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Marco Rale
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Royaume d'Angleterre
1505-1520


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Finalement, le débarquement eût lieu. 24 000 cavaliers arrivèrent à Porto. Afin d'éviter toute perte qui hypothétiquerait nos chances, aucun général d'importance ne fût dépêché. Norfolk allait quand à lui, débarquait en france pour tenter de vaincre les autrichiens, menés sur le champ de bataille par Von Frundsberg.

Malheureusement, Norfolk fût battu en picardie. Les autrichiens tentèrent de le poursuivre à travers la france, mais battus à Orléans ils durent eux aussi rebrousser chemin. Norfolk repartit pour l'Angleterre où des renforts étaient levés.
Ces opérations étaient néanmoins fortement retardées par la flotte portuguaise. 33 navires de guerre, pour un coût approximatif de 1700 ducats.
La flotte anglaise a à opposer une 15aine de navires de guerre, et une trentaine de galères, pour un coût d'environ 1000 ducats.
Néanmoins, contrairement au portugal, l'Angleterre pouvait se permettre de perdre des galères : son cens lui en permettait d'en construire 10 par an. Même avec des pertes 2 à 3 fois plus élevées, au final la flotte portugaise fût peu à peu surchargée par le nombre des ennemis. norfolk pût ainsi remonter à bord, débarquer en France. Seuls 11 navires portuguais survécurent à la guerre, alors que l'angleterre en possédait encore une 50aine.

La dernière bataille eût lieu à Caux aux alentours de 1508. 30 000 anglais, dont les 3500 survivants de la campagne portuguaise furent opposés à Von Frundsberg et 25 000 hommes.

En à peine 10 jours, les autrichiens furent totalement battus. Frundsberg fût capturé et mis en geôle. Malheureusement, Norfolk trouva la mort dans ce combat. La disparition des deux génies militaires de leurs nations força l'angleterre et l'autriche à réaliser une paix blanche. Les flandres resteraient anglaises et les açores resteraient portuguaises.

Après cette nouvelle guerre destructrice et afin d'éviter de nouveaux massacres, un traité de bonne entente et de réconciliation fût adopté. Les deux nations auraient un accès militaire réciproque, et l'angleterre financerait en partie les pertes de la flotte portuguaise (de l'ordre de 40 à 50%). L'inflation est restée nulle pendant ce temps. L'Angleterre s'est reposée sur ses réserves et sur son cens.

Car en 1512, une nouvelle arriva du continent à l'ouest : il était habité. Il était temps pour ces hommes de savoir et de connaître la culture anglaise, la meilleure au monde. Une invasion du Lenape fût programmée et réalisée. Brandon, un chef de guerre assez bon (2/2/3, à comparer avec le 3/4/4 de Norfolk) fût dépêché pour réaliser cette invasion. Après deux ans, le Lenape fût soumis, et ses armées intégrées à la nôtre. Le fait que nous maîtrisons désormais la puissance de feu (Land 9) a permis beaucoup en cette victoire rapide.
Des nouveaux soldats se battirent dans des lieux inconnus. Ce nouveau monde était réellement étrange.

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Mais cela n'empêcha pas notre armée de vaincre les Iroquois, et de nouveau d'intégrer leurs armées à la notre. Désormais, il était inutile de recruter : les armées indiennes incorporées couvraient largement nos pertes.


Grâce à la puissance de feu, les assauts étaient très souvent courts, peu meurtriers et se finissaient bien.
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En fin 1520, le Protestantisme arriva. Aucune politique envers cette nouvelle religion n'a été pour l'instant faite. nous réservons à plus tard nos décisions.
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Chroniques de France. 1505-1520. De l’ingratitude des peuples


De retour de Reims où il était allé prier le Très Haut, Louis XII le Pieux avait sa tête des mauvais jours : « Le côté obscur gagne en puissance, ma vision est désormais trop floue. Des temps sombres s’annoncent :goutte: ». Prophétie qui allait malheureusement se vérifier car la France allait être, 15 années durant, frappées encore et encore par un Destin cruel, qui s’est acharné contre elle comme si abattre ce phare de l’humanité pouvait assurer le triomphe du côté obscur. Tout commença avec la mort de Gaston de Foix, le Foudre d’Espagne, lui qui avait entrainé victorieusement les armées françaises jusque devant Madrid pour arracher la liberté de la Navarre et de Modène.

La fermeté de la France, grand défenseur de la liberté des peuples, allait très vite être mise à rude épreuve : l’Aragon déclarait la guerre à la Navarre puis la Toscagne à Modène. Dans les deux cas, sans hésiter un seul instant, la France se sacrifia sans compter et proclama sa volonté inébranlable de défendre ces deux pays qu’elle avait si généreusement libérés. Madrid imposa alors la paix blanche aux agresseurs. Mais en 1507, le Pape félon se parjura définitivement : passant outre les condamnations unanimes de Paris et Madrid, Son Ex Sainteté annexait sauvagement Modène, provoquant en France stupeur et consternation : « Le côté obscur a gagné le Vatican. C’est le Pape lui-même qui jette sauvagement à terre la liberté du peuple de Modène, si chèrement acquise par la France grande et belle ». A date de ce jour sinistre, la France ne reconnaît plus aucune autorité au Pape, désormais jouet du côté obscur : son Ex Sainteté a perdu à jamais le droit de parler au nom de la Chrétienté, ses paroles et ses actes ignobles ne sont que marques tangibles de son ralliement au côté obscur de la Force :?

L’Espagne partageait ce point de vue : en 1509, elle fit discrètement savoir à Paris qu’elle était favorable à une intervention française contre Dark Papus, le nouveau Seigneur Sith révélé dans toute sa sombre splendeur. Louis XII le Pieux réagit sans attendre et envoya Bayard contre ce nid obscur qu’était devenu la Papauté mais, là encore, ces maudits Italiens, source de bien des maux de tête pour les Rois de France :goutte: , allaient une fois encore jouer les trublions : la soldatesque du Duché de Milan marchait derrière les armées de Bayard et raflait toutes les villes à son compte. Devant Rome, Bayard dégoutté apprenait que toutes ses conquêtes étaient revendiquées par le Duché de Milan. L’ordre arriva de France : les armées devaient rentrer au pays. Ainsi, Dark Papus sauvait sa tête et la Papauté restait aux mains du côté obscur, dépouillée de toute autorité morale et religieuse sur la Chrétienté lumineuse. Le Duché de Milan, suite au départ de la France, signa la paix et arracha Emilia et Modena. Le Roi de France, lui, retient la leçon : « Ces maudits Italiens n’apportent rien de bon, pas étonnant qu’un Seigneur Sith ait pris le pouvoir dans la Papauté hors-la-loi »

Modène disparue, Louis XII le Pieux ne conservait plus que la Navarre comme symbole éclatant de sa générosité, de son amour profond pour la liberté des peuples. Des centaines de ducats partirent pour embellir ce pays mais, en 1512, une incroyable nouvelle arriva à Paris : la Navarre cassait sa vassalisation avec la France, son Libérateur :shock: . Choqué par cette ingratitude, le Roi de France ne pouvait que constater une fois encore l’irrésistible montée en puissance du côté obscur. « Séduisant le côté obscur est. La Navarre a cédé à ses sombres promesses. Quand elle réalisera son erreur, il sera trop tard pour elle : le côté obscur la détruira, comme il le fait pour toute chose :o: ». Trompée par les promesses du Seigneur Sith Dark Papus, la Navarre tourna volontairement le dos au pays qui avait sacrifié pour elle des dizaines de milliers de soldats, tombés dans les Pyrénées, le long du Tage et devant Madrid pour lui offrir sa liberté. En 1515, la Navarre se déclarait vassale de l’Espagne. Cet ultime coup du destin secoua le Roi de France : tant de soldats et de ducats dépensés, en vain. « Plus rapide, plus facile, le côté obscur est, mais pas plus puissant ! » affirma le Pieux avant de s’éteindre paisiblement : le flambeau de la Lumière avait été transmis ! Le Roi est mort, vive le Roi !

