer par le pal les pillards d’Algarve. Ainsi, tous les chrétiens sauraient le sort réservé aux ennemis d’Allah !


La paix fut signé peu après : Oporto nous revenait, ainsi que 25 ducats.
Bien piètre récompense pour 4 années de guerre mais notre incapacité à menacer les îles que possédait l’ennemi au large nous empêchait de demander un tribut de guerre plus adapté.

Furieux à l’annonce de la nouvelle, « des nobles s’allièrent avec une puissance étrangère », ressuscitant le vieux fantôme des troubles intérieurs qui ne cessaient d’hanter l’émirat.

[align=center] Image
L'émirat de Grenade en 1451.[/align]

Peut-être les nouveaux mariages contractés avec nos frères de la horde d’or, de Tunisie et du Maroc allaient ils apporter un peu de joie dans cette population qui se désespérait de ne pas voir une flotte grenadine capable d’apporter la lumière d’Allah chez les chrétiens ?

[align=center]Image
Une vision des carte prises à l'amirauté portugaise.[/align]

[align=center]Image
Un des objectifs de l'Emir ainsi que le reste des terres connues en 1451.[/align]


Ou bien les dissensions religieuses auraient elles raison de l’Emir ?

[align=center]Image
La situation religieuse.[/align]

A moins que ce ne soit les troubles intérieurs ?

[align=center]Image[/align]
[align=center] Notre politique intérieure.[/align]
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Message par stratcom »

univerzz a écrit : La suite:
  • Pas trop tôt ! :roll:

    Plus sérieusement, :ok: et bon courage pour la suite !
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Message par univerzz »

:lol:

En fait, j'ai joué ce début de partie presque d'une traite donc il m'a fallut m'aider de l'historique pour l'AAR, ce qui est fastidieux au possible :oops: .

J'avancerai par étapes désormais :D .
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Message par lucayes »

encore toutes mes félicitations


AAR vraiment original et fort différent ==> un peu comme byzance qui a aussi le coté : et que se serait il passé si Ils étaient restés en Espagne/Grèce? :)


bonne continuation ;)
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Message par Galaran »

Vraiment interressant. J'ai hate de voir jusqu'ou tu vas te rendre. Comment les autres puissance europeenes vont se debrouiller sans une espagne et un portugal Fort. J'aime aussi la facon tu decris les efforts de l'alliance mulsumanes. J'ai hate de lire la suite. :D
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Message par univerzz »

[align=center]Image[/align]

Du minaret de Cordoue s’élevait la prière de la colère ... .

[align=center]Image[/align]

Ainsi ces chrétiens qui ne connaissaient ni hygiène

[align=center]Image[/align]

ni les puissantes sciences accélérant les sièges des armées

[align=center]Image[/align]

prétendaient encore occuper nos terres ?

Al-andalus, « terre des vandales ». Seras tu un jour entièrement libéré des ces brutaux et incultes chrétiens ?
Ils brûlent les livres quand notre cœur s’extasie devant la profondeur de nos poètes ?

Les laisseras tu faire puissant Allah ? Les laisseras tu souiller des terres toujours plus à l’ouest ? »

Ainsi résonnait les paroles de la prière dans le cœur pur de nos guerriers en ce matin de 1453.

Un an allongé de 6 mois avait passé : sur la fin de 1451, un mariage avec Gujarat avait été conclu, plongeant à nouveau l’émirat dans l’allégresse.

Durant l’année 1452, pas moins de 8 galères de guerre avait été construites afin d’assurer la protection de voies commerciales du détroit : elles s’élancèrent avec grâce sur les flots lors de leur voyage inaugural qui leur permit de rallier la mère des canaries moins d’un mois après leur départ en juin.

[align=center]Image[/align]

L’heure de la marine grenadine avait sonné !!!

L’armée de Grenade ne sera désormais plus seule à défendre le monde musulman contre l’envahisseur !!

Bientôt, l’émirat redeviendra un puissant sultanat indépendant !

Mais l’heure de la revanche avait sonné : la Grenade, fer de lance du monde musulman, était en colère.

Aussi, le premier mai de l’année 1453, la guerre fût déclaré à l’alliance ibérique : tout entier acquis à notre juste cause, nos alliés du Temclen, du Maroc et de Tunisie nous suivirent immédiatement dans un cri de joie.


