GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

lemarseillais
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

N'importe quoi ..... :goutte:

Je précise quand même que les rares lecteurs ne suivent pas la gpo et ne peuvent discerner le vrai du faux. Tu transformes tes défaites en victoire....forcément comme ça tu ne peux avoir l'impression que de belles pages.

Mais explique à tes lecteurs pourquoi ton objectif contre l'Autriche t'a rapporté 0 pts si tu as gagné :tongue: :mrgreen:
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

Explique donc aux lecteurs pourquoi tu auras 0 points pour l'objectif prise d'une capitale si tu as gagné :tongue:

La guerre s'est soldée par une paix blanche, c'est un fait que tu ne peux pas nier, tout comme tu as échoué à prendre Paris :chicos:

Pour le reste, tu apprendras, jeune marseillais, que la distance qui sépare victoire, match nul ou défaite est des plus minces et souvent sujette à interprétation :o:

Tous les faits relatés par les Chroniques Dantoniennes, des batailles aux résolutions de paix, sont toujours rigoureusement corrects, je ne vois vraiment pas l'intérêt de rédiger un AAR qui irait raconter n'importe quoi comme tu le fait souvent :tongue:

Concernant l'interprétation des faits, chacun est libre de se faire sa propre opinion, les Chroniques Dantoniennes ont données la leur en fonction des directives trasmises par le régime Dantonien :o:

:hurle: Vive la France! Vive le Dantonisme Universel!
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

Les folles aventures autrichiennes – Episode 9
(1616 – 1650)


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Janvier 1626, le monde bascule dans la guerre. Les forces catholiques refusent de reconnaître la foi protestante et ont décidé de la faire disparaître.
Décembre 1648, les catholiques exténués, vaincus et résignés, sollicitent des entrevues en vue d’une paix définitive et durable entre les grands royaumes.
La 1er guerre totale que connut le monde...
23 ans de guerre continue.
Plus de 20 nations en guerre dont la France, l’Espagne, la Suède, l’Autriche.
Des opportunistes, la Russie et l’Empire Ottoman.
Plus d’un million de morts.
De nombreux rebondissements.

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Année 1626

Les protestants, menés par l’Autriche et la Suède, sont prêts. Plus de 300000 hommes en armes attendent près des frontères. Tout le monde s’attendait à cette guerre depuis de nombreuses années. Elle était devenu inévitable. Les arsenaux travaillaient jour et nuit depuis quelques années. Les grands chefs protestants, l’Imperator le génie et le grand Gustav Vasa, avaient longuement préparé leur plan.
Les tocsins de la guerre viennent à peine de sonner que les troupes protestantes se mettent en route. Plusieurs objectifs ont été assignés aux troupes.
1er étape :
- l’Autriche doit occuper le Milanais, le Bade et la Bavière
- la Suède doit occuper le Munster

2e étape :
- l’Autriche doit prendre position dans les Alpes suisses, notre allié, afin de vérouiller le front sud et être en position de force pour envahir la Savoie
- la Suède doit prendre position derrière le Rhin, au nord, et formé un glacis le long des Pays-Bas
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(Cette capture est évidemment postérieure de plusieurs années au début de la guerre)
En quelques semaines, tous les objectifs protestants sont autant de succès. Les rares troupes ennemies rencontrées ont été anéanties sans aucun mal.
Où sont les espagnols et les français ? Tout simplement mal préparé, mal commandé et mal conditionné. L’incompétence des chefs catholiques est grande pour déclencher une guerre sans être prêt. On dit que lorsque l’Imperator appris que le concepteur des plans catholiques était le sieur Danton, noble flamand et fier de l’être, travaillant au service du roi de France, il eut la plus grande crise de fou rire de sa vie.
L’Istria est le point sensible de la défense autrichienne puisque sur mer nous ne pouvons rivaliser. Aussi c’est une porte constamment ouverte aux troupes ennemis. C’est pourquoi le haut commandement maintient 50000 hommes prêt à défendre Vienne et les mines d’or de Steiermark.
Malgré tout, les protestants prudents et sages (ils n’ignoraient pas que la guerre serait longue) se limitent pour l’heure à leurs objectifs initiaux.



Années 1627 – 1628 – 1629

Les combats font enfin rage. Au nord, les Suédois, devant la molesse des troupes espagnoles, prirent la résolution de pénétrer aux Pays Bas et d’en commencer sa conquête. Cette opération eut pour effet de réveiller les espagnols qui se mirent enfin en mouvement. La Frise fut rapidement conquise par les Suédois. La Gueldre suit peu de temps après. Malheureusement, les troupes suédoises ne progresseront guère plus. Enlisé et géné par les marais nombreux dans cette région, les Suèdois se firent plusieurs fois piégés et perdirent leur avantage quantitatif et qualitatif. Au final, les Suèdois ne purent se maintenir en Frise et Gueldre mais ils ne cédèrent rien de plus et le front se maintint à notre avantage au Nord.

Au Sud, l’Espagne et la France tentèrent enfin de chasser les troupes impériales du Milanais. C’était sans compter sur un argument de poids : l’Imperator. Grâce à des manoeuvres géniales, des armées biens contituées et ravitaillées, et des attaques de diversion ou de ralentissement dans des zones périphériques, les armées impériales écrasèrent les troupes catholiques et ne reculèrent pas d’un pouce de l’Italie du Nord.
Fort de ces succès mérités, l’Imperator ordonna au grand Wallenstein de marcher sur le Piemont avec 50000 hommes. Seuls 26000 français le défendait. C’était l’occasion pour ce brilland général qui s’était illustré dans les guerres contre l’ottoman, de montrer aux catho que sa réputation de brillantissime chef de guerre n’est pas usurpé. Dès les 1er chocs, les français sont bousculés de toute part. Ils commencent à craquer de toute part et la prise du Piemont ne sera qu’une affaire de quelques jours.
C’est là que le roi de France fit la 1er démonstration de ses talents sataniques. Il chargea un de ses hommes d’une mission secrète et dans le même temps sollicitait un cessez le feu au Piemont et une retraite des troupes françaises. Pensant avoir affaire à un gentleman respectueux dès règles de al guerre, Wallenstein accepta de négocier le cessez-le-feu à l’avantage des troupes impériales et se rendit à la tente des négociations. S’y trouvait des officiers français, un ambassadeur et un homme tenant un petit enfant qui répondit avec une sourire franc au geste amical de Wallenstein dans ses cheveux (bien que cette présence étonna Wallenstein). Les conditions du cessez-le-feu était âprement négociée. Nous allions comprendre plus tard que jamais le roi de France n’avais voulu réellement négocier mais uniquement nous attirer dans un traquenard.
L’homme étrange donna quelque chose à boire au petit enfant. Quelques minutes plus tard, l’enfant se convulsionnait et tremblait de toute part. Il avait une grande fièvre. Les Français se levèrent tous sans un mot puis quittèrent la tente, sans jamais se retourner ni répondre aux autrichiens et en abandonnant là le petit enfant. Les Autrichiens retournèrent dans leur camp furieux. Wallenstein, homme bon par nature, portait l’enfant contre lui pour l’amener à son médecin.
Personne ne pouvait imaginer ce qui se passait. Jamais un homme n’aurait pu imaginé une telle monstruosité de la part d’un autre homme. Le roi de France avait chargé un fidèle d’empoisonner un petit enfant et de l’abandonner aux autrichiens pour qu’ils s’en occupent. Sauf que ce n’était pas n’importe quel poison. Il s’agissait d’un produit si puissant qu’une victime, par sa sueur, pouvait transmettre le poison à quelqu’un entrant en contact avec lui. Ainsi mourut dans d’atroces souffrances, comme l’enfant, quelques jours plus tard le grand Wallenstein.
Lorsque l’Imperator l’apprit, il entra dans une colère telle que seul un empereur universel peut avoir. Lois XIII sera assigné devant sa cour et jugé comme un criminel. Il le jura sur la dépouille de Wallenstein.
Les conséquences de cette mort furent grandes puisque, traumatisées, les torupes autrichiennes perdirent pied contre toute attente au Piemont et furent finalement repoussé. Après 3 années de guerre, nous revenions à la situation de la fin d’année 1626.
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