François I, nouveau Roi de France par la grâce de Dieu, entra immédiatement dans une profonde transe méditative et quand il émergea, sa déclaration en surprit plus d’un : « J’ai sentis un grand bouleversement dans la Force, comme si des dizaines de milliers de vies s’étaient éteintes en même temps. Il faut découvrir l’origine de ce trouble et rétablir l’équilibre de la Force avant qu’il ne soit trop tard :mrgreen: »
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Les folles aventures autrichiennes - Episode 3 (1505-1521)


Extrait du journal de David Lopes
Mardi 13 septembre 1505 : « La flotte anglaise est à l’entrée du port de Lisbonne. C’est l’affolement général dans les rues. J’ai demandé à Charlotte de réunir le plus d’affaires possibles dans une grosse malle. Nous allons aller nous réfugier dans mon village natal. A Pombal, mes parents pourront nous accueillir et les Anglais ne viendront jamais jusque là….j’espère.
Une question est sur toutes les lèvres. Mais où est l’armée portugaise ? Sa mission n’est elle pas de protéger le peuple ? Personne ne sait. Certains disent qu’elle a fait route vers le Léon…en Espagne. C’est incompréhensible si c’est vrai. Je ne peux y croire. »


Samedi 11 décembre 1505 : « D’après les rumeurs, les Portuans ne tiendront plus très longtemps. Cela fait déjà presque 2 mois qu’ils sont assiégés par 15000 anglais. Et d’après les nouvelles que nous avons des voyageurs, des milliers d’anglais, par petits groupes, parcouraient le pays afin de le piller. Quant à l’armée portugaise, aucune trace d’elle et j’ai déjà entendu la même histoire de plusieurs bouches différentes : l’armée serait réfugiée en Espagne. Si jamais c’est vrai, qu’ils soient maudits ! »

Mercredi 3 février 1506 : « Les Autrichiens sont là ! Enfin ! Il parait qu’ils ont déjà chassé les anglais du Sud du pays. Nos alliés vont nous délivrer. L’espoir revient dans nos cœurs. »


Le journal de David Lopes s’arrête. Dans la nuit du 4 au 5 février, son village fut incendié par les Anglais et tous les habitants exécutés s’ils n’avaient pas réussi à s’enfuir. Une semaine plus (trop) tard, les Autrichiens avaient chassé de la zone les Anglais.



Extrait des Mémoires du général Von Frunsberg
Jeudi 28 janvier 1506 : « La mission de l’armée autrichienne que je commande est simple. Chasser les Anglais du royaume du Portugal et si possible les empêcher de rembarquer, soit les exterminer. On prétend que presque la moitié de l’armée anglaise s’y trouve. Uniquement de la cavalerie. De mon côté, l’Archiduc m’a confié 20000 hommes dont 8000 cavaliers.
Notre stratégie est simple. L’armée anglaise étant divisé en 3 (15000 hommes assiègent Porto, 7000 pillent la région de Lisbonne et 5000 celle d’Algarve), nous allons frapper en force sur les 5000 hommes du sud, puis remonter contre ceux à Lisbonne avant de finir par le plus gros. Surtout, empêcher les anglais de se regrouper. »


Mardi 2 février : « Le débarquement fut un succès. Aucune difficulté à écraser les 5000 anglais. Il n’en reste rien. Nous marchons vers Lisbonne. »

Dimanche 18 février : « Mes éclaireurs me rapportent que les anglais ont fui. Ils marchent vers le nord probablement pour rejoindre les assiégeants de Porto. Qu’importe ! Nous les écraserons. »

Mardi 23 mars:  « Victoire. Les troupes autrichiennes ont tenu le choc face à la cavalerie anglaise. Mes 20000 hommes renforcés par 6000 cavaliers venus en renforts et les 7000 fantassins portugais ont laissé sur le flanc presque 7000 anglais. Les autres sont en déroute. Nous entamons le siège de Porto. »

Dimanche 3 septembre : « La garnison anglaise de Porto s’est rendue. Nous marchons sur Lisbonne où se trouvent les Anglais. »

Mardi 12 octobre : « Victoire ! Il ne reste plus que 8000 misérables anglais en déroute. Nous les pourchassons. »

Samedi 7 novembre : « Trahison ! L’Espagne accueille les anglais sur son territoire. Dans un premier temps, j’ai cru que les anglais allaient être chassés manu militari quand ils ont pénétré dans le Leon. Ils n’avaient guère le choix : c’était la noyade ou l’extermination. Mais voilà que l’Espagne a ouvert ses villes à notre ennemi. L’Archiduc m’avait pourtant assuré que les relations secrètes entre nos deux royaumes étaient t-elles qu’il était évident que l’Espagne souhaitait notre victoire. Alors pourquoi aident-ils nos ennemis ? J’ai aussitôt dépêché une missive pour l’Archiduc afin de l’en informer. »

Lundi 28 juin 1507 :  « Cela fait des mois que nous pourchassons les Anglais qui jouent à cache-cache en Espagne. L’Archiduc est fort mécontent. Le projet d’invasion de l’Angleterre prend du retard pour des conneries de la sorte. Un jour, les Anglais perceront le blocus portugais dans la Manche et ça en sera fini. Que l’Espagne soit maudite pour sa traîtrise ! »

Jeudi 19 décembre 1507 : « Enfin nous rembarquons. Presque 2 ans après notre arrivée. Cette opération de libération qui n’aurait du prendre que 6 mois à tout casser coûte très chère. Les effectifs de mon armée sont tombés à 14000. Plus que les pertes infligées par les anglais, ce sont les maladies et les désertions qui ont fit des dégâts. Mais la discipline est revenue et les hommes sont heureux de rentrer au pays et de pouvoir enfin en découdre »

Dimanche 13 février 1508 : « Nous étions encore hier dans la Manche quand une terrible chose se passa. Le blocus portugais à Londres avait été brisé par la flotte anglaise. A voir l’état de la marine portugaise lorsqu’elle nous croisa, je compris que nous étions à présent seul dans la guerre et que tout projet de débarquement en Angleterre devenait illusoire. Je donna l’ordre d’appareiller en Normandie. Il ne nous était plus possible de rejoindre la Hollande. L’Angleterre dominait les mers à présent.
Cela ne me réjouit pas de devoir traverser un territoire étranger pour rejoindre notre patrie. Le moral des hommes est bas. Toutefois, ils ont la même envie que moi de rentrer et accepte les marches forcées. »


Mardi 7 avril : « Mes éclaireurs m’apprennent que les Anglais sont à Calais et dans les Flandres. Nos garnisons tiennent toujours visiblement. Mais les forces anglaises sont supérieures à mon armée. Heureusement, dans l’après-midi, un coursier venu de Hollande m’apprend qu’une seconde armée de 20000 cavaliers fait route vers les Flandres. J’ai ordonné au coursier d’aller informer les officiers de cette armée de mon plan : attaque conjointe sur les Flandres. »

Lundi 13 avril : « Les Anglais ont compris le danger. Ils ont rassemblé leur 2 armée en une, sous le commandement du sombre Norfolk et marchent vers nous pour profiter de leur supériorité numérique. »

Jeudi 7 mai : « Maudits anglais, ils nous pourchassent en France. Et cette seconde armée autrichienne qui n’arrive pas. Je n’ai plus que 13000 hommes sous mes ordres contre 19000 cavaliers anglais. »

Vendredi 8 mai : « J’ai appris une terrible nouvelle. La seconde armée autrichienne a été défaite en Zeelande. Il semblerait que 25000 fantassins de Gueldre leurs soient tombés dessus. Forcément, de l’infanterie contre de la cavalerie dans des marécages….je n’ose imaginer le désastre. Les anglais sont quelques kilomètres derrière nous. J’ai décidé de rembarquer en Normandie et de prier Dieu. »


Ici prend fin le journal du général Von Frunsberg, mort au champ d’honneur le samedi 10 mai 1508, en même temps que son second, le général de brigade Ferdinand, mais aussi de Norfolk qu’il emporta avec lui dans la mort. L’Autriche perdait d’un coup ses deux meilleurs officiers. Résignée, elle signa une paix blanche avec l’Angleterre.



L’Autriche ne se retrouva pas en paix pour autant. En effet, avant sa paix avec l’Angleterre, une alliance d’Etats germanique du Nord déclara la guerre à l’Autriche, très rapidement suivit en cela par l’alliance vénitienne. La situation était très critique pour l’Autriche qui n’avait plus que 13000 cavaliers bloqués en Hollande et plus rien dans les caisses. De plus, comme un malheur n’arrive jamais seul, la peste fit sa réapparition dans nos terres. Encore une fois, Dieu semblait vouloir faire souffrir l’Autriche. Puisque celle-ci est belle et pure, il ne pouvait s’agir d’une faute de notre part. Puisque l’hypothèse de l’erreur administrative au Paradis avait déjà été évoquée, il ne peut plus s’agir de cela (ou alors Dieu est vraiment assisté d’incompétents et ferait mieux d’aller recruter). Pourquoi ?!?

