GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

lemarseillais
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Message par lemarseillais »

Bienvenue humble voyageur :signal: , ici nous t'invitons à découvrir les aventures de la GPO Nostalgie :twisted: .

Monture :
EU2 version 1.09

Particularité :
Le jeu est divisée en plusieurs périodes. Pour chaque période, les joueurs ont un panel d'objectifs qui leur est proposé et qui peut leur rapporter gloire et prestige éternels.
Vous trouverez plus d'explications et de détails ici :
viewtopic.php?f=102&t=10246&p=282164#p282164

Joueurs :
- Marco = Russie
- Leaz = Espagne
- Lemarseillais = Angleterre
- Danton = France
- Maurice Morisson = Autriche
- Flump = Empire Ottoman



CLASSEMENT ACTUEL DES JOUEURS (d'après leurs point de prestige) :

1er : Danton (21/34/49/46/29/55) 234 pts
2e : Leaz (25/24/58/48/31/30) 216 pts
3e : Marco (62/0/57/19/35/25) 208 pts
4e : Lemarseillais (1/54/54/31/52/15) 207 pts
5e : Maurice (8/22/13/35/53/23) 154 pts
5e : Curtis (74/12/0/31) 117 pts
7e : Lord (33/0/0/21) 54 pts



NB : Cette gpo ne vise pas à déterminer qui est le meilleur. Loin de là. L'objectif suprême est d'amener les joueurs à jouer le plus possible d'une manière role play, faisant fi des réflexes propres à notre société actuel qui font passer l'argent et la puissance économique avant l'honneur, la gloire, la bravoure, la folie des grandeurs, etc.
Modifié en dernier par lemarseillais le mer. sept. 28, 2011 3:45 pm, modifié 13 fois.
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Marco Rale »

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Tout est dynamique
lemarseillais
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

** Les folles aventures de l'Autriche - Episode 1 (1477-1497) **


L'héritage bourguignon
Le 2 janvier 1477, Charles le Téméraire meurt au pied des murailles de Nancy. En quelques jours la nouvelle arrive aux oreilles de Louis XI ,son rival, et de l'empereur d'Autriche, son beau-fils.

A la cour de France :
- Sire, un messager pour vous
- Louis XI : Qu'il vienne délivrer son message, les Feux de l'Amour sont finis !
- Majesté, voici une missive du duc de Richemont (alors stationné à l'Est avec les troupes royales) datant d'avant hier sur l'avancement des entreprises bourguignonnes
- Bien bien donné moi ça que je le lis.....euh non, tenez, lisez le moi vous
- La reine mère (visiblement agacée par cette dernière remarque) : Ah Louis, quelle honte pour un roi ! Ne pas savoir lire à votre âge. Que soit maudit ce jour où votre oncle Philibert vous offrit une télé.
- Mère, cessez ! Je vous ai déjà dit que je n’y étais pour rien si les cours de lecture tombaient en même temps que Dawson. Il fallait choisir. Pour le bien de mon royaume, j’ai préféré parfaire ma connaissance des jeunes. Je me retrouve en eux.
- La reine mère excédée et résignée : Ah ça pour ne sortir de votre lit qu’après 15h et avancer au radar pendant le reste de l’après-midi, ah oui pour ça vous vous ressemblez. Mais mon cher fils, les affaires de l’Etat, elles, n’attendent pas que Sa Majesté daigne se lever.
Le roi grommela quelque chose, se renfonça plus encore dans sa chaise et acheva son bol de Corn Flakes sans plus mot dire. Eh oui, ça se passe comme ça à la cour de France le mati…..à 15h30. Quant au message importantissime, le roi l’appris quelques heures plus tard. Sa victoire contre l’Espagne à PES l’ayant remis de bonne humeur. Ce retard dans la transmission fut mis sur le compte d’un embouteillage sur le périph.