Les folles aventures autrichiennes – Episode 10
(1616 – 1650)


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Après la mort de Wallenstein et la retraite du Piemont, les forces du Mal se rassemblèrent, en Savoie des dizaines de milliers de Français, en Romagne, tout autant d’Espagnols. L’armée d’Italie, stationnée en Lombardie, s’attendait chaque jour à une attaque de grande envergure. Finalement, ce n’est que plusieurs mois plus tard que l’ennemi fut en approche. Contrairement à ce que les assassins français avaient clamé, Dieu, en laissant mourir Wallenstein, n’avait pas choisi le camp catholique. La 2e bataille de Lombardie le manifesta on ne peut plus clairement : ce fut un massacre :chicos: . Les pertes autrichiennes étaient ridicules 8-) . Tellement, que l’Imperator, à la tête de ses troupes, avait donné l’ordre de poursuivre l’ennemi dans les alpes savoyardes avec l’intention claire de prendre le contrôle du duché de Savoie :twisted: .
30000 français vomis des plaines du Lyonnais portèrent secours aux faibles garnisons piémontaise et savoyarde. Ils furent tous repoussés lourdement. En 1633, l’Empire dominait l’Italie du Nord et le verrou alpin (Suisse, Savoie). L’ennemi, ayant essuyé défaite sur défaite, se résigna de la situation et fut bien heureux de maintenir le statu quo au sud qui lui permis de souffler un peu. L’Imperator se voulait prudent et fort de ses positions préférait laisser reposer son armée. Une nouvelle armée, plus grande, était en préparation pour une grande campagne d’invasion du Sud de la France en 1635.
C’est à ce moment que les catholiques révèlérent toute leur horreur et mépris de Dieu en payant l’intervention des Infidèles contre le Saint Empire Romain Germanique :shock: .
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100000 Turcs, amassés sur nos frontières, foncèrent sur l’ancien royaume hongrois reconquis de haute lutte jadis par le génial Imperator. Le suppot ibère du Mal :tongue: en profita bien entendu pour débarquer 50000 hommes en Istria.
L’heure était grave. L’Autriche n’avait que 80000 hommes sur ce front (l’armée d’invasion de la France en cours de recrutement). Il allait falloir jouer serrer. La France renforçait ses positions autour de la Savoie pour nous obliger à y maintenir toutes nos armées (soit 150000 hommes) et lança même un assaut qui fut magistralement repoussé :clap: . Les caisses impériales étant vide, l’Imperator se refusant à oppresser ses sujets, il prit la courageuse de décision de lutter avec ses seuls 80000 hommes contre les 150000 ennemis (plus leur renfort tout aussi nombreux). Quel chef d'Etat :-o ! L’Imperator prenait lui-même le commandement de l’armée de défense de l’Empire.
Le temps que nous nous organisions, l’ennemi avait pu prendre d’assaut plusieurs provinces. L’heure n’était pas à la libération pour ces malheureux qui devraient tenir le coup. Il fallait préserver nos forces et user l’adversaire. L’avancée ennemie devait se limiter à qlq provinces.
Multipliant les prouesses, ayant bénéficié d’un soutien financier de la Suède ce qui permit de recruter 30000 hommes, l’armée de défense tenait bon. Les mois s’écoulaient et l’ennemi n’avançait plus. Ses pertes étaient de l’ordre de 3 pour 1 en sa défaveur. Déjà, les 100000 turcs n’existaient plus et une nouvelle armée dû être envoyé par le Sultan :mrgreen: . Très probablement mécontent de la tournure des choses car il avait du espérer pouvoir l’emporter sans mobiliser toute son armée :tongue:.
Pendant plus de 2 ans, l’Imperator tint en échec ses ennemis. Même le pauvre roi de France :lolmdr: , qui tenta une attaque en Savoie comprit très vite que c’était peine perdu. Cependant, l’Imperator, voyant ses troupes fatiguer malgré leur inébranlable volonté, il préféra manoeuvrer ses ennemis sur la scène diplomatique comme il le faisait sur les champs de bataille. Le plus noble de ses ennemis était encore le Sultan, l’Imperator lui offrit le Banat en échange de la paix :o: . Et en 1637, l’Espagne se retrouvait seule dans les Balkans contre nous :twisted: . S’en était fini de son doux espoir fou d’atteindre Vienne.

La chasse aux espagnols commença aussitôt. Cette reconquête serait un peu longue car, d’une part il s’agissait de terres montagneuses (Istria, Krain, Steiermark), et d’autre part les moyens en hommes furent réduit afin de soutenir notre allié suédois au Nord qui peinait. L’Imperator, toujours prévoyant, lança également un raid sur la Romagne pour détruire la réserve en homme de l’armée d’invasion espagnole. Encore une éclatante victoire :hurle: !

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Mais bon an mal an, les espagnols reculaient. En 1639, il ne restait plus dans l’Empire qu’une garnison ennemie dans une ville portuaire d’Istria. Le siège dura jusqu’en 1640. L’Espagne avait été rejetté à la mer :siffle: .

L’Empire avait besoin de souffler après avoir frôlé la mort. L’Empereur gela les opérations offensives mais ne manquait jamais de renforcer ses positions et lentement la grande armée impériale se reconstituait (mais nous étions encore loin des effectifs de départ). 2 longues années s’écoulèrent ainsi. La moitié sud de l’Europe était épargné par les combats qui avaient migré au Nord. Notre allié suédois, malgré sa large infériorité numérique, se démana comme un beau diable et maintenait grosso modo les positions :clap: . Il reculait en été pour tout reprendre en hiver.Une armée du Nord fut créée pour le soutenir. Malheureusmeent, celle-ci consomma l’essentiel des nouvelles recrues et nous ne pouvions plus renforcer nos armées du Sud.
C’est alors qu’en 1643 une nouvelle offensive catholique de grande ampleur fut lancée dans les Alpes. Nous ne savions pas encore qu’il s’agissait de la dernière.