Pendant que les sages de l’archiduché réfléchissaient à ce problème, l’Archiduc, lui, devait redoubler d’efforts pour sortir son pays de la crise et protégeait le bon peuple. Il était face à un choix cornélien. Les revenus de l’Etat (8 ducats mensuels au pire de la crise) ne permettaient plus d’entretenir une armée décente (25000 hommes) à moins de consacrer tout l’impôt à cela. Faire ce choix c’était accepter de voir les prix du pain grimpait à un vitesse hallucinante sans retour en arrière possible (inflation à fond).

L’Archiduc trancha. L’avenir du pays est essentiel et on ne peut l’handicaper avec une inflation insupportable. Mais quel avenir construire si le bon peuple autrichien est rayé de la surface de la terre. Nos ennemis voulaient nous abattre définitivement. Nous allions leur montrer notre vaillance. Tous les moyens du pays furent consacrés à l’entretien des troupes et à la formation de nouvelles unités. Progressivement, l’Archiduc rétablit la situation. Le bon peuple montra une éternelle reconnaissance envers leur souverain et accepta bon gré mal gré la vie difficile que devait leur offrir leur Archiduc. L’inflation du pays passé en 12 ans de 6% à 13%. Sur le plan économique c’était une catastrophe.

Sur le plan militaire, c’était un franc succès. Venise, vaincue, dû céder le Mantoue et l’Istrie à l’Autriche. Clèves a été vaincu, devenant notre vassal. L’alliance germanique du Nord, toujours en guerre à ce jour contre nous, a été repoussé en partie et n’est plus présente qu’en Hollande. Entre temps, la Bavière, qui nous avait trahi et abandonné (alors qu’elle était la cause de notre guerre contre Venise) fut châtié. Etat sournois qui avait profité de notre amitié pour se goinfrer de ses voisins (Wurtemberg et Cologne). Nous le privèrent de toutes ses terres exceptée la Bavière.

Sur le plan diplomatique, c’était une nouvelle défaite. La paix blanche contre l’Anglais ajouté à l’entrée en guerre ottomane contre la Hongrie et la capture de plusieurs territoires hongrois n’avait pas rétabli notre aura au sein des autres cours européennes. Bien au contraire. L’Autriche donnait l’impression d’une faiblesse grandissante et n’était plus considéré comme un grand royaume. Pourtant, plutôt que de dénigrement, c’est de soutien qu’elle aurait besoin dans ce qui semble être sa destinée proche : devenir le rempart de la Chrétienté contre l’Infidèle.
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
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Angleterre
(1521 - 1537)

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L'europe au centre de choix.

La reforme de 1520 a donnée lieu à une nouvelle religion : le Protestantisme. Majoritairement pratiquée par la majorité des habitants du pays, le roi Henvy VII d'Angleterre décidé de se convertir à cette nouvelle religion. Les dérives du catholicisme auront assez durées. Les nations décadentes telles que le portugal ou l'espagne ont vivement protestés après cette nouvelle. L'angleterre se retrouvait isolée. Le pays était devenu très instable dorénavant.
L'Autriche, acculée par les mauvais events, a décidé elle aussi de se convertir au protestantisme. La situation pour elle s'améliorera grandement. Les bons events seraient de retour et la plupart des conversions de provinces seront effectuées avec succès. Ce revirement Autrichien a également entraîné, quelques mois plus tard la conversion du Holstein, du Mecklenburg et de la Suède. Un axe religieux Stockholm-Londres-Vienne semble s'être créer. La majorité de l'allemagne est donc devenue protestante. La vraie foi se répand partout. Seules les conservateurs français, espagnols et portugais s'opposent à celle-ci.
Un second choix de l'europe fût le danger musulman. L'empire ottoman, après avoir conquis la Byzance, la Serbie et la transsylvanie, s'attaque désormais au royaume de Hongrie. Vienne, qui était trop occupée à nous faire la guerre pour des contrées hollandaises, semble enfin avoir compris le danger. Mais avec le changement de religion de l'archiduché d'autriche, les autres cours catholiques se sont montrées beaucoup plus sceptiques quand à une aide à apporter à l'autriche. L'Angleterre, qui est devenue une puissance exclusivement navale, regarde ces évènements avec attention. Un conflit ne va pas tarder à éclater entre ces deux puissances.

L'Angleterre, nation navale et commerçante.

La création de l'Amirauté aux alentours de 1530 fût un grand pas donné à l'expansion navale et commercial du Royaume. le centre de commerce de londres était devenu en à peine quelques mois le plus important d'europe au détriment de celui d'île de france et des flandres. L'annexion des Creek et des Cherokee nous donnait également une importante armée, prête à en découdre si nécessaire contre une puissance européenne. L'effort fût mis en priorité à rattraper le portugal et l'espagne, les deux principales nations commerçantes. En 1537, il ne reste plus que 5 à 10 ans de retard. A partir de 1530 également, l'Angleterre malgré son instabilité chronique, l'Angleterre était devenue quasiment aussi riche que la France.
En 1537, l'Espagne possède un revenu de 2600 ducats annuels. L'Empire Ottoman est à 1200, la France et l'Angleterre à 1000, l'Autriche à 900. La Suède et le Portugal sont entre 500 et 600 ducats annuels.



Situation religieuse en europe en 1537. Vert = Islam. Bleu = Protestant. Clair = Catholicisme.
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Situation Politique de l'europe en 1537.
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Situation en amérique du nord en 1537. Bleu = France, Rouge = Angleterre, Jaune = Espagne.
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

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Chroniques de France. 1520 -1537. La France trahie et dupée


« J’ai sentis un grand bouleversement dans la Force, comme si des dizaines de milliers de vies s’étaient éteintes en même temps. Il faut découvrir l’origine de ce trouble et rétablir l’équilibre de la Force avant qu’il ne soit trop tard ”. Tel était le résultat de la transe méditative de François I lors de sa montée sur le trône et cette recherche allait diriger l’ensemble de son règne.

Le Grand Roi poursuivit aussi cependant la politique de ses prédécesseurs, à savoir notamment l’intégration pacifique des terres de France. Le Bourbonnais, l’Auvergne et la Franche-Comté furent ainsi intégrés, cette dernière suite à un accord avec l'Archiduc d'Autriche en manque de fonds. Il ne restait plus que quelques provinces à intégrer légitimement à la France grande et belle. Parmi elles, Calais. La politique bienveillante de la France à l’égard de l’Angleterre, maintenue pendant pas moins d’un demi-siècle, n’avait donné aucun résultat : le Roi d’Angleterre prenait sans jamais rendre le moindre retour :sad: . Cette mesquinerie faisait de plus en plus de mécontents à Paris, qui revendiquait Calais depuis 50 ans et avait donné à Londres d’innombrables facilités : si l’Angleterre ne comprend pas la générosité, peut-être faudra t-il utiliser avec elle un autre langage…

En 1522, Verrazano offrit ses services à la couronne de France et le Roi décida immédiatement de financer une puissante expédition vers le Nouveau Monde : il avait en effet acquis la conviction que le grand bouleversement dans la Force trouvait son origine non pas en Europe, mais bien dans ce nouveau monde encore totalement inconnu de Paris. L’expédition fut un succès et de nouvelles terres furent découvertes en Amérique du nord. L’Angleterre, pays ami pensions-nous encore, s’y trouvait déjà et ses ports pouvaient offrir une base intéressante pour Verrazano : Londres allait pouvoir ENFIN retourner une faveur aux innombrables grâces Françaises. Las, alors que l’Angleterre avait usé et abusé de l’accès militaire français, dès que Londres constata que la France usait enfin et à son tour de cet échange d’accès militaire, elle s’empressa de couper ce dernier, laissant Verrazano pris au dépourvu en haute mer :evil: . Ce nouvel affront fut reçu comme une gifle à Paris, qui heureusement pu compter sur l’amitié, mutuelle cette fois, avec le Portugal, qui lui resta fidèle à ses engagements et reçu avec bienveillance les navires désorientés de Verrazano, grâce soit rendue à Lisbonne.

Quelques années plus tard, les premiers colons français établirent des colonies en Amérique et, très vite, deux villes coloniales étaient établies, au Connecticut et à Cheasapeake. Des nouvelles effrayantes arrivèrent alors : des dizaines de milliers de morts, un génocide ignoble. Le profond trouble dans la Force trouvait son origine dans ces contrées sauvages : l’Angleterre massacrait les indigènes par milliers, annexait les tribus Indiennes à tour de bras, pillait leurs terres et se livrait à un blocage systématique des côtes, implantant partout des petites colonies avec 100 colons à peine dans le seul et unique but d’empêcher un autre Royaume de mettre le pied sur ce continent, de constater De Visu les crimes atroces à laquelle elle se livrait, les bains de sang, les sacrifices humains ignobles :? .