A Vienne :
L’empereur Maximilien était préoccupé. La politique agressive de son beau-père au sein du SERG, si elle se poursuivait, allait l’obliger à intervenir. Déjà, ses fiançailles avec la fille du duc de Bourgogne avaient beaucoup été commentée dans les Etats allemands. Mais il gardait un espoir : l’ambition de son beau-père. Ce dernier caressait le doux rêve de ceindre la couronne impériale un jour. Cela allait le canaliser. Il ne pouvait pas aller trop loin envers les Etats du SERG s’il voulait vraiment préserver sa petite chance.

Maximilien était un chef d’Etat moderne et travailleur. Chaque jour, après ses exercices physiques matinaux, il buvait un grand verre de lait et mangeait quelques fruits (suivant le précepte d’Hyppocrate, qu’il avait lu à l’age de 5 ans, à vie saine corps sain). C’est qu’en Autriche la découverte et la mise en œuvre du procédé de la chaîne du froid permettait d’importer l’hiver tous les légumes et fruits nécessaires à la population. Ce qui faisait d’ailleurs que l’Autrichien de base a une santé plus solide, une constitution plus robuste que le Français (par exemple).
Revenons en à Maximilien. Une fois ce petit-déjeûner des sportifs pris, il s’installait à sa table de travail, tous les jours à 7h. La journée de travail de ce grand dirigeant (élu aussi plus bel homme par le magazine People) se décomposait ainsi :
- de 7h à 10h : lecture et réponses aux missives reçues dans la nuit
- de 10h à 12h30 : réunion de travail avec ses ministres
- de 12h30 à 13h00 : collation
- de 13h00 à 15h00 : chasse ou exercices militaires ou rencontre du peuple
- de 15h à 16h00 : toilettetage et repos
- de 16h à 18h : audiences des ambassadeurs
- de 18h à 20h30 : nouvelle réunion de travail avec ses ministres avec arrêt des décisions
- de 20h30 à 22h30 : repas et loisirs (Maximilien passe l’essentiel de son temps avec ses proches)
- de 22h30 à 23h30 : lecture royale (essentiellement des œuvres antiques)

Pourtant, malgré tous ses atouts, l’empereur Maximilien restait un monarque humble. Alors même que son prestige dans les cours européennes était immense et qu’il servait souvent de modèle pour les reines mères. On dit même que Louis XI s’énerva, dans une de ses inombrables crises de jalousie, que lui aussi ne serve de référence pour les jeunes générations.

Bref, en ces 1er jours de janvier, la nouvelle de la mort de son beau-père fut une énorme surprise :
- Maximilien : Dépêchez immédiatement un émissaire en Bourgogne. Je veux avoir confirmation de cette nouvelle. Annoncez à la duchesse, ma future femme, qu’en cas de confirmation de la nouvelle, j’arriverai séance tenante avec une armée en ses terres. Assurez tous les dignitaires bourguignons que je compte assurer la protection du duché de ma promise. Il faut agir vite. Le roi de France va vouloir en profiter pour récupérer le duché. S’il a des droits légitimes sur certaines terres, il n’en est rien pour l’essentiel. Or ce roi, bien qu’on le dise très immature, a des conseillers avisés qui sauront le convaincre de marcher sur le duché (Pour la petite histoire, Louis XI se laissa convaincre en échange de Mario Kart).

L’histoire prouva que Maximilien avait vu juste. Une fois la nouvelle connue à la cour de France (malgré les retards), les armées royales reçurent pour ordre de pénétrer sur les terres bourguignonnes et d’installer des garnisons françaises dans les châteaux, sous couvert d’assurer la protection de la duchesse.
Cette dernière, comprenant la menace, s’était réfugiée dans ses terres aux Pays-Bas où elle fut rejointe par l’empereur et son armée. Le mariage fut célébrée et l’Autriche menaça de déclarer la guerre à la France. Un accord fut trouvé : au roi de France les terres de Picardie, du comté de Bourgogne, revenaient légitimement ; l’Artois et la Franche Comté étaient donnés sous forme de dot à la couronne de France par le mariage de l’héritier Charles avec la sœur de la duchesse ; le reste du duché relevant par mariage de la maison d’Autriche puis serait complétement intégré à celle-ci lors de l’avénement du fils de Maximilien et de la duchesse.