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60000 français commandés par le grand Turenne en personne attaquèrent en Savoie :? . 21000 hommes en face. 41000 espagnols traversaient le lyonnais pour rejoindre les 25000 français en Alsace et pénétrer dans l’Empire par le Bade :sad: . Nous n’avions que 80000 hommes a opposé sur le théâtre des opérations. L’armée de Lombardie ne pouvait quitter ses positions.
Mais Dieu était avec nous, ainsi que l’Imperator 8-) . Nous ne pouvions perdre :o: . Et le miracle se produisit. Turenne, le génial chef français, à la tête de ses 60000 hommes, fut repoussé par 20000 autrichiens :hurle: :clap: :clap: :lolmdr: :hurle: :clap: .
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Ce triomphe impérial donna une belle récolte : la grande offensive catholique fut totalement repoussée. En hiver 1643-44, les catholiques stoppaient les opérations. L’Empire avait encore gagné au Sud. Les catholiques abandonnèrent définitivement l’idée d’attaquer au sud et reportèrent tous leurs projets sur le Nord de l’Europe. La Suède ne pouvait plus faire face aux masses ennemies. Une nouvelle phase de la guerre s’ouvrait...(elle s’ouvrait aussi parce qu’à cause de ma double casquette, joueur et GO, j’ai fait passer l’intérêt de la GPO avant ceux de mon pays. Devinant dans quel état de démoralisation devaient être nos ennemis, j’ai stoppé le recrutement de nouvelles troupes durant les années 1644, 1645 et 1646 pour rééquilibrer les choses. Je voulais finir la guerre avec l’armée en place alors, environ 140000 hommes pour couvrir le Sud et intervenir au Nord. La suite des événements m’obligea a recruté de nouveau en 1647 pour freiner nos adversaires et assurer la victoire aux points).

En quelques mois, l’armée suédoise continentale fut détruire. Les terres du nord, faiblement fortifiées, tombèrent comme des mouches. Plus de 200000 catholiques combattaient dans cette zone. Il fallait en tout urgence redéployer nos troupes. L’Imperator le comprit aussitôt : le nouveau coeur des combats était au Nord. A la fin du printemps 1644, quand enfin les troupes impériales arrivaient, la situation était mauvaise.
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Les combats étaient acharnés mais l’ennemi reculait de nouveau. Au prix de 2 retentissantes victoires, le rapport de force sur le front nord s’était inversé. Jamais l’Occident n’avait connu un si grand génie. L’Imperator était de la trempe d’un Alexandre ou d’un César.
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Mais un terrible événement se produisit : l’Imperator tomba gravement malade :goutte: . Le désarroi était grand dans les armées de l’Empire :cry: :cry: :cry: . Tout le monde redoutait la mort de leur guide. La guerre passa au second plan dans les têtes autrichiennes et l’ennemi en profita. En quelques semaines, ce fut la débâcle.
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Hourra :clap: !!! L’Empereur allait beaucoup mieux :mrgreen: . C’était l’allégresse dans l’Empire. Il fallait maintenant se reconcentrer sur l’ennemi. Et en quelques semaines, de nouveau la situation se retourna. Les troupes suèdoises s’étaient particulièrement illustrées. Mais l’ennemi, ayant vu les armées du Sud diminuait, en profita pour envoyer quelques armées assiéger le Bade puis le Wurtemberg.
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Après 20 ans de guerre, l’Imperator ne souhaitait qu’une chose : la paix pour son peuple...mais une paix de vainqueurs :o: .

Pourtant la guerre dura 3 ans encore. Si les catholiques préservèrent des positions avantageuses au Nord de l’Europe, ils furent stoppés dans leur marche sur le Brandebourg et chassés du Mecklembourg. L’Imperator commençait à perdre patience. La situation était ainsi quand il frappa du poing sur la table et envoya un message à ses ennemis :pascontent: .
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Dans son message, l'Imperator laissait s'exprimer sa colère :chair: . Il rappelait que l'Empire préservait ses forces depuis 4 ans maintenant, son trésor était plein, ses sujets calmes et fidèles et les volontaires toujours aussi nombreux. Alors qu'inversement, l'Espagne et la France étaient en plein chaos, devant même faire appel à des armées étrangères pour maintenir l'ordre dans leur pays (c'est d'ailleurs aussi pour ça que la France, sur la fin a pu envoyer autant d'homme au combat, en ne respectant pas l'esprit qui interdisait toutes interventions étrangères au conflit). Les catholiques, qui voulaient effacer de la surface de la terre tous ces soit-disant hérétiques et convertir de force des millions de personne, avaient lamentablement échoué :hurle: . Non seulement, ils n'ont jamais réussi à pénétrer ou occuper dans la durée le coeur des forces protestantes, mais en plus les princes catholiques firent preuve d'une incompétence flagrante par rapport à ceux protestants. Signe évident de l'élection divine.
Toujours est-il que l'Empereur menaça très clairement les catholiques :o: de lancer dès la saison prochaine une formidable armée de 250000 hommes et d'avoir des exigences bien supérieures à celles actuelles s'ils continuaient de s'entêter. Les rois catholiques comprirent le message. Ils avaient bien vu que l'amélioration de leur position sur la fin de la guerre avait coincidé avec un affaiblissement des effectifs des troupes impériales (dont vous connaissez la raison). Un retour d'une armée conséquente serait pour eux, exténués, une véritable déroute finale pouvant mener les protestants jusqu'à Paris et Rome :twisted: .

L'idée de paix fut aussitôt acceptée :chicos: . Une conférence de haut rang s'ouvrit, comme on n'en avait jamais de mémoire d'homme. L'Imperator, le roi de Suède, le duc du Brandebourg, le roi de France, celui d'Espagne et le Pape ainsi que nombreux autres seigneurs qui avaient participé à la guerre, se retrouvèrent sur les rives du Rhin, à Strasbourg. Les catholiques, dont les visages ne pouvaient tromper personne sur leur statut de vaincu.
Les catholiques reconnaissaient officiellement le protestantisme comme religion au même titre que le catholicisme. Ils juraient sur la Bible ne plus mener de guerres pour des motifs religieux contre les protestants.
Le duché d'Alsace devenait un vassal de l'Empereur.
Les maisons d'Europe reconnaissaient les légitimes prétentions de la maison Habsbourg sur la Bavière (gain d'un core).

Les Réformés avaient vaincu ! :clap: :hurle: :clap:
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Message par Marco Rale »

Russie 1650 - 1700
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La mère patrie ne sera plus insultée par la Pologne, et l'empereur parlera

Alexis voulait régler la question des terres Russes en Pologne définitivement avant la fin de son règne. Fait très étrange, l'Empereur Autrichien, alors qu'il acceptait le principe de nos revendications depuis des décennies, se vit protecteur de toutes les terres à l'est, et se permis de nous interdire de récupérer nos terres légitimes. Il entra en guerre contre la Russie, sans que la Pologne fut au courant !. La susceptibilité polonaise est légendaire.
Sous l'oeil amusé de nos espions, des émissaires autrichiens parvenaient régulièrement à la Diète polonaise pour réclamer un droit de passage ! Lorsque ces palabres aboutirent il était trop tard. C'est de bonne grâce que la Pologne avait accepté la victoire Russe et rendait Smolensk et Belgogrod à sa patrie légitime.