Certes, il était probable que le Roi d’Angleterre ignorait tout de ses crimes, mais toujours est-il que les brigands, bien éloignés du regard royal anglais, se livraient au Nouveau Monde aux pires crimes possibles, apportant aux peuples païens d’Amérique l’image la plus sombre possible de la vieille Europe. Au lieu de convertir ces peuples en leur montrant toute la gloire de la Chrétienté et la noblesse de sa civilisation, les voyous anglais dévoilaient la face sombre de la chrétienté, mais était-ce réellement étonnant ? L’Angleterre avait en effet quitté toute la splendeur de la chrétienté et s’était ralliée aux doctrines hérétiques.


François I comprit alors le sens profond de la prophétie : de par son attitude inique et amorale, l’Angleterre recherchait la guerre avec la France, depuis des décennies déjà. Et Paris comprit alors avec tristesse que tous ces gestes de bonne volonté à l’égard de Londres avaient été vains : quand la France recherchait la paix et l’amitié avec son voisin anglais, ce dernier ne cherchait de son côté qu’à lui nuire, depuis des décennies déjà :sad: . Soit. L’Angleterre a choisi et voulu la guerre là où elle pouvait avoir la paix et l’amitié, elle devra faire face à ce qu’elle seule aura déclenché. Les arsenaux de France reçoivent pour instruction de développer la Marine Royale : la France grande et belle ne reculera pas devant le défi de l’Angleterre déliberemment et injustement hostile.

La France marche vers :hurle: La Guerre.
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Les folles aventures autrichiennes – Episode 4
(1521 – 1537)


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I - Les années 1520 ou la renaissance d’une nouvelle grande puissance

Après des décennies de déboires, l’Autriche allait enfin connaître les succès. Souvenez vous, en 1521, l’Autriche est alors en guerre depuis de nombreuses années. Après avoir conclu la paix à son avantage avec 2 alliances ennemies, le temps est venu de clore la guerre contre l’Alliance du Nord comprenant le Brandebourg, le Mecklembourg et Brème.
Von de Marseille, nouveau général en chef des armées autrichiennes, prend la tête de 30000 hommes et fonce vers le Brandebourg. C’est là, dans les forêts froides de Breslau, que 30000 autrichiens écrasèrent 27000 brandebourgeois. La province fut occupée en quelques mois et Von de Marseille prit la route du Magdebourg, alors terre du Mecklembourg. Après plusieurs combats victorieux et de longs mois de sièges, le Mecklembourg était vaincu. Entre temps, Brème avait sollicité une paix blanche que nous acceptâmes de signer et le Brandebourg devint notre vassal. Le Mecklembourg, ce perfide Etat de marchands qui avait cru bon de nous attaquer à un moment d’extrême faiblesse autrichienne, paya le plus cher : le Magdebourg fut cédé à l’Autriche ainsi que l’indépendance politique du Mecklembourg qui devint notre vassal.
Enfin, en cette année 1524, la paix revenait sur l’archiduché. Il était temps. Le brave peuple autrichien, qui avait supporté le plus gros des privations et des efforts, avait fait preuve d’un grand loyalisme. Nous ne pouvions pas en dire autant de l’Istrie ou de la Hollande. Malgré tout, la politique énergique en faveur du peuple menée par l’Archiduc pendant les premières années de paix permis le rétablissement total de la tranquillité et sécurité des territoires. L’économie reprenait et la conquête de 6 nouveaux territoires sur les 10 dernières années avait permis à l’Autriche de restaurer son niveau économique d’antan (avant la perte des Flandres). Mais la multiculturalité de l’archiduché augmentait aussi les difficultés à satisfaire tout le monde et le développement de cette nouvelle forme de chrétien n’arrangeait rien. Il fallait un grand homme à la tête de l’Etat pour maintenir la cohésion de l’ensemble. Heureusement, l’Archiduc était de cette trempe.
C’est également ce que dût se dire le roi de Bohême lorsqu’il choisit l’Archiduc comme héritier de son trône à sa mort, survenue en juillet 1526. De nouveaux territoires riches entraient dans la maison des Habsbourgs déjà bien pourvu. En effet, en 1525 Charles V de Habsbourg était monté sur le trône en Espagne et en Autriche. Toutefois, ne pouvant être partout à la fois, il avait confié à son frère, Ferdinand, l’archiduché d’Autriche ainsi que l’héritage Bourguignon. Héritage qui passerait à l’héritier de Charles Quint à sa mort, pendant que Ferdinand deviendrait officiellement le seul archiduc d’Autriche.
Toujours est-il que fort de se ralliement, Ferdinand décida d’entrer en guerre contre la Saxe qui avait annexé de force le Oldenbourg et le Hanovre. Cette guerre fut une éclatante démonstration de la nouvelle puissance de l’Autriche. En une année à peine, la Saxe fut conquise et dut se soumettre à un lourds tribut : les ¾ de son territoire furent confisqués. Les peuples de ces contrées ayant embrassés la religion prétendue réformée, Ferdinand devait les rassurer. Il le fit de manière incroyable.


II – Le ralliement aux thèses de Luther de l’Archiduc

En effet, vers 1530, Ferdinand se convertit à la religion réformée. Cet événement, et le terme est pour le moins approprié, fit grand bruit dans toutes les cours européennes. Toutes passèrent par une phase de stupéfaction inévitable avant d’envoyer moults missives à Vienne, certaines pour féliciter l’Archiduc (comme l’Angleterre), beaucoup plus pour nous traiter de fou et d’hérétique (comme la France ou le Portugal). Mais la réaction qui importait le plus aux yeux de Ferdinand était celle de son royal frère : Charles Quint. Et celui-ci ne tarda pas à déclarer officiellement son incompréhension, sa stupéfaction et son immense déception. La rupture était devenue totale avec l’Espagne. Plus aucuns liens n’étaient entretenus, même ceux du sang.
Sur le plan intérieur, cette conversion ne surpris guère les sujets catholiques de l’Archiduc. En effet, tout comme lui, ils étaient au voisinage immédiat du foyer protestant et avaient souffert les mêmes maux pendant de longues décennies. Beaucoup, avant la publication des thèses de Luther, prêchaient déjà l’obligation de tenir compte des nombreux signes divins. Si tant de malheurs s’abattaient sur l’Autriche ce n’était pas par hasard. L’apparition des thèses de Luther favorisa alors de nombreux débats publics comme des réflexions personnelles au sein de tous. Nombreux virent dans cette nouvelle religion la réponse aux maux de l’Autriche. Si Dieu nous frappait si durement, c’est parce que nous étions dans l’erreur. C’est à cette conviction qu’arriva Ferdinand et il embrasse alors la foi protestante. D’autre part, il se retrouvait plus dans l’humilité, l’obéissance et la tolérance des protestants que dans l’ostentatoire et l’ambition du catholicisme romain.
Les sujets autrichiens ne mirent pas longtemps à suivre leur chef sur cette nouvelle voie. En quelques années, dans les paroisses autrichiennes, les curés et monastères catholiques furent remplacés par des pasteurs.
Ce changement entraîna une nouvelle vigueur au sein de l’Etat. L’économie autrichienne en profita également et s’en trouva renforcée. Surtout, un grand évènement confirma alors Ferdinand dans sa conviction : la naissance de cet héritier tant espéré était un signe divin. L’Autriche avait enfin les faveurs de Dieu.
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Les folles aventures autrichiennes – Episode 5
(1537 – 1550)


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L’affirmation de la nouvelle puissance protestante