Mai 1453-fèvrier 1562 : L’émir se lâche (guerre plus connue sous le nom du lâcher de Grenade)

Arrivée depuis peu en Castille, l’armée de Grenade, toujours sous le commandement de Muhammad X, fût sub-divisée : désormais le régiment de Castille assiègerait les forteresses ennemies pendant que le gros des troupes traquerait l’impie partout où il se présentera.

Ainsi, le régiment de Castille fit route vers la Cantabria ; il y arriva le 26 juin après avoir occis deux armées nouvellement levées par l’ennemi : l’une en Léon, l’autre, qui arrivait des Asturies, aux pieds même de Bilbao.

Dans le même temps, Muhammad s’attaquait à la capitale castillane et mit en déroute quelques bandes armées le 3 août.

Le 10 août, 27000 castillans, malgré la « chute d’Alvaro de La luna » intervenue 2 mois plus tôt, arrivèrent en Tolède ; devant un tel déploiement de force, Muhammad ordonna la retraite ; estropié, il ne pouvait se risquer à devenir cul-de-jatte.

S’il évita l’host ennemi principal un moment, ce jeu du chat et de la souris ne dura pas longtemps : ainsi, le 2 février de l’an 1454, ses éclaireurs l’avertirent que les castillans installait le siège de notre Oporto.

Ainsi, la route de Tolède était libre et le siège installé le 25 février. Les chrétiens nouvellement formés ne purent s’y opposer et tous furent réduits au silence le 3 avril.
Comme à leurs habitudes, c’est après la bataille que les renforts alliés arrivèrent. Devant l’incapacité qu’avait cette province à supporter ces 20000 hommes supplémentaires, l’armée de Grenade s’en retourna vers la province de Castille pour se réorganiser, laissant à Muhammad le soin de revenir prendre le commandement du siège.

Hélas, ce plan fût avorté à peine les prémices de son exécution lancée. En effet, le 7 mai, le Muhammad s’éteignit, laissant derrière lui une armée confiante et bien organisée.
Fort heureusement, la sagesse de cet émir lui avait fait donné le pouvoir à Saad B. Ali depuis près de 4 mois ; aucun trouble ne vint donc agiter la population de l’émirat durant cette succession.

[align=center]Image[/align]

Aussi, et devant la décision que prirent nos alliés tunisiens de faire route vers l’Extrada mura, le reste de l’armée de Grenade décida de se rendre vers Tolède pour y rejoindre nos troupes de couverture et en finir avec la capitale ennemie. Ainsi, la volonté du nouvel émir fût réalisée le 27 juin.

Le 21 du mois suivant, la nouvelle tomba : désormais Enrique IV dirigerait l’occupant castillan.
Il fût bien accueilli ; puisque le 21 novembre, enfin, la Cantabria tombait !
Immédiatement, le Castille régiment alla s’installer aux Asturies.

La nouvelle année arriva bien vite et les efforts grenadins furent récompensés le 27 janvier lorsque, à nouveau, Tolède tomba : le principal stock d’armes blanches des roumis était à nous !!

Aussitôt, l’armée de Grenade s’en alla vers le Léon. Elle y arriva le 23 mars pour y mettre en déroute une bande ennemie et y repousser une autre le 30 du mois suivant.
Mais, 3 mois plus tard, la nouvelle tomba : Oporto tombait ! Ainsi, les murailles de la ville avaient dû céder aux assauts ennemis.

Cette nouvelle eût le don de mécontenter les muftis : aucune province ne devait tomber sous le joug de l’ennemi ! (- 1 de stab).

Heureusement, une autre nouvelle sût les contenter : ainsi, le 27 septembre, les Asturies se rendirent.

Peu après, sans doute démoralisé, le Léon fit de même, alors que le Castille régiment arrivait en Oporto pour libérer la ville abandonnée par des castillans ayant décidé de se rendre en Galice pour y reprendre des forces.

Désormais, nous ne contrôlions pas moins de 4 provinces ennemies, ce qui eût le don contenter les muftis (+1 de stab), et nos alliés tunisiens avaient même réussi à prendre l’Extrada mura.
Rassurée quant à la confiance des religieux, l’armée de Grenade pouvait donc faire route vers Oporto pour ravitailler le Castille Régiment, avant de faire route vers Tago pour en finir avec le Portugal.