L'océan de terre de siberie, les mers du levant, le lac de Bering

La Sibérie devient un jardin, nous nous découvrons des voisins
Les colonies aurifères, furent considérablement développées sous Pierre. Il s'agissait, par Novossibirsk, puis Tchita, de constituer une succession de villes coloniales importante, relais de l'autorité du Tsar dans ces étendues sibériennes immenses, jusqu'à l'océan. Vers Tcheliabinsk, le climat devient plus arrangeant. Les avant-postes situés le long du fleuve amour attiraient de très nombreux colons. Le contact, puis les conflit avec le Très Grand Empire Mandchou devenait inévitable.
Empire puissant et orgueilleux, mais miné par la corruption. De l'Or bien placé nous permis d'obtenir le traité de Tomsk, les terres situées jusqu'au fleuve Amour étant réputées Russes. Il faudra du temps pour faire respecter ces termes.

Deznhev, à la tête de la flotte sibérienne, une dizaine de vieux navires construits par quelques héroïques sibériens, réussit tout de même à tenir, dans le pacifiques, la dragée haute aux explorateurs européens, et découvrit le Japon, le Sus de la Chine, la basse Californie, l'Alaska. Il disparut tragiquement au Sud de l'Indonésie.


Le Sultan nous gifle, mais l'héroïsme est Russe

Pierre Ier avait réalisé de grands efforts de modernisation de l'armée. Désormais organisée sur le modèle des meilleurs armées d'Europe, équipée de mousquets d'apparence moderne, elle avait bien belle allure assemblée devant le kremlin.
Les recrues des nouvelles provinces de smolensk, belgogrod, pskov, greniers à blés peuplés, affluaient.
L'âme aventureuse de Pierre était prête à s'enflammer, et il écouta ses généraux les plus intrépides, nourrissant des rêves fous contre l'empire ottoman, espérant d'un coup reprendre la Crimée, libérer la Géorgie, obtenir - enfin - l'accès à la mer noire.
Ultimatum lancé, ultimatum refusée, guerre déclarée, défaite encaissée. En 2 ans, les armée ottomanes, le temps de 2 campagnes, ravageaient Ninji-Novgorod. Comment expliquer cela ? Depuis la précédente guerre Russo - Turque, les armées ottomanes avaient effectué de grands progrès logistiques. Les lignes de ravitaillement et la rapidité des déplacements, y compris sur des distances si longues, étaient bien mieux assurées. La discipline Ottomane, sur le champ de bataille, surpassaient celle de nos troupes pourtant pleines d'allant. Et les réserves turques, cette fois, existaient.
Bien sûr, le truc n'aurait jamais pris Moscou, mais la défaite était là.
Pierre était abattu, mais son ministre fit des merveilles pour transformer cette défaite en couteuse opportunité. Il s'agissait de convaincre le Sultan d'accepter de nous céder Jédisan contre une somme considérable, et l'assurance d'une paix future, de la reconnaissance de sa grandeur, et d'autre clauses secrète dont le contenu ne saurait être révélé ici. Le Sultan accepta les caisses d'Or contre cette province marécageuse et sans intérêt pour lui. En échange de cette guerre ruineuse et de cette défait humiliante, la Russie obtenait ce petit port sur la Mer Noire; mais la route du commerce vers l'orient était ouverte.

Pierre est encore vif, mais l'éclat de son règne est à restaurer.
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Leaz
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Leaz »

Histoire de l'Espagne Moderne

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L’histoire de l'Espagne durant l'époque moderne est celle de son irrésistible ascension et de son apogée. On peut retenir qu'au tournant du XVIIIè siècles, l'empire d'Espagne est de loin la première puissance mondiale. Une flotte sans égale, une armée capable d'intervenir aux quatre coins du globe, et surtout une emprise commerciale sans précédant dans l'histoire mondiale en font une puissance a toute épreuve. De l'affirmation de la double monarchie ibérique a la conquête du monde cette histoire est jalonnée de guerres, de grands hommes mais aussi d'illustres inconnus qui ont tous participé a la construction du plus grand empire que le monde ait connus.

Dressons un portrait du royaume a la veille de la guerre de succession d'Espagne :

Une économie florissante et équilibrée, on est loin des clichés historiques habituels sur la surinflation espagnole, elle est alors jugulée et bien que toujours forte la monarchie a sût réagir a temps pour éviter une catastrophe économique. Le résultat est que malgré les crises du XVIIe le pays en sors toujours plus riche et sa richesse ne cesse de croitre. L'innovation technologique, lente mais rythmée, la domination commerciale du monde, les impôts et le revenus de la production offrent une économie équilibrée et saine, pouvant résister a la guerre et aux épreuves difficiles.

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Revenons sur la domination commerciale qui est la clé de la compréhension de la stratégie coloniale espagnole. Nous verrons un peu plus tard l'Amérique, terre de colonie traditionnelle, pour voir ici l'Asie, véritable clé du nouvel essor de la monarchie de Madrid. L'afflux d'or des amériques a fait craindre au tournant du XVIe/XVIIe que le pays sombre dans une léthargie économique gangrenée par l'inflation, mais il n'en fut rien grâce a un investissement massif dans le commerce asiatique.

Pour servir cette politique il fallut des comptoirs et des relais, ils furent d'abord portugais, du temps de la double monarchie ibérique, puis devinrent Espagnol a proprement parler. Le plus anciens des établissement d'Asie est Goa, qui fut le point de départ de la main mise sur le sous-continent. Le sud de la péninsule et les abords du golfe du Bengale et de la mer d'Oman, ainsi que plus tard, le Sri-Lanka actuel formaient alors la perle des établissements Espagnol d'Asie.

Le plus riche centre commercial du monde, Ganges, était aussi Espagnol, et ses deux corolaires, Kutch et Malacca vassaux de la couronne de Madrid.

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Les établissements d'extrême orient étaient composés de l'ouest de l'île de Jakarta, anciennement portugais puis volée par l'Angleterre, les colonies retournèrent dans le giron ibérique après une courte mais efficace guerre mais qui n'est pas le sujet de notre exposé. Les philippines colonisés tardivement, offraient un point d'attache pour les marchands voulant se rendre en Chine, où régulièrement ils prenaient le monopole des marchés.

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Le cœur de l'Empire restait cependant les Amériques, qui bien qu'ayant perdus de leur poids relatif par rapport au XVe et au XVIe assuraient toujours des revenus coloniaux substantiels. Malgré ce qu'on a pus croire, ce monde espagnol des Amériques est toujours en construction au XVIIIe et ne cesse d'attirer les attentions de la monarchie. On est loin de l'image d’Épinal voulant que ces colonies soient laissés au bon vouloir des vice-roi, au contraire le centralisme et les rapports entre l'Amérique et l'Europe ne cessèrent de se renforcer.
Parmi les derniers "front pionnier", l'Argentine, colonisée au milieu du XVIIe, le Venezuela et les grandes plaines du nord du Mexique actuel (* note intra temporel : dans cet univers les USA n'existeront jamais :o:, mais cela correspondrait au middle-west ).