Bien que cherchant à rallier un maximum de ses sujets à la vraie foi, l’Archiduc avait édicté un décret de tolérance sur l’ensemble de ses terres. Chacun était libre de vivre sa religion et les catholiques conservaient une bonne partie de leurs lieux de culte. Toutefois, seul le prosélythisme luthérien était accepté. Luthérien comme catholiques étaient égaux en droit devant la justice et l’impôt. Les peines pour des violences au motif de la religion étaient lourdes et identiques de chaque côté. L’Archiduc veillait scrupuleusement à la ferme exécution de ces clauses du décret. La bonne marche de l’Autriche en dépendait.
Dans les faits, il n’y eu guère de problèmes. La grande majorité des sujets de l’Archiduc (5 conversions sur 6 réussies) se convertirent en masse à la suite de leur chef. Quant aux régions les plus attachées au catholicisme romain, comme l’Alsace ou Cologne, l’Archiduc en signe de paix adressé au monde, leur offrit un statut d’autonomie comme membre du Saint Empire Romain Germanique. Ce geste, bien que critiqué par les plus radicaux des luthériens, fut remarqué au sein des cours européennes et perçu pour ce qu’il était : une marque d’apaisement et de tolérance.
Son pouvoir raffermi à l’intérieur de ses terres, l’Archiduc qui rêvait de la couronne impériale pris la décision suivante : puisque l’empereur est incapable de policer le SERG où les ignominies les plus dantoniennes se produisent, l’Autriche va jouer ce rôle. Ainsi, se disait l’Archiduc, les électeurs ne pourront plus se permettre de se passer de l’Autriche pour tenir le SERG et m’éliront. C’est dans ce contexte qu’éclata la guerre austro-poméranienne en 1537. La Poméranie, Etat catholique du Nord à l’époque, venait d’annexer en quelques années le duché de Brandebourg et celui de Saxe. L’empereur, totalement tel un pantin sans voix, n’avait ni bougé ni parlé. La disparition de 2 duchés ancestraux du SERG ne pouvait être toléré et beaucoup s’indignaient (mais personne ne bougeait). L’Archiduc avertit le duc de Poméranie que ce serait la guerre s’il ne rendait pas la liberté aux 2 anciens duchés. Devant son refus, l’Archiduc convoya 35000 autrichiens en Silèsie, à la frontière Nord, et déclara la guerre. Les premiers chocs furent décisifs mais l’armée poméranienne ne fit pas le poids devant les troupes autrichiennes. Son armée brisée, le duc refusait toujours la paix. De longs sièges de ses puissantes cités aller être nécessaire.
C’est à ce moment que l’Infidèle le fourbe, le lâche, amassa des dizaines de milliers d’hommes à nos frontières et entra en guerre sans sommation :goutte: . L’Archiduc, devant l’immense péril, preleva une partie des troupes assiégeantes et les rassembla avec les réserves de son armée en Bohême. 40000 autrichiens allaient devoir défendre l’Autriche et Vienne. Heureusement, l’Autriche n’était pas seule. Le frère de l’Archiduc, bien que fidèle catholique n’en restait pas moins soucieux de défendre la chrétienté dans son ensemble, c’est cette guerre qui réconcilia en partie les 2 frères :console: . L’Espagne, en effet, entra aussi en guerre pour apporter son aide au bastion de la chrétienté :clap: .



La 1er guerre austro-turque

Et Vienne tomba…
Dans les 1er mois de la guerre, les troupes autrichienne et espagnoles se trouvant loin du front, les armées ottomanes purent manœuvre sans difficulté au sein du territoire autrichien. Suleyman en personne commandait une armée de 50000 fantassins et rien que par son nom et sa légende terrifiante (on raconte partout qu’il se délecte quotidiennement de chair humaine et qu’il fait subir d’horribles supplices aux populations soumises) il fit tomber nombres de cités autrichiennes. Déjà tout le sud de l’archiduché était tombé quand enfin les troupes chrétiennes firent leur apparition. L’Espagne, ayant des possessions en Italie du Sud, faisait remonter ses troupes par la plaine du Pô puis le Tyrol. Logiquement, la défense de la partie ouest du front lui fut confier. Son armée étant essentiellement composée d’infanterie et commandée par de brillants officiers, elle était tout indiquée pour lutter sur les terrains accidentés du sud-ouest de l’Autriche. L’armée autrichienne quant à elle, se chargerait de bloquer la route du nord au Sultan et de protéger Vienne. Malheureusement, ce beau plan fut réduit à néant par la vitesse de Suleyman qui en quelques jours atteignit Vienne et en entama le siège.
L’armée autrichienne commandée par l’efficace Von de Marseille (un génie :o: ) stoppa sa marche pour Vienne. Suleyman tenait une position trop avantageuse pour l’affronter.
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Plusieurs mois passèrent et nombre de batailles virent beaucoup de bons chrétiens périrent :cry: mais ils emportèrent avec eux aussi nombre de janissaires :twisted: . Toujours est-il que l'armée assiégeant Vienne ne put être délogée et ce qui devait arriver arriva : Suleyman entra dans Vienne en juillet 1538. La capitale autrichienne n'avait tenue que 5 mois :shock: . Ce fut une onde de choc pour toute la chrétienté et ceux qui n'avaient pas déjà les yeux braqués sur cette guerre entre 2 civilisations dominatrices n'en perdirent plus une miette à partir de là. Le découragement gagnait les rangs autrichiens. Von de Marseille rassembla tout l'armée autrichienne au nord de Vienne et arranga si bien ses troupes que le renoncement fit place à une incroyable soif de vengeance (quel génie :o: ). Il était temps de retourner la situation en notre faveur.


.....puis elle se releva plus forte et plus belle
La 1er grande nouvelle vient d'Espagne où dans les terres montagneuses de Krain, les troupes espagnoles du duc d'Albe résistèrent à l'attaque de Suleyman. Cette nouvelle fit l'effet d'une boule de neige. Ainsi donc il n'était pas invincible. Von de Marseille, jusqu'alors assez prudent, pris la décision de bouter les Infidèles hors d'Autriche plutôt que de se lancer dans une guerre des sièges (mais quel génie :o: ). Conjointement avec un corps de 15000 espagnols, la cavalerie autrichienne fit des merveilles et terrassa nombres de janissaires. Les armées ottomanes refluaient vers la Hongrie. Leur renfort semblait lent et insuffisant pour compenser les pertes. La route de Vienne étant libérée :clap: , Von de Marseille ne perdit pas un instant et marcha vers la capitale autrichienne (quelle idée de génie ). Une forte garnison ottomane avait été laissée là par le Sultan. Le duc d'Albe et Von Marseille décidèrent qu'il valait mieux ne pas se perdre dans un long siège de Vienne mais plutôt la prendre d'assaut pendant que l'armée de Suleyman pensait ses plaies. De plus, les assaillants pourraient compter sur l'appui des habitants de la ville. Une formidable armée de 50000 hommes fut rassemblée sur Vienne et l'assaut commença en cette fin d'année 1538.
Triple hélas, on ne sait pas quel sortilège, les janissaires tinrent bon :pascontent: . Le moral des chrétiens en fut atteint d'autant plus que tous s'attendaient à voir Suleyman et ses janissaires sortir des bois hongrois au retour du printemps. L'hiver allait être long et pénible.

Bon gré, mal gré, espagnols et autrichiens campent sous les murs de la capitale. Le duc d'Albe et Von Marseille sont d'accord : il ne faut pas attendre l'arrivée de Suleyman et tenter un nouvel assaut coûte que coûte. Ainsi, en mars 1540, alors que les rapports indiquent une forte présence de troupes à la frontière hongroise, les alliés décident de déclencher un nouvel assaut. "Malheur de malheur, maudit soit le destin pour favoriser ainsi les turques" s'écria Von Marseille lorsqu'il constata que ce nouvel assaut était encore un échec :ko: :chair: . Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, On apprit quelques jours plus tard que Suleyman était en marche vers l'Autriche à la tête d'une nouvelle armée. La route qu'il suivait.....................celle de Vienne !

Se démultipliant, le duc d'Albe et Von Marseille se préparèrent à la confrontation inévitable. Il n'était pas question d'abandonner Vienne si proche de céder. Il allait falloir résister. Heureusement, le terrain favorisait les défenseurs et surtout, ce qu'ignorait le Sultan, c'est que Von Marseille gardait 28000 cavaliers à proximité de Vienne pour soutenir l'infanterie à tout moment. Pendant cette longue attente qui dura des semaines, 2 bonnes nouvelles vinrent gonfler encore un peu plus la détermination des alliés : Salzbourg et Steiermark venaient d'être libéré par les troupes espagnoles après de longs mois de siège. La bataille tant attendue eut lieu en juin : 48000 janissaires contre 30000 chrétiens.....très rapidement renforcés par 28000 cavaliers. Ce renfort de poids déstabilisa complétement l'armée ottomane qui fut repoussée à défaut d'être écrasée :evil: . Suleyman faisait montre d'un réel talent pour limiter ses pertes quelque soit l'issue de la bataille. Néanmoins, ce nouveau succès eu un impact retentissant sur la garnison ottomane à Vienne et sur les habitants de la ville. Et en juillet Vienne fut libérée :hurle: :clap: .