Commençant à sentir le vent de la défaite, les castillans nous firent une offre de paix au début de l’année suivante que l’émir refusa après une brève hésitation: il fallait frapper fort la chrétienté pour que partout dans le nord, nos frères musulmans reprennent espoir.

[align=center]Image[/align]

Des renforts portugais tentèrent bien de nous barrer la route, mais il furent balayés le 23 janvier, tout comme quelques conscrits le 2 mars.

Dans le courant de l’année, nos alliés tunisiens nous rejoignirent en Tago pour consolider nos positions, ils nous présentèrent même une princesse Khanat Chogataï qui, une fois mariée avec un des fils des proches cousins de l’émir, fut ravie d’agrandir nos connaissances géographiques.

Les 27000 castillans qui composaient l’armée ennemie restant stationnés en Galice (sans doute dans l’attente d’un commandant), 1456 passa vite pour se terminer en beauté : le 11 décembre, le Castille Régiment libérait Oporto sous les hourras de la population !

En janvier 1457, voyant que les troupes castillanes faisaient route vers l’Extradamura, le Castille Régiment alla assiéger la Galice, repoussant les pillards chrétiens qui se présentaient devant eux.

Hélas, entendant qu’ils n’auraient pas de secours, les défenseurs de Lisbonne redoublèrent d’efforts : alimentés en vivre par le port, la ville refusait de tomber. Aussi l’armée de Grenade s’en retourna vers la fin de l’année vers l’Andalousie pour se renforcer en vue d’un choc avec l’ennemi et de préparer le plan secret de l’émir : l’opération serin.

Fort heureusement, la vue de nos soldats avait de quoi décourager n’importe lequel de ces chrétiens qui, finissant par se rendre à l’évidence, nous remirent les clés de Galice en mars 1458, pendant que les Portugais cédaient à nos alliés et signaient une paix de 135 ducats en faveur de notre alliance.

Ainsi, à nouveau, l’infidèle, toujours divisé, était seul face à son destin.

Mais les chrétiens, n’hésitant jamais à saigner leur population, entretenaient une armée encore importante, qui désormais assiégeait Oporto et qu’il nous faudrait tôt ou tard affronter pour qu’ils reconnaissent nos justes prétentions.

L’armée de Grenade commença par empêcher les castillans de se renforcer en forçant quelques 3000 de leurs hommes à se rendre à la raison de nos cimeterres.

De son côté, le Castille régiment forçait l’allure pour rejoindre le gros de nos troupes au cas où l’ennemi cherche à prendre en embuscade l’armée de Grenade.
Dans le même temps, des troupes fraîches étaient levés dans le sud du pays en vue de la bataille qui se révèleraient sans doute décisive.

L’« impotent » Enrique laissa ses hommes assiéger pendant la première moitié de l’année Oporto qui subissait, pour la deuxième fois de cette guerre, l’impie.
Cette période fût plus que suffisante pour l’Emir qui ordonna à l’Armée de Grenade, désormais assez importante en nombre, de faire route vers le nord.

Ainsi, achevant son périple le 27 août aux Asturies, l’armée sortit ses armures de leurs chariots pour se préparer au combat : celui-ci fût engagé le 30 septembre sur nos terres.
Il continua férocement pendant 18 jours mais, au soir du 19éme, l’Emir apprit que les roumis fuyaient en masse Oporto en faisant route vers Lisbonne : qu’Allah soit remercié de cette grande victoire !!

Mais les castillans, bien que diminués, étaient encore nombreux et poussaient encore l’impudence à tenter d’occuper l’Andalousie en décembre !

Cette fois, c’en était trop !

A nouveau, l’armée de Grenade se divisa avant de faire route vers notre province de castille. Mais cette fois, il s’agissait de ne pas subir les difficultés de ravitaillement inhérentes à la traversée du Léon.
Ainsi, après 3 mois de voyage, l’Oporto régiment retrouva notre corps principal qui l’avait précédé. Réunie, c’est donc l’armée de Grenade au grand complet qui arriva le 30 mars de l’année 1459 pour se porter au secours de Séville, dont les fragiles murs menaçaient de céder.

Le 16 mai, le fracas des armes retentit pour ne cesser que le premier juin et faire place aux cris de joie de la population andalouse qui pouvait contempler le spectacle de quelques 6000 castillans fuyant, épars, l’endroit où ils avaient commis tant d’exactions.