Les mines d'or du Mexique et du Pérou sont toujours en activités et fournissent on l'a vus une part substantiel du budget de l'Espagne, a cela on peut rajouter la vitalité non-démentie du centre de commerce de Mexico gérant toujours les exportations de tabac, café, sucre, coton et autres produits exotiques vers l'ancien monde.

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On peut apercevoir sur ces cartes l'empire portugais du Brésil a l'agonie, partagé entre la branche viennoise des Habsbourg et la perfide monarchie Anglaise.

Les possessions de l'Espagne en Europe restent quasiment inchangés depuis le temps de Charles Quint, fait exceptionnel et révélateur d'une diplomatie sans faille. Les Pays-Bas sont restés sous la domination Habsbourg grâce a une politique de tolérance durant les grandes périodes d'agitations (dite "guerre de 80 ans") et surtout par lassitude des guerres de religion et par rejet de la politique impérialiste de l'empereur protestant, le cœur du Luthéranisme Hollandais mourut de lui même et se convertit a nouveau a la foi catholique (événements de conversion impromptue en Hollande, Zélande et Flandres).

Le sud de l'Italie et les îles méditerranéennes constituaient un rempart solide et des bases navales pour contrer l'influence grandissante de la Sublime Porte.

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Voilà pour cette partie, nous reviendrons, plus tard, sur les origines de cet empire, de la colonisation du nouveau monde a la guerre de trente ans en passant par les guerres "pepsicides" contre l'Angleterre, ces évènements ces hommes et ces inconnus qui ont contribués a la grandeur sans égale d'un empire puissant et prospère a l'épreuve du temps et des guerres.
La Vérité sur les crimes de Staline..

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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Samara »

J'adore cette aar.
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

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Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Whatman »

lemarseillais a écrit :Notre 3e fan. Youhouhhhhh :chicos:
je t'assure qu'ils y en a d'autres mais ils ne se montrent pas ;) et j'adore aussi les écris que vous avez fait

:hurle: Vive la France Grande et Belle
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

Merci! :clap:


En vérité je vous le dis, de nouvelles pages d'or seront sous peu écrites à la Gloire de la France Grande et Belle :mrgreen:
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Message par Moi_meme »

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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

Les folles aventures autrichiennes – Episode final
(1650 – 1695)


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La fin du règne de l’Imperator !!!

104 ans de règne. Le plus long de l’histoire. Du jamais vu. Le bras armé de Dieu sur terre. L’Elu. Le deuxième fils de Dieu.
La fin du règne de cet être exceptionnel fut à la hauteur de sa légende. Souvenez vous : les protestants sortaient vainqueurs de la grande guerre contre les forces catholiques, les peuples, ivres de joie, fêtaient la paix retrouvée et la victoire de leurs convictions profondes. Le monde protestant vivait un instant de félicité absolue que seul Dieu pouvait créer dans le coeur des hommes. Dieu....ou l’un de ses « fils ». La légende pourtant déjà immense de l’Imperator atteignit un niveau inconnu jusqu’alors. Le respect, l’amour et l’admiration qu’il suscitait étaient tels qu’on assistait à des scènes d’hystéries inimaginables lors de ses visites : les femmes, de tout âge, de la simple paysanne jusqu’aux plus hautes dames de la Cour, se pâmaient, entraient en crise de larmes, s’offraient, à la simple vue de l’Imperator. Les hommes ne parlaient que de « notre cher Imperator », « notre père à tous », « le bienfaiteur venu du ciel », « ce cadeau de Dieu ». Même les plus forts alcools des tavernes ne parvenaient pas à produire une once de moquerie ou de méchanceté lorsqu’il s’agissait de parler de l'Imperator Universalis.


Et Dieu chargea l'Imperator de faire régner l'ordre dans le monde...
La longue guerre de Religion est terminée depuis 8 ans. La paix règne et les stigmates de la guerre se sont plus ou moins estompés selon les régions (et les politiques des gouvernants). L’Empire rayonne. Il n’a fallu que quelques années pour que les effets de la guerre (cherté du pain, champs dévastés par les troupes, pillage, manque de main d’œuvre…) disparaissent. L’Autriche bénéficiait à plein de la paix. Première puissance d’Europe (donc du monde), l’Autriche assuma sans sourciller ses nouveaux devoirs. Jadis, l’Empereur se devait de protéger et faire la police dans le SERG. Aujourd’hui, l’Imperator devait protéger la paix et faire la police dans l’Europe.

Ainsi s’explique la nouvelle diplomatie à l’égard de la Pologne. Avant ennemi de l’Empire et vaincue à de multiples reprises, l’Imperator décida, malgré les réticences brandebourgeoises, de placer son voisin catholique sous sa protection et de le faire entrer dans son alliance. L’aristocratie polonaise étant hostile à ce retournement diplomatique, les discussions entre représentants du roi de Pologne et de l’Imperator s’éternisèrent. Le Tsar au cœur noir en profita pour entrer en guerre contre la Pologne pour des motifs fallacieux. L’Imperator, bien qu’aucune alliance n’avait encore été signée avec la Pologne et capotait à cause d’une partie de la population polonaise, prononça un discours émouvant pour expliquer à ses sujets pourquoi il était nécessaire de défendre la Pologne et ne plus voir les Polonais en ennemi. L’Autriche entrait en guerre contre la Russie et demandait au roi de Pologne la permission de traverser son royaume pour le défendre.

Parfois, le génie humain s’anime et marque l’Histoire de son empreinte. Ce ne fut pas le cas dans cette affaire. Pressé par ses nobles de refuser, le roi de Pologne tergiversa. Les nobles polonais s’offusquaient d’être aidé, qui puis est par des Autrichiens, alors qu’ils pouvaient très bien défendre le territoire seuls selon eux. Ils obtinrent gain de cause et purent faire montre de leur talent pour fuir et être mis en déroute. Malgré les appels de l’Imperator, le roi de Pologne s’entêta et fut envahi par la Russie. Il fut contraint à perdre encore une partie de son royaume et s’adonna au désespoir. Le peuple polonais criait de colère devant les mauvais conseillers du roi et l’incompétence des nobles qui ne justifiait plus leurs privilèges. Surtout, comment avait-on pu refuser l’aide de l’Autriche ? La vox populi remonta jusqu’à Varsovie et le roi polonais signa l’alliance avec l’Autriche lors d’une cérémonie ressemblant en plusieurs points à un serment vassalique. L’Autriche conclut une paix blanche avec le Tsar puisqu’il était trop tard mais l’avertissait qu’il n’oubliait pas.



Le protecteur des Chrétiens
Il faut dire que l’Empire était en guerre aussi depuis quelques années contre le Turc. En effet, dans un concours de circonstances assez troublant, les Russes avaient frappé leur cible sitôt l’entrée en guerre impériale contre l’Empire Ottoman. L’Imperator, sage et courageux, savait que ses armées pouvaient soutenir les 2 chocs. Mais il préféra, pour le bien de son peuple, agir de façon à écourter le plus possible l’état de guerre. C’est pourquoi, il fit manœuvrer ses armées à la frontière balkanique et pris en quelques jours de nombreuses positions clefs sur le territoire turc. Les rares batailles furent des déroutes pour l’armée turque. L’objectif impérial était Venise. La richissime cité avait été conquise par les barbares algériens pendant la guerre de 30 ans. Puis, offerte au Sultan par la suite. L’Imperator avait reçu l’appel à l’aide des Vénitiens il y a plusieurs années de cela et avait juré sur la Bible qu’il libérerait Venise.