La guerre n'en était pas terminée pour autant. L'Infidèle ne voulait pas renoncer à ses intentions. Toutefois, les armées chrétiennes marchaient sur un nouvel élan et reprirent progressivement le contrôle de l'ensemble du territoire. De plus, l'armée autrichienne qui était restée au nord pour vaincre la Poméranie était enfin libre. Le duc fou reconnaissait enfin sa défaite en 1540 et cédait les terres annexées quelques années auparavant à l'Archiduc. Celui-ci s'empressa alors de refonder le duché du Brandebourg. L'Autriche regroupait ses forces en Bohême et comptait alors plus de 50000 hommes.
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La guerre dura encore une année entière. De nombreux combats eurent lieu. L'Espagne se retira de l'Autriche et nous laissa seul face aux armées ottomane. Le roi d'Espagne ouvrait en fait un nouveau front en Egypte. Le front se stabilisant dans les Balkans et le Sultan sentant forcément le vent tourner, il accepta de négocier une paix blanche. Les alliés chrétiens hésitèrent un instant à poursuivre la guerre mais préférèrent se montrer raisonnable et patient. Le fruit serait récolté plus tard :twisted:

L'Autriche sortait saine et sauve de ce conflit. Son prestige se trouvait rehausser par la libération du Brandebourg et sa résistance face à l'Infidèle. L'Archiduc remercia officiellement et sincèrement l'Espagne pour l'aide décisive qu'elle apporta. Sans elle, nous aurions probablement été vaincu. L'Archiduc profita de la paix avec le Sultan pour régler un différend avec le roi de Pologne. Les armées expérimentées de l'Autriche ne firent qu'une bouchée de celles polonaises. En 1550, l'Autriche était devenu indiscutablement une grande puissance de ce monde.
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Message par Danton »

Chroniques de France. 1538-1550. La guerre aux Amériques

La politique agressive et hostile de l’Angleterre mène au seul résultat possible : la guerre. La France aligne tous les désavantages de son côté et part avec des chances de victoire très faibles, seuls le talent de soldats et de ses généraux pourront peut-être contre balancer une situation initiale extrêmement favorable pour Londres. En Amérique du nord, la France ne dispose en effet que de deux petites bases étroites, à Chesapeake et Connecticut, alors que l’Angleterre dispose d’une base arrière immense, volée aux Indiens. Pour ne rien arranger, la cartographie française ignore tout de cette base colossale : seules les côtes sont partiellement connues. Et enfin, élément crucial pour un conflit colonial, la flotte française ne peut pas rivaliser avec la marine anglaise. Ce sera donc une réédition de David contre Goliath : le génie du Roi de France sera sollicité lourdement pour vaincre malgré une situation à ce point défavorable.

La préparation s’achève en 1541, la France aligne 62 navires de guerre, 25 navires de transport, 90.000 fantassins et 75.000 cavaliers. Sur le papier, c’est impressionnant, mais en face il y a l’inconnue des Amériques et l’attrition terrible. Sans parler de la Royal Navy, qui aligne pas moins de deux fois plus de navires de guerre. La surprise ne jouera en outre pas du tout : dès 1538, les projets français seront éventés et la déclaration de guerre, en 1541, ne surprendra personne.

La France se lance dans l’inconnu…

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La campagne des côtes

Sans surprise, les soldats français bousculent tout sur leur passage et assiègent rapidement les provinces côtières, mais tous les regards sont tournés vers cet ouest complètement inconnu et ce qui devait arriver arriva : 42.000 soldats Anglais surgissent de l’inconnu et contre-attaquent aussitôt.

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Les troupes françaises, naturellement prises complètement au dépourvu, la cartographie étant ce qu’elle est, sont balayées à leur tour, mais le haut commandement français avait parfaitement prévu ce retour de flammes inévitable et 40.000 soldats débarquent à Manhattan. Une gigantesque bataille se solde par l’écrasement complet des anglais, qui refluent précipitamment.

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En 1543, toute la côte est sécurisée, ainsi que Susquehana : la deuxième phase de la guerre coloniale peut à présent commencer et elle semble insurmontable. Les soldats français doivent en effet s’avancer dans l’inconnu, dans des provinces difficiles où des milliers de soldats périssent sans même combattre : chaque fois qu’une nouvelle province est découverte, les troupes tombent sur soldats ennemis aux affûts. Il faut en outre traverser des fleuves et sécuriser les arrières : les provinces anglaises étant toujours inconnues, il est impossible de réagir aux contre-attaques. C’est seulement quand les troupes anglaises entrent au contact, surgies de l’inconnu, que les soldats français les aperçoivent enfin.

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Alors qu’il a tous les avantages en main pour remporter rapidement la victoire, le Roi d’Angleterre laisse passer sa chance et, mois après mois, le grignotage se poursuit et les premiers rebelles apparaissent dans les colonies anglaises.

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Afin de poursuivre leur avancée dans ces terres hostiles et inconnues, les troupes ont sans cesse besoin de renforts venus de la métropole. Le flot est continu jusqu’en 1544 (la France est alors à +67% de victoire…), mais le 12 février 1544, la marine royale française commandée par Annebaut est surprise au large de l’Espagne par la flotte Anglaise. Une féroce bataille s’engage aussitôt et les navires français semblent bien partis pour emporter la décision.

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C’est à ce moment que pas moins de 60 galères anglaises surgissent, Annebaut est contraint à la retraite et se réfugie dans Bordeaux, aussitôt mis sous blocus par la Royal Navy.

La flotte française bloquée, la situation en Amérique se complique rapidement : 25.000 cavaliers anglais débarquent le long des côtes et prennent à revers les troupes françaises victorieuses en Amérique. La France est ainsi sans surprise victime de sa base de départ beaucoup trop étroite, qui lui laissait si peu de chances de victoire. C’est la déroute…

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Mais le Roi de France est un génie aux multiples talents : avec une suprême habileté qui laisse le Roi d’Angleterre sans voix, il arrive à extirper l’intégralité de la flotte bloquée dans Bordeaux. Cette manœuvre géniale est suivie par l’embarquement de 40.000 soldats, qui sont immédiatement convoyés vers les Amériques. Les renforts arrivent juste à temps pour empêcher la chute des provinces côtières.

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Les armées françaises peuvent repartir à l’assaut et, cette fois, elles ont au moins un désavantage de moins : une partie du territoire ennemi a désormais été découvert. La déroute anglaise est totale.

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Les soldats français élargissent alors leur terrain d’action : l’assaut vers le sud encore inconnu commence et mène les troupes jusqu’en Floride. L’ouest n’est pas négligé pour autant et les colonnes s’avancent toujours plus profondemment, anéantissant les dernières résistances. Les frontières de l’empire colonial sont finalement atteintes, la totalité de la zone est sécurisée : plus aucun soldat anglais n’est encore présent en Amérique, la victoire est TOTALE.

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La France grande et belle, complètement victorieuse dans ce conflit colonial alors qu’elle partait avec tous les désavantages s’attend légitimement à des propositions de paix, mais c’est à ce moment que le Roi d’Angleterre va révéler au monde entier sa vrai nature : un jusqu’un boutiste dément totalement incapable d’admettre sa défaite. Il proclame ainsi, en 1548, qu’il ne cèdera jamais rien tant que LONDRES n’aura pas été conquis. On cherchera vainement la logique d’un tel raisonnement qui exige la prise d’une capitale pour achever ce qui n’a toujours été qu’un conflit colonial et qui sonne pour ce qu’il est : un pitoyable prétexte. La France en prend bonne note, désormais elle non plus ne cèdera jamais rien tant que Paris n’aura pas été conquis et, au grand désarroi du jusqu’au boutiste anglais, qui ne propose toujours rien malgré son écrasante défaite ( +74% en ma faveur à ce moment) va relever le gant et tenter l’incroyable : l’invasion de l’Angleterre, exploit quasi impossible que nul n’a plus réussi depuis 1066 et Guillaume le Conquérant.

Si les chances de victoire aux Amériques étaient déjà infimes pour la France, qui pourtant contre toute attente l’a emporté avec panache, que dire de l’invasion de l’Angleterre alors que la Royal Navy domine complètement les flots ? Une fois encore, tout le génie du Roi de France va devoir être mobilisé. Des moyens sont rassemblés et la décision royale tombe : les combats doivent cesser aux Amériques. En 1549, profitant de la décision française de cesser les combats dans les colonies, l’Angleterre débarque 35.000 cavaliers et reprend facilement le contrôle des côtes.

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A Paris, ces nouvelles laissent de marbre : une grandiose invasion se prépare.


A suivre
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Pepsi »

Angleterre 1537-1550
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Alors que la grande et pacifique Angleterre acceptait la présence coloniale française en Amérique du nord, une ou deux conversions furent réalisés en signe de test sur les populations indiennes nouvellement intégrées. 2/3 furent un succès. Le faible coût des conversions garantissait un coût de la stabilité largement moindre, alors que le cens anglais suffit à réaliser ces conversions.

Mais un jour, la France, avide de territoires et dans son habituel arrogance, utilisa les ports anglais pour débarquer des troupes sur leurs territoires et pour explorer les mers. Il est évident que tout ceci n'avait qu'un seul objectif : attaquer l'Angleterre.
La France qui se dit pacifique et saine, DECLARE LA GUERRE à l'Angleterre en 1541. Il est bien évident qu'ELLE fût l'agresseur, malgré ce que peut raconter la propagande française.