La catastrophique guerre d’Hollande
Après l’accord conclu avec la France concernant l’héritage bourguignon, Maximilien décida d’entrer en guerre contre la Frise. Cette dernière avait en effet profité de la mort de Charles le téméraire et des tensions avec la France pour prendre son indépendance et renvoyer les agents ducaux. Aussi, une fois la menace française éloignée, 15000 autrichiens marchèrent contre la Frise et firent la conquête de la séditieuse province en quelques semaines. A titre d’exemple, Maximilien se montra dur dans les conditions de paix : retour à l’état de vassal de la province et lourd tribut militaire de 300 ducats.
Fort de ce succès, l’empereur désirait maintenant en faire de même avec le Gueldre auteur des mêmes erreurs. Ce fut le déclenchement de la guerre entre l’Angleterre et l’Autriche. Aujourd’hui, beaucoup disent que cette guerre fut une erreur et qu’il aurait mieux valu rester sur le pied de paix. La vérité, c’est qu’il était impossible de prévoir la tournure de la guerre, mais surtout, qu’une erreur administrative au Paradis allait coûter très chère à l’Autriche.

En effet, dans les premiers mois de la guerre, tout semblait indiquer une victoire impériale. L’Autriche était entré en guerre seule contre Gueldre et ses alliés dont le roi d’Angleterre. Celui-ci guerroyait alors en Ecosse. L’armée impériale des Pays BAS comprenait 35000 hommes. En face, le Munster et le Gueldre alignaient à eux deux 40000 hommes. Dans un 1er temps, l’armée du Gueldre fut battue et se replia sur la Hollande, l’armée impériale alla écraser l’armée du Munster et fit le siège de la province. C’est à ce moment qu’apparurent les Anglais aux Pays-Bas. Profitant de leur liberté sur les mers, ils débarquèrent une armée de force légèrement inférieure en nombre à celle impériale mais commandée par le roi anglais en personne. Les troupes impériales terminèrent leur siège avant de marcher vers Gueldre. Les anglais en profitèrent pour aller libérer le Munster. Finalement, au terme de qlq mois et de plusieurs batailles, les armées impériales écrasaient à la bataille des Flandres les armées anglaise et gueldriennes. Le roi anglais se repliait sur Calais avec les qlq milliers d’hommes qui lui restait avant de réembarquer. Cette bataille scellait la 1er étape de la guerre, indiscutablement à l’avantage de l’Autriche. Malheureusement, on reprocha plus tard au commandement impérial de ne pas avoir poursuivi les troupes anglaises afin d’exterminer les survivants et capturer le roi d’Angleterre (ce qui aurait très certainement mis fin à la guerre). En laissant subsister les restes des armées ennemies, l’Autriche se mit dans une situation périlleuse.

En effet, ses ennemis et en premier lieu l’Angleterre, multiplièrent alors les emprunts pour recruter toujours plus d’hommes. Quelques mois après la fuite de Calais, les anglais revenaient en force sur le continent avec 2 armées, l’une commandée par le roi, l’autre par Nolfork, pour un ensemble de plus de 50000 hommes. En face, l’Autriche n’avait plus que 25000 hommes à opposer. Gueldre avait également récréé une armée de 25000 et débutait le siège de la Hollande. Une armée anglaise débarqua sur les Flandres et l’autre sur Gueldre. Les armées impériales, stationnées en Zeeland étaient piégées. Elle n’avait plus aucun avantage numérique contre l’une ou l’autre des 3 armées ennemies ; elles devaient, quelque soit la direction, traverser fleuves et marécages et prendent le risque de se faire attaquer dans une position périlleuse ; enfin, aucun chef militaire impérial ne pouvait rivaliser avec ceux anglais. Le désavantage était manifeste.