La démonstration de force impériale fit son effet et le Sultan accepta de recevoir une ambassade de paix autrichienne. La condition était simple : cédez Venise à l’Empire ! Le Sultan, ne manquant pas de discernement pour le coup, se résolut à cette paix. L’Imperator démarcha alors plusieurs émissaires à Venise afin de remettre en place les rouages administratifs de la vieille cité-état. Il y laissa également des troupes afin d’assurer sa sécurité le temps que les Vénitiens puissent l’assurer eux-mêmes. C’est avec surprise que l’Imperator appris que les Vénitiens avaient dépêché leur ancien doge, à la tête d’une ambassade, pour exprimer le souhait de la ville à sa personne : intégrer l’Empire. Nonobstant le maintien de quelques privilèges spécifiques (notamment la liberté de culte), le ralliement était total. L’Imperator n’avait jamais eu le cœur à aller contre les souhaits d’un peuple. Il accepta.


La mise au pas de la France
Les cours européennes furent informées du choix volontaire des Vénitiens. Une seule se permit de faire des remarques injustes et totalement déplacées : la maison de France. Le roi le plus jaloux de la gloire impérial. Il n’y avait rien de surprenant. Depuis toujours, les rois de France s’étaient fatigués à répandre rumeurs sur rumeurs sur la qualité de leurs armées en comparaison de celles autrichiennes. La guerre de 30 ans avait déjà apporté son lot de vérité sur la primauté des troupes impériales mais, du fait de la présence d’armées tierces, la France avait transformé grâce au mensonge ses succès contre la Suède en succès contre les Protestants d’abord, puis contre les Impériaux ensuite. Tout cela, l’Imperator en était informé depuis bien longtemps mais, dans sa grande sagesse, il n’avait jamais jugé que les mensonges d’un roi de France valaient la mort d’un soldat autrichien.
Les choses cette fois étaient différentes. Le roi de France portait atteinte à l’honneur de l’Autriche et de son chef. Qui puis est, la France venait d’entrer en guerre contre des membres du SERG. Cela était inacceptable et engendra une guerre attendue par beaucoup : un duel entre la France et l’Empire. Les deux meilleures armées du monde lancées l’une contre l’autre.


Le plan de l’Imperator est simple et audacieux : capturer Paris en venant du Sud et de l’Est. Il a été choisi car son impact auprès des voisins serait retentissant. Quelle meilleure démonstration de puissance et de suprématie des armées impériales si nous bousculons les Français sur le plus difficile des terrains, les Alpes, puis nous remontons le Rhône vers Paris en prenant le contrôle des provinces au fur et à mesure, pendant qu’une autre armée fait la conquête de l’Est, de manière à ce que lorsque nous atteignons Paris, la moitié du territoire français soit déjà sous notre contrôle.



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Fin 1686, l’Empire déclare la guerre à la France. L’armée des Alpes, commandée par l’Imperator lui-même, marche sur le Milanais. Les Français décident de soutenir le choc. Bien mal leur en a pris. Ils sont exterminés. Confiant sur la valeur de ses troupes, l’Imperator prend la tête d’un détachement de 25000 hommes et fonce sur le Piémont où stationnent 24000 Français. A 1 contre 1, sur un terrain favorisant outrageusement la défense, les Impériaux réalisèrent un nouvel exploit. Vaincus et démoralisés, les ennemis prirent la fuite, l’Imperator décida alors de prendre dans le même élan la forteresse, véritable verrou du Piémont. Quelques heures plus tard, la province tombée aux mains autrichiennes en même temps que sa forteresse.
Pendant ce temps, la France, pour tenter de stopper l’avancée autrichienne, se mit dans l’idée d’ouvrir un second front, dans le dos des armées impériales : à Venise. Fort de son avantage naval écrasant, elle fit le blocus de Venise et y débarqua des troupes en même temps qu’en Istria. Après plusieurs semaines de siège, ces 2 provinces se rendirent conformément aux consignes impériales d’avant-guerre. L’Imperator avait en effet envoyé à tous ces gouverneurs de province le mot d’ordre suivant : « Faites savoir à tous mes sujets qu’ils doivent résister à l’ennemi le plus longtemps possible sans mettre en péril la survie de leur communauté ». La forte cohésion et l’honneur autrichien assuraient à l’Imperator que ses sujets ne se rendent pas trop vite comme pourrait le faire des pleutres espagnols. Bien au contraire, il était nécessaire de tempérer leur ardeur pour éviter des morts inutiles. Bref, informé du débarquement français, l’Imperator dépêcha la réserve de Vienne pour chasser du sol national l’ennemi.



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Après la capture du Piémont, l’Imperator ordonne un repositionnement stratégique de ses armées.
Au Sud, des renforts viennent prendre position sur le Piémont et renforcer l’armée de Milan pendant que l’armée des Alpes fait le siège de la Savoie.
Dans l’Empire, une armée se regroupe à Krain pour chasser les Français d’Istria. Venise étant inaccessible du fait de la maîtrise des mers par la France. Cependant, cela ne présente pas une grande gêne puisque les troupes françaises n’osent pas sortir de Venise de peur d’être exterminées.
Au Centre, une armée prend position le long du Rhin pour fermer l’accès et exploiter toute opportunité à venir. 2 détachements sont envoyés en Suisse pour soutenir l’invasion des Alpes françaises.
Au Nord, 1 armée d’invasion se positionne sur le Palatin avec la double mission de défendre Cologne et le Palatinat et de bousculer les troupes françaises pour conquérir l’Est ennemi.
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La stratégie d’ensemble de l’Imperator paye. Bien que les troupes impériales n’aient que peu avancé encore, l’usure des troupes ennemies est forte. L’Autriche a en effet multiplié les combats afin d’affaiblir les armées françaises. Devant la menace d’une concentration de troupes impériales dans le secteur alpin, les armées françaises ont diminué leurs effectifs au Nord pour gonfler ceux du Sud.
De ce fait, l’armée stationnée au Palatin est passée à l’offensive. Les Français ont été exterminés et des renforts impériaux sont arrivés au Palatinat. La voie est ouverte mais il est nécessaire au préalable de faire tomber la forteresse du Luxembourg, véritable verrou. Les Impériaux rassemblent alors une importante artillerie et pilonnent la ville depuis plusieurs jours déjà.
Au Sud, l’armée des Alpes a pris la Savoie. Ses positions avantageuses en Suisse et en Savoie lui ouvrent tout le Sud de la France. Le roi de France a bien tenté à de multiples reprises de bousculer nos troupes et reconquérir les Alpes. Il n’a rencontré que la défaite.