Soutenue par les monarchies espagnoles, autrichiennes et portugaise pour des raisons inconnues, la france tenta d'envahir les terres américaines. En débarquant tous les ans entre 60 000 et 80 000 hommes, nos hommes résistèrent courageusement et finir par emporter la bataille sur place, malgré un nombre plusieurs fois moins nombreux..
Si l'Angleterre manquait de généraux de qualité après la mort de Norfolk, la France en possède pléthore. Ainsi malgré tous les éléments à leur avantage (moral, nombre, commandement), la france perdit la bataille des amériques en 1548. Isolée, elle fût réduite à néant par les cavaliers anglais sur-motivés.


En 1550, le bilan était sans appel. Les pertes étaient de :
- 110 700 hommes pour l'Angleterre
- 317 500 hommes pour la France.

- 8 navires de guerre et 1 transport pour l'Angleterre.
- 16 navires de guerre et 1 transport pour la France.

-2336 ducats de pertes pour l'Angleterre.
-4091 ducats de pertes pour la France.

Malgré cette disproportion des forces et des pertes, les français continuaient à refuser toute paix, même blanche. Effectivement, le jusqu'au boutisme de son dirigeant voulait continuer cette guerre piteuse, coûteuse et inutile. Les chiffres ci-dessus le prouve honnêtement et objectivement...quitte à aller, par exemple, vers une guerre de trente ans...


Du côté européen heureusement, de bonnes nouvelles nous parvenaient de nos frères et amis protestants : les Turcs après avoir prit vienne quelques semaines, furent largement battus en plusieurs batailles. Les pertes en ducats avoisinent par contre celle de la guerre initiée par les français. Nous éspérons ainsi que vienne participe à la guerre contre les français...par exemple en reprenant le Milan qui leur revient légitimement.
Danton
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

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Chroniques de France. 1550 – 1562. Londres écrasée


En 1550, le Roi de France ordonne le lancement de l’invasion de l’Angleterre, celle qui fera de lui le nouveau Guillaume le Conquérant. Le moment est particulièrement bien choisi : le Roi d’Angleterre, en effet, est tombé droit dans le piège habile tendu par Paris, qui a volontairement abandonné les Amériques pour y attirer la marine et les cavaliers anglais. Ce même monarque n’a-t-il pas en outre déclaré à la face du monde qu’il cèderait aussitôt que Londres serait tombée ? La Marine Royale de France surgit en mer d’Irlande en 1550 et 42.000 soldats menés par le Duc de Guise débarquent immédiatement. Quelques mois plus tard, les soldats Français sont devant Londres et remportent une première victoire au Sussex.

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Paniqué, le Roi d’Angleterre ramène précipitamment ses troupes d’Amérique et une sanglante bataille éclate devant Londres, qui se termine tragiquement pour les armées de la Lys, qui manquent de cavalerie. Une nouvelle vague d’assaut se forme alors, mais cela prend plus de temps que prévu et les Anglais, qui n’ont rien fait d’autre que de lutter sur leurs terres, se décident pour une fois à prendre l’offensive : les armées débarquent et marchent sur Paris, où elles sont purement et simplement anéanties.

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En 1553, enfin, la nouvelle vague est lancée : cette fois, l’assaut se fait via l’est de l’Angleterre.

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Le débarquement est une réussite complète, mais la flotte, lors du chemin du retour, tombe sur la marine anglaise, qui bénéficie de tous les avantages : combat le long de ses côtes, un Amiral (Côté français, Annebaut est décédé dans son lit depuis trois ans) et important bonus au moral.

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Un repli tactique est rapidement ordonné et la flotte se réfugie à Caux avec une nouvelle mission : immobiliser en Manche la flotte adverse. Une fois de plus, l’audacieuse stratégie du Roi de France est couronnée de succès : pendant que l’anglais réalise vainement le blocus de Caux, une flotte seçondaire française débarque Montmorency en Angleterre, où le Kent tombe.

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Les deux armées Françaises en Angleterre réunissent leurs forces et marchent sur Londres : le siège est établi dès 1555 et les innombrables tentatives anglaises pour briser celui-ci se solderont par de sanglants désastres.

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Le 23 août 1557, le monde éberlué apprend l’incroyable nouvelle : Londres est tombé :clap: , après un siège long de plus de deux ans durant lequel toutes les tentatives anglaises pour briser le siège se sont soldés par des défaites à répétition. Montmorency est nommé Duc de Londres pour sa glorieuse victoire et, à Paris, l’on attend les ambassadeurs d’Angleterre. Leur Roi n’a-t-il en effet pas affirmé devant tous et devant Dieu qu’il signerait la paix aussitôt Londres tombé ? Mais rien ne vient et le jusqu’au-boutiste, qui, complètement vaincu aux Amériques en 1548, déclarait alors qu’il ne signerait jamais tant que Londres ne serait pas tombé, change à présent complètement son fusil d’épaule : dorénavant, il ne signera rien tant qu’il ne sera pas vaincu aux Amériques :roll: . Plus personne n’est dupe, il y a à Londres un jusqu’au-boutiste dément.

En 1558, les débris de l’armée anglaise sont massacrés devant Bristol, qui tombe ensuite rapidement entre les mains françaises.

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En 1560, de nouveaux renforts débarquent à Bristol mais, alors que la victoire est TOTALE et que l’Eire déclare son indépendance par rapport à l’Angleterre, le jusqu’au-boutiste refuse encore et toujours de se rendre à l’évidence, encouragé par la reprise de Londres. La riposte française est sans appel : Londres est reprise dès 1561 et des troupes débarquent aux Amériques. Quelques semaines suffisent pour récupérer la moitié des provinces françaises. Terrifié et craignant à présent sa défaite devant Londres, aux mains de la France, ET aux Amériques, où la France réalise son grand retour, le jusqu’au-boutiste de Londres déclare alors, en 1562, devant le monde entier qu’il ne cèdera jamais plus que Calais même si son pays devait être intégralement occupé, prouvant par là même qu’il est au-delà de toute raison et préfère de loin entrainer tout son pays à la ruine plutôt que de céder quelques malheureuses colonies.

De fait, entre 1550 et 1562, l’inflation anglaise a bondi de 10,5% !!! En France, la hausse ne sera que de 1,2 %, mais il est vrai que le Roi de France, lui, est un individu rationnel et non un fou jusqu’au-boutiste délirant…
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

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Angleterre 1550-1562
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Malheureusement, les victoires n'allaient pas durer. Alors que l'Angleterre résistait tranquillement à la France, le portugal décide de soutenir encore plus les français dans leur politique d'agression. Nous ne voyons pas ce qu'ils peuvent bien nous reprocher. Nous n'avons rien fait de mal :pigepas: .
En mi 1550, les français débarquèrent 50 000 hommes en Angleterre. La flotte anglaise, dépêchée sur place pour éviter que les troupes françaises ne puisse rembarquer, obtient de francs succès. La flotte offensive française (40 navires de guerre) est désormais emprisonnée à Caux. Des galères sont assignées à cette tâche. Elles ne peuvent de toute façon pas aller autre part. Nous tenons ainsi à remercier le commandement français qui a rendu des bateaux complètement inutile aux Amériques utiles en France :D .

Sur l'île anglaise, le leader français, Guise se fît battre à de multiples reprises par les forces inférieures numériquement et se rendit finalement aux forces anglaises quelques mois seulement après son embarquement. La situation était favorable, lorsqu'un terrible évènement arriva.

Les hommes de Northumberland se révoltèrent en 1553, donnant en plus de la fatigue de guerre un RR de 5 points supplémentaires. Les RR au sol ont atteint jusqu'à 44% en écosse, et les troupes anglaises furent débordés par leur propres révoltés. C'est ce moment là que choisit la france pour débarquer plusieurs dizaines de milliers d'hommes à nouveau sur les îles britanniques, menés par encore un autre leader. Alliés avec les rebelles, ils réussirent à prendre londres en 1557. L'Angleterre sans leader ne pouvait que réaliser un blocus tout autour de l'île pour éviter aux troupes de pouvoir repartir. Londres fût finalement reprise en 1558 puis reperdue en 1559.

Au maximum, les français ont réussit à prendre moins de 15% de l'Angleterre. Pas de quoi faire céder le Roi, qui savait que la révolte de northumberland se terminant, il pouvait reprendre l'offensive. Car l'Angleterre était loin d'être focalisée sur cette guerre et son problème n'était pas le financement mais le manque d'hommes. Plusieurs expéditions furent menés par des explorateurs pour découvrir le reste des terres américaines et africaines. L'amérique était tenue par une dizaine de milliers d'hommes.