Cette fois, l’Emir le savait, c’était un coup décisif qui avait été porté à l’infidèle, il fallait donc en finir et poursuivre l’ennemi partout où il tenterait de trouver refuge : ainsi, le 7 juillet en Extrada mura, l’armée de Grenade ajouta une nouvelle victoire à son tableau ; tout comme le 5 août en Léon.

Seul un ultime sursaut permit aux chrétiens découragés de voir à nouveau une victoire le 7 novembre en Extrada mura, sans doute due au fait que l’armée de Grenade avait fait un détour par la Castille pour ne pas avoir à retraverser le Tage, en même temps que de créer un corps expéditionnaire suite à un ordre secret de l’Emir.

En effet, depuis le mois d’avril, l’Andalousie Flotte avait fait route vers le golfe de Cadix, subissant une défaite dans les eaux du détroit devant l’armada chrétienne, mais dégageant les eaux du golfe à son arrivée.
L’opération serin pouvait donc être lancée et, le 12 décembre 1459, le nouveau Castille régiment embarquait à bord de nos fières galères.

Il débarqua le 8 février de l’année suivante. Nos cavaliers chargèrent immédiatement les rebelles qui refusaient depuis quelques temps l’autorité des chiens castillans et, le 15, l’île fut sous contrôle grenadin !

Après 7 ans de guerre, seule la province d’Extrada mura arborait le drapeau impie sur ses murailles !
Ne pouvant s’arrêter en si bon chemin et, devant le refus d’Enrique d’accepter nos justes conditions de paix, l’armée de Grenade se chargea d’expulser les troupes ennemies et de commencer le siège en juin.

La victoire ne pouvait plus nous échapper désormais, et la nouvelle du proche renouveau du califat devait retentir dans tout le monde chrétien !

Le peuple de Grenade, quant à lui, se montrait enthousiasme devant les conquêtes de l’Emir : un mariage royal avec Malacca fut prétexte à de nombreuses fêtes durant le mois d’avril, pendant que nos banquiers nous annonçaient que notre inflation avait été réduite de 2 points !

Seul le pillage de Tolède, puis de Séville par une bande de rescapés castillans vint assombrir le reste de cette année 1460 et fut peut-être à l’origine du refus de l’accès militaire par le roi de Malacca.

1461 s’inscrivît dans la continuité de cette période faste : quelques ajustements politiques (-1 de stab) améliorations des relations avec notre allié de Temclen en avril, mariage royal puis partage de découvertes avec Adal.
Enfin, le 16 mai, se termina notre libération des terres qu’occupait les chrétiens : Extrada mura tomba, libérant l’armée de Grenade qui pût aller en finir avec les pillards en Andalousie.

Pourtant, Enrique refusait toujours nos offres de paix.

En janvier 1462, les raisons de ce choix apparurent enfin au grand jour :
Appuyés par la Castille, les Banu Al-Sarraj ne cessaient d’intervenir dans l'émirat, mais Saad Ben Ali parvint à tuer plusieurs d'entre eux, y compris lé vizir Mafarrij ben Al-Sarraj.
Les survivants des Banu Al-Sarraj s'enfuirent et parvinrent à couronner Yusuf V, mais il mourut une année plus tard (-1 de stab, +2 en centralisation, -1 en aristocratie et révolte en Andalousie).
Les Banu Al-Sarraj trouvèrent refuge en Castille où ils jurèrent de se venger … .

Mais de son côté, Enrique semblait lui aussi avoir des ennuis et son autorité vacillait de plus en plus, particulièrement après la mise en déroute de plan par l’Emir et par l’armée de Grenade qui avait mis en déroute les rebelles le 20 janvier.

Ainsi, le 1 février, la Castille accepta enfin notre offre de paix

[align=center]Image[/align]

L’émirat serait désormais le califat de la péninsule.

[align=center]Image[/align]

La nouvelle fit rapidement le tour du monde musulman: à nouveau, vivait un Calife serviteur d’Allah à Cordoue.

[align=center]Image[/align]
Modifié en dernier par univerzz le jeu. déc. 22, 2005 9:15 pm, modifié 1 fois.
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Leaz
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Message par Leaz »

La suite, la suite ! :clap: :clap:
La Vérité sur les crimes de Staline..

"La table est l'autel des Français. L'élément sacré de Noël en France, c'est la gastronomie et pas la religion. "
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