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La stratégie impériale est un chef d’œuvre d’efficacité. Alors que le roi de France, craignant que la prise du Luxembourg par ses ennemis n’ouvre trop rapidement la route de Paris, réorganise ses armées en envoyant une partie de celles situées en Provence affronter nos troupes à l’Est, l’Imperator lance l’offensive contre le Dauphiné.
Son plan de génie est simple : « la France perd systématiquement à 1vs1. Comme elle est obligée de mobiliser plus d’hommes que nous pour réussir à nous repousser, elle n’est pas en mesure de défendre efficacement 2 fronts en même temps. Quand elle se concentre au Sud, nous frappons au Nord. Quand elle se concentre au Nord, nous frappons au Sud ».
L’armée des Alpes a pour ordre de prendre le Dauphiné en un assaut unique puis de foncer sur le Lyonnais qu’elle devra faire tomber avant que les troupes françaises stationnées en Provence pour la plupart n’arrivent. Autant le dire tout de suite : c’est une opération parfaite que vont mener les autrichiens. Malgré une marche forcée de plusieurs centaines de kilomètres, malgré un assaut difficile dans le Dauphiné, en pleine montagne, malgré une bataille contre une armée française, le Lyonnais est atteint en novembre et pris dans la foulée en un seul assaut.
L’Imperator a posé le pied dans la vallée du Rhône. Les troupes françaises sont en infériorité et en déroutes. La route est ouverte pour Paris. L’armée du Nord, elle, a été repoussée mais sans grandes pertes et tout en permettant cette forte avancée au Sud. Sa mission est donc un succès.
Durant l’année, l’Istria a été libérée et seuls 9000 français restent à Venise mais dans une prison. Ils ne peuvent rien faire qu’attendre ou rembarquer. La mort les guettes plus à l’intérieur des terres.



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L’imperator, suite au triomphe de l’assaut du Dauphiné et du Lyonnais, lance l’invasion générale de la France. Le royaume de France, épuisé, affaibli, vaincu, rassemble difficilement ce qu’il lui reste dans la métropole : 55000 hommes sous le commandement de leur meilleur chef. L’Autriche, dispose de 120000 hommes en France divisée en 5 armées pour limiter les complications liées au ravitaillement en territoire ennemi.
Le Rhône est franchi ! 80000 Autrichiens remontent vers Paris. L’Imperator en laisse 25000 en Bourgogne pour assurer les arrières tout en faisant le siège de la province. Le reste, divisée en 2 armées, se positionnent en Nivernais et Orléanais. Pendant ce temps, les Français rassemblent leur force à Paris. Au Nord-Est, l’armée du Nord a profité des succès au Sud pour pénétrer à nouveau au Luxembourg et lance l’assaut de la forteresse. Une 2e armée est en marche à travers la Lorraine pour faire la conquête de la Champagne.
A ce moment, le monde retient son souffle devant le moment à venir, un retentissement dans l’Histoire du monde : Paris va tomber ! Depuis presque 300 ans, l’orgueilleuse Cité grouillante n’est pas tombée à l’ennemi. C’est le symbole de l’invincibilité française qui est sur le point de disparaître à jamais.
Turenne lance ses 45000 français contre les 28000 autrichiens de l’Orléanais. Le plan français est évident : battre une à une les 5 armées autrichiennes en jouant sur sa supériorité numérique ponctuelle. Pendant ce temps, la famille royale, réfugiée en Bretagne, a fait fondre la vaisselle d’or de Versailles pour payer la levée de nouvelles troupes. En cours de formation en Bretagne, elles représentent le dernier espoir du roi. Mais tout le monde sait qu’elles ne seront pas plus efficaces que les précédentes et surtout insuffisante en nombre. L’Imperator dispose encore de 100000 hommes en réserve en Autriche. Toujours est-il que Turenne a reçu un ordre clair : retarder le plus possible les Autrichiens en attendant la venue des renforts...
... Ce sera la plus belle des victoires de l’Imperator, elle est devenue une légende à elle seule et est aujourd’hui un lieu de pèlerinage mondial. L’Histoire garde cet événement en mémoire. Les Hommes aussi. Certains parlent de l’Envol de l’Aigle divin. On parle de cette bataille comme un tournant dans l’histoire européenne. Dans l’Empire, cette bataille, symbole de la campagne Triomphale de France, est plus que célébrée. D’un côté, on honore, on vénère ce jour de gloire immortelle pour l’Empire et l’Autriche, mais d’un autre, on rend hommage avec une tristesse profonde, on pleure la mort de l’Imperator !!!