(notez le faible manpower, la limite principale de l'Angleterre pendant cette guerre)
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Depuis 1558 et la fin des révoltes de Northumberland, la situation s'améliorait lentement mais sûrement. Une autre bonne nouvelle arriva également de France : les réformés se sont révoltés en france contre la monarchie Danoniste. La france, ayant des forteresses de 15 000 hommes, allait forcément être en difficulté face à ces vagues de rebelles.

La situation en 1562 donc, ne pouvait que s'améliorer, et c'est ce qui biensûr arriva.


Depuis 1537 et le début des préparatifs jusqu'en 1562, la guerre a coûté :
- 538 000 hommes à la France, 254 000 hommes à l'Angleterre.
- 7.1 d'inflation à la France, 7.9 à l'Angleterre.
- 25 navires de guerre et 4 transport à la France, 17 navires de guerre et 1 transport à l'Angleterre.
- 7350 ducats pour la France, 6550 ducats pour l'Angleterre.


L'Angleterre a su limiter son inflation grâce à des réformes de la monnaie. Et grâce à sa manufacture ouverte aux amériques, sa vitesse de recherche est repassée au dessus de la France. La guerre allait avant tout profiter à nos amis et frères autrichiens (304 contre 273, l'Autriche étant à 356).

Tandis que la France annonçait fort qu'il allait continuer la guerre jusqu'à la ruine de l'Angleterre, le roi anglais annonçait tranquillement ce qui allait se passer : l'impossibilité pour la France de continuer une guerre offensive et la reprise de contrôle de l'Angleterre.
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Pepsi
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Pepsi »

Angleterre 1562-1571

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Alors que toutes les cours européennes étaient persuadées de la fin de l'Angleterre en tant que puissance importante, le Roi fît de nouveaux emprunts, leva des troupes et tenta de multiples batailles contre les français retranchés à Londres. Même si les deux premières échouèrent, la 3ème réussit en 1563, et les français mis en déroute et isolés, n'ont rien pu faire pour empêcher la reprise de londres par les forces anglaises. Montmorency (le leader français) s'isola au nord de l'écosse et la France à nouveau suicidaire, tenta une nouvelle attaque des positions anglaises à Lancashire.

Le désastre des français fût TOTAL. En plus de la perte de son leader, la france perdit entre 20 et 25 000 hommes.
Comble du comble, les navires de débarquements français fûrent interceptés par la flotte anglaise en pleine mer dans l'océan atlantique. La quinzaine de bateaux français furent coulés en une seule heure, sans aucune perte du côté anglais.
L'économie anglaise était également devenue particulièrement puissante : en plus de la manufactor de shenadoah aux amériques, une nouvelle manufacture fût ouverte à Bristol, portant son nombre total à 2.
La France quant à elle, n'en possédait aucune.

Nous tenons également à remercier Les irlandais. Le pillage de leurs terres a permis à l'Angleterre de rembourser 2 emprunts capitaux (taux d'interêts à 14%).

Les dernières années furent très peu actives au niveau de la guerre. Quelques débarquements anglais pour piller la bretagner et massacrer les lorrains et milanais qui s'y trouvent (alliés aux français). La plupart des troupes furent assignées au matage des rebelles. Leur nombre était toujours très élevé. Le principal risque étant qu'ils détruisent une de mes deux manufactures...




En rouge et noir, j'exilerai ma peur ;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur ;
En échange d'une trêve de douceur,

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La paix fût signée en échange de Calais et du Massachusets. Il est inutile de dire que la paix globale n'est pas pour demain.

L'angleterre possède toujours 6 emprunts à rembourser. La situation devrait être remise totalement en étant aux alentours de 1582-1583.



La guerre a coûtée un total de :
- 620 000 hommes à la France, 300 000 hommes à l'Angleterre.
- 7.9 d'inflation à la France, 7.0 à l'Angleterre.
- 28 navires de guerre et 7 transport à la France, 17 navires de guerre, 1 galère et 1 transport à l'Angleterre.
- 8600 ducats pour la France, 7700 ducats pour l'Angleterre.
Danton
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

Chroniques de France. 1562 – 1575. La victoire !


Toutes les ouvertures de paix équilibrées et justes de la France ayant été rejetée par le jusqu’au-boutiste, la guerre se poursuivait donc. Devant Londres, Montmorency remportait victoire sur victoire, les anglais fuyant généralement dès les premiers morts, effrayés par la nouvelle technologie qui commençait à équiper les troupes françaises : les mousquets.

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Ce n’est qu’en 1563 que les Anglais osent enfin réellement se battre, avec une supériorité de quasi trois contre un suite à des recrutements massifs, le Roi d’Angleterre préférant enfoncer son pays dans la ruine plutôt que de négocier. Une fois encore, Montmorency remporte la victoire :clap: et traque l’ennemi en déroute, qui se replie frileusement en mer. Victorieux, mais ne commandant désormais plus que 3.500 cavaliers, le Duc de Londres, comme on le surnomme, décide de remonter plein nord, à la rencontre des renforts que le Roi de France a une fois encore réussi à expédier : en narguant la Royal Navy, la Marine Française réussit en effet à débarquer 15.000 soldats en Ecosse.

Une mauvaise surprise les y attendent cependant : la région est à feu et à sang ! Les campagnes sont envahies par les rebelles, l’Angleterre s’enfonce dans le chaos et la ruine, conséquence de sa folle obstination. Malheureusement, ces mouvements rebelles généralisés font aussi obstacles aux armées royales et Paris refuse de jouer les gardiens de l’Angleterre : son monarque jusqu’au-boutiste est le seul responsable de toute cette folie, qu’il se débrouille donc ! Décision est prise de ne plus envoyer aucun renfort et Montmorency, qui réussit l’exploit de rallier les renforts à peine débarqués, reçoit pour mission de soutenir les révoltés Ecossais. L’assaut est lancé contre les colonnes anglaises présentes au Lancashire, qui remontent plein nord avant qu’il ne soit trop tard.

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Montmorency remplit sa mission avec succès : les pertes énormes qu’il inflige empêchent les anglais de mater les rebelles et, quelques mois après la bataille, la sanction pour Londres est sans appel : la province de Northumberland fait sécession et rejoint le Royaume d’Ecosse :mrgreen: . Sur ordre du Roi de France, Montmorency et ses troupes rallient Edinburgh afin d’assurer la formation des armées Ecossaises aux nouvelles technologies.

En France, la graine rebelle trouve malheureusement aussi un riche terreau : des combats opposent protestants et catholiques dans tout le royaume mais les plus virulents sont les Hollandais, qui réclament on ne sait trop pourquoi des droits injustifiés. Les provinces Wallonnes étant très chères au cœur noble et bon du Roi de France, tout est entrepris pour mater le fléau de la discorde : des troupes sont mobilisées et des centaines de ducats sont envoyés. Cette mobilisation exceptionnelle permet de restaurer l’ordre et la stabilité, mais ne laisse malheureusement aucun moyen pour poursuivre la guerre, qui est mise entre parenthèses durant quatre longues années.

Le jusqu’au-boutiste, qui refuse toujours la paix alors son royaume sombre complètement, choisit la fuite en avant : ses maigres troupes débarquent en France en 1569, où elles sont rapidement massacrées. Cette incursion pitoyablement ratée (à comparer aux débarquements français victorieux qui ont conduits à la prise de Londres :mrgreen: !) décide cependant le Grand Roi à reprendre l’offensive. Le coup sera habilement porté aux Amériques, afin d’adresser un nouveau pied de nez au Roi d’Angleterre qui pense à tort bloquer les mouvements de la Marine Royale de France. Une fois de plus, comme toujours, la Royal Navy se montre en effet incapable d’empêcher le débarquement : les troupes débarquent dans l’extrême-nord et incendient deux comptoirs puis poursuivent sur leur lancée et s’emparent de la colonie d’Antiscoti.

Le Roi d’Angleterre, ne pouvant que constater son incapacité à empêcher la France d’avancer toujours plus, se décide enfin à négocier, mais son jusqu’au-boutisme reste délirant. Le plus raisonnable, le plus sage, le plus lucide, celui qui refuse de sanctionner son pays pour les décennies à venir doit faire un geste supplémentaire. Seul le Roi de France naturellement possède cette maturité et, plus digne que jamais, il offre une paix plus que généreuse à l’ennemi vaincu, qui s’empresse d’accepter : Calais et Massachussetts sont cédés à la France victorieuse, en 1570, après 29 ans de guerre qui ont complètement ruiné et surtout discrédité l’Angleterre...
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