Les hésitations du commandement permirent aux ennemies de faire tomber la Hollande et les Flandres. Alors, les troupes impériales se mirent enfin en marche. La nouvelle leur était parvenue que des renforts venant d’Autriche était en route. Hélas, on ne sait toujours pas à ce jour ce qui frappa les ducs et comtes du SERG qui mirent une évidente mauvaise volonté à ravitailler les troupes impériales, de plus un hiver rigoureux apparu, au final, sur les 30000 hommes partis de Vienne, 16000 arrivèrent au Brabant. Assurément, ce n’était pas le genre de problème de nos adversaires dont les effectifs ne fondaient pas. C’est également à ce moment que l’Autriche fut frappé par 2 événéments successifs : une partie de la noblesse des Pays-Bas rallia le camp ennemi (-2 en stab) et comme un malheur n’arrive jamais seul, la peste fit son apparition en Autriche (-1 en stab) et frappa à 2 nouvelles reprises au cours de la guerre.

C’était beaucoup trop d’éléments contre l’Autriche pour être normal. Maximilien s’inquiétait de plus en plus. En homme sage qu’il était, il savait que la guerre ne devait rien à l’intervention divine. Comment Dieu pourrait prendre partie entre ses fils ? Comment pourrait il soutenir ces actes de barbaries ? Non ! Dieu devait probablement se tenir loin des batailles des hommes. Mais alors, pourquoi l’Autriche était elle frappée si durement quand les autres cours parlaient de miracle (-2 infla pour l’Espagne, +1 en stab pour l’angleterre…) ? Toujours est-il que ce tournant aller être fatal à l’Autriche. Même si pendant quelques mois les troupes impériales surent tenir tête à leurs adversaires malgré tous les éléments contre eux, une terrible bataille au Brabant fit disparaître 30000 hommes en 3 jours. Il n’y avait plus de troupes impériales aux Pays-Bas. La situation était critique : 2 petites armées anglaises assiégeaient nos terres, ainsi que l’armée de 25000 hommes du Gueldre. En quelques mois, toutes les Pays-Bas furent occupés. Les revenus autrichiens s’écroulèrent. Le trésor était vide et seule une inflation galopante pouvait permettre de réunir des fonds afin de lever et d’entretenir une armée. La situation perdura ainsi pendant quelques années mais l’Autriche ne parvint jamais à redresser la situation et fut contrainte de céder les Flandres à son adversaire.

Le bilan ne pouvait être que lourd. A la fin de la guerre, l’armée impériale ne comptait plus que 8000 hommes ; les revenus autrichiens tombèrent de 28 ducats mensuels à 18 quand l’inflation grimpait jusqu’à 4.7%. Le prestige de l’Autriche était au plus bas et la puissance des Habsbourgs réduite à peu de chose. D’ailleurs, le titre impérial fut perdu au cours de la guerre pour mieux témoigner de ce nouvel état de fait.


Un après-guerre pénible. Le temps des constats
Si l’Autriche a identifié ses erreurs et ses manques dans cette défaite, tout n’est pas de son fait. D’incroyables concours de circonstances ont aussi engendré une telle déroute. Dans le collimateur autrichien se trouve au 1er rang la France. Comment Maximilien aurait il pu prévoir que la France, qui a guerroyé tout ce siècle contre l’Angleterre pour réconquérir ses terres et qui n’a jamais caché ses revendications légitimes sur Calais, allait se placer au service de l’Angleterre. L’ancienneté de la maison de France et le prestige de sa dynastie n’aurait jamais laissé imaginé qu’un tel roi puisse se mettre au service de son probable pire ennemi.

Pourtant Maximilien ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Il aurait du comprendre très vite que si autant de rumeurs couraient sur l’incompétence de Louis XI, c’est qu’il y avait une part de vraie.
Comment aurait il pu imaginer qu’un roi de France, qui veut sérieusement récupérer Calais, abandonnerait l’Ecosse et la laisserait à la merci de l’Angleterre. Cette dernière ne s’est pas privé de sauter sur l’aubaine.
Comment l’Autriche aurait elle pu prévoir la bêtise suprême de la France qui, alors que Calais venait de se révolter et s’offrait à la France pendant que les armées anglaises étaient battues aux Pays Bas par celle impériale, allait offrir à l’Angleterre un libre accès à ses terres en échange de la réciproque, puis envoyer une armée punitive pour rétablir une garnison anglaise à Calais. Imaginez l’incompréhension dans laquelle dure se trouver les habitants de Calais. Voyant arriver les troupes royales, ils durent sauter de joie en pensant que Louis XI venait les protéger. Beaucoup doivent le regretter à présent de leur tombe.
Comment l’Autriche aurait elle pu imaginer qu’en plus d’un accès récriproque, un mariage royal allait être conclu entre les 2 royaumes.

Pourquoi l’Autriche n’a-t-elle pas compris de suite que si le roi de France refusait de recevoir émissaires ou messages de l’Autriche durant la guerre c’est parce qu’elle s’était tout simplement entendu avec l’Angleterre. La France avait probablement décidé que l’Angleterre devait être remerciée d’avoir écrasé l’Ecosse et gardé Calais pour elle. La France devait surtout remercier l’Angleterre d’avoir considérablement affaibli l’Autriche pour plusieurs années ce qui permit à la France de lui déclarer courageusement la guerre quelques temps après le conflit anglo-autrichien. L’Autriche, avec son armée de 8000 hommes et son économie ruinée, aurait dû faire face à une France qui s’était préparée à la guerre depuis quelques temps déjà. Il n’y avait d’autre choix que de capituler et céder le Brabant et le Luxembourg à la France.

L’avenir se dessinait bien sombre pour les Habsbourg. Beaucoup trop sombre pour être normal. Il y avait là quelque chose d’extraordinaire qui oeuvrait, quelque chose de divin. La réponse apparut alors avec évidence : il s’agissait d’une erreur administrative de là-haut. Comment expliquez sinon un tel acharnement du destin. Un petit scribouillard du Paradis, probablement mécontent de son niveau de rémunération, avait fait son travail négligement. Là où Dieu, dans son insondable sagesse, avait décidé et notitifé qu’il fallait sanctionner durement la France pour sa politique diabolique, ce négligent scribe a dû écrire Autriche par erreur. Tout devenait alors limpide. L’Autriche n’aurait jamais perdu la guerre sans une intervention divine. Il apparaissait dès lors évident que maintenant que le Paradis s’était rendu compte de son erreur, il allait rectifier les choses. C’est du moins la dernière pensée qu’eut Maximilien en s’endormant.
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Leaz
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Message par Leaz »

* Chroniques des royaumes de Castille et d'Aragon 1477-1497 *

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Les faits marquants de cette période furent pour la Castille et l'Aragon avant tout le mariage de Ferdinand Ier d'Aragon et d'Isabelle Iere de Castille. Leur union scellait l'ultime alliance menant a bien un combat de prés de 500 ans contre les maures mahométan mené par les royaumes catholiques. A l'origine divisés, les royaumes catholiques avançaient désormais main dans la main. Fort de cette union les rois catholiques s'empressèrent de mettre fin au dernier vestige de l'influence mauresque, le califat de Grenade qui subsistait dans l'extrême sud de la péninsule.
Dés le printemps 1477, une fois l'ost rassemblée dans le sud, la guerre fut déclarée. Elle fut courte et désormais le califat se trouvait limité a la ville de Grenade et a sa campagne proche, seul un port était encore aux mains des Maures. Ce n'est que 10 ans plus tard, en 1487 que le dernier calife fut déposé. La Reconquista était enfin terminée. La péninsule avait enfin finie avec les guerres de religion, du moins le croyait-elle.