11 juillet 1689. L’Imperator est informé par ses éclaireurs de l’arrivée prochaine d’une importante force française, largement supérieur en nombre et composé aux 2/3 de cavalerie. Il décide mener ce difficile combat sur le terrain qu’il choisira. 3 messagers sont envoyés au commandant du détachement du Nivernais à 2 jours de marche de là afin qu’ils se mettent en route en toute diligence pour l’Orléanais.
L’Imperator choisit le site du village de Chamouilly. Situé au pied d’un plateau boisé, ce petit hameau se trouve à une petite centaine de mètres de la Seine qui le longe sur sa droite. Tout autour, de vastes prairies et collines légères. L’ensemble forme une sorte de goulot d’étranglement dont le centre est le village. De plus, le plateau boisé dissimule à la vue de toute personne venant du Nord ce qui pourrait se trouver derrière.
Le plan de l’Imperator est une œuvre d’art. Allant probablement combattre à 2 contre 1 et ne disposant que d’une cavalerie 3 fois inférieure en nombre à celle ennemie, les Autrichiens se positionnent de manière à tromper leur adversaire et à exploiter au maximum l’avantage du terrain. Ainsi, 3000 fantassins, les meilleurs tireurs de l’armée, prennent place sur le plateau boisé. La cavalerie est divisée en 2 ailes de 4000 hommes. Elles se positionnent derrière le plateau afin d’être dissimulée à la vue de l’ennemi. 5000 Autrichiens prennent position dans le village. Les 12000 restant se positionnent entre le village et la Loire. 1000 hommes ont été chargés de sécuriser le pont sur la Seine qui se trouve à 4 km au sud du village. Le point faible du dispositif étant les unités placées sans défense naturelle entre le village et le fleuve, l’Imperator décide de choyer particulièrement ces troupes. Déjà, y sont placés, les vétérans et les plus éprouvés des soldats de l’armée impériale. Ensuite, l’Imperator passera la journée au milieu d’eux dispensant à droite et à gauche une petite phrase, un petit mot, sur l’importance du rôle qu’ils vont jouer.
12 juillet en soirée. Les Français sont là ! Ils prennent position à 5 km de là pour passer la nuit. Le combat sera pour demain.
13 juillet 8h30. La bataille commence. Conformément à ce qu’avait imaginer l’Imperator, les Français pensent avoir sous les yeux toute l’armée autrichienne d’après leur mouvement. Leur force sont de 16000 fantassins et 35000 cavaliers. Une armée bien mal équilibrait dira l’Imperator. Turenne choisit de diviser ses fantassins en 2 groupes : de 8000 hommes. L’un se met en marche dans le but de prendre le village, il est appuyé par 3000 cavaliers. L’autre se positionne en face des 12000 Impériaux avec sur ses flancs 15000 cavaliers. Un détachement de 7000 cavaliers semble faire le tour du plateau boisé pour arriver sur le côté gauche et à l’arrière des troupes impériales. Enfin, 5000 cavaliers restent en retrait, probablement pour surveiller ce plateau boisé si jamais des Impériaux en sortaient.
L’Imperator a confiance en son plan mais surtout en ses hommes. Il sait qu’il peut leur faire confiance mais le combat lui paraît tout de même très difficile et il pense déjà à la manière d’organiser la retraite en bonne et due forme, si nécessaire, avec en face autant de cavalerie prompte à poursuivre. Il faudrait parcourir les 4 km jusqu’au pont, le franchir, puis le détruire avant d’être rattrapé par l’ennemi.
1) Conformément à ses instructions avant la bataille, la 1er unité de cavalerie impériale part à la rencontre des cavaliers français contournant le plateau. Les fantassins embusqués sur le plateau ont pour ordre de pratiquer un tir d’usure sur toute unité longeant sa position au signal prévu.
1) Les Impériaux dans le village subissent les 1er tirs et assauts de l’ennemi. La cavalerie ne pourra guère être efficace ici et donc c’est essentiellement un combat à pied où les 5000 autrichiens prennent progressivement le dessus sur les 8000 français. Le corps de cavalerie française sera lourdement sonné dès sa 1er charge et mis hors d’état pendant un bon moment.
1) A droite, les 8000 français et 15000 cavaliers se mettent en marche. Le choc est rude pour les 12000 Impériaux qui forment des carrés pour résister au mieux à la cavalerie ennemie. Les pertes s’accumulent vite de chaque côté mais à ce rythme, c’est l’Autriche qui perdra.
2) Les 7000 cavaliers français entrent en vue des 4000 cavaliers autrichiens. Ils lancent la charge. Les cavaliers autrichiens patientent un peu puis font mine de prendre panique et de fuir vers les bois.
2) Le village est maintenant une immense mêlée agrémentée de coups de feu et de cris. Les cadavres de l’ennemi jonchent le sol en plus grand nombre.
2) Les carrés impériaux souffrent. Les pertes sont importantes et supérieures à présent du coté autrichien. L’Imperator décide de déplacer ses carrés de manière à empêcher tout contournement par l’ennemi qui lui permettrait de revenir sur le centre du front (village) par l’arrière. L’armée souffre mais tient tête.
3) Les cavaliers français ont suivi ceux autrichiens et pénètrent dans les bois. Les 3000 fantassins embusqués font un carnage. En moins d’une heure, le détachement français est anéanti. La cavalerie autrichienne cachée dans les bois en ressort pour rejoindre le corps de 4000 cavaliers resté derrière le plateau.
3) Nous commençons à prendre de plus en plus le dessus au centre. Le village sera un tombeau pour les français.
3) L’armée commence à se débander sur la droite. C'est la survie de l'armée autrichienne qui est en jeu. L’Imperator n’hésite pas et lance son cheval à toute bride pour rejoindre ses hommes et les rallier. A sa vue, les Autrichiens se ressaisissent et se regroupent autour de l’Empereur. Mais l’espoir est mince si cela continue ainsi. L’Imperator sait qu’il pourra compter bientôt sur le soutien de ses troupes presque intactes du flanc gauche. Il faut tenir et pour cela l'Imperator n'hésite pas à combattre au 1er plan. La vigueur des troupes autrichiennes atteint son paroxisme.
4) Les 3000 fantassins du plateau ont pour ordre de se regrouper à la lisière Est du plateau pour déboucher ensuite sur l’arrière des Français. Face à eux, les 5000 cavaliers français restés en retrait plus les 3000 sonnés lors de la charge contre le village. La cavalerie impériale réunie (8000) doit charger la cavalerie française en retrait avec l’appui des fantassins du plateau. Il ne faut plus perdre de temps. L’aile droite ne tiendra pas éternellement et l’Empereur s’est engagé personnellement dans le combat.
4) Les Français sont repoussés au centre. Leurs pertes sont terribles. Les Autrichiens survivants se lancent à l’attaque de la cavalerie française déjà chargé par la notre.
4) L’Imperator, informé des succès des autres secteurs, ordonnent le repli sur le village de son armée. Les troupes d’élites autrichiennes, galvanisées par la présente impériale, se replient lentement et en bon ordre. Les pertes ont diminué depuis quelque temps. La vigueur des français est moins forte. La cavalerie est moins efficace après 5 ou 6 charges.
5) La cavalerie française, noyée sous le nombre, panique et prend la fuite avec le reste des fantassins français. La cavalerie autrichienne ne les poursuit pas et se repositionnent pour affronter le gros de l’armée française. L’infanterie impériale va à la rencontre des troupes commandées par l’empereur pour les relayer.
5) Turenne, voyant que la situation devient nettement moins favorable pour lui et admiratif devant la ténacité des troupes autrichiennes sonne la retraite générale. Il avait parié sur une victoire rapide, la seule chose que pouvait lui permettre sa forte cavalerie. Son plan a échoué et il n’a plus assez d’infanterie pour faire face.

Les Autrichiens se répandent en hourras et cris de joie à la hauteur de leur crainte avant la bataille. L’Imperator est une nouvelle fois acclamé. Il prononcera un discours qui dès les premiers mots sonnera différemment aux oreilles des héros présents. Sur le coup, personne ne pouvait comprendre la teneur de ce discours….il s’agissait en fait d’un discours d’adieu. L’Imperator, lors de son intervention physique pour rallier les fuyards, avait été touché à l’abdomen. A peine venait il de féliciter ses hommes, de leur souhaiter le bonheur et de les avoir exhorté à toujours se comporter avec honneur et à défendre l’Empire envers et contre tous, qu’il s’écroula. Sur les visages autrichiens, un même voile d'effroi glaça tous les sourires. Ainsi quitta ce monde l’Imperator, sur sa plus grande victoire militaire. L’Empire, en deuil, envoya une ambassade au roi de France et lui offrit la paix sans conditions afin de pouvoir rendre une dernière fois honneur à leur guide éternel. Louis XIV se garda d’afficher sa joie devant une offre aussi inespérée qui lui évitait de lourdes pertes amplement justifiées vu l’ampleur de sa défaite et signa la paix avec les représentants de l’Imperator.

« Dieu a rappelé son 2e fils auprès de lui », c’est sous cette épitaphe que repose de nos jours l’Imperator.
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Leaz »

La désastreuse aventure en Gueldre contre la glorieuse Espagne est étrangement passé sous silence :o:

Sinon, que de textes, que de longueurs inutiles, quel style outrageusement marseillo-pompeux :o:
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

Merci pour tous ces compliments.
Je vois que tu adores donc :chicos:

Je n'avais le temps que pour la Grande Histoire :o:
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

Mensonges et calomonies :tongue:

Le seul résultat concret de la guerre Franco-Autrichienne, c'est la vassalisation, par la force des armes victorieuses de la France Grande et Belle, enfant chérie de la Victoire qui a repoussé les hordes marseillaises rustres et piètrement commandées par le pseudo-imperator, emporté par la honte de sa défaite magistrale :mrgreen:


:hurle: Vive la France, toujours victorieuse!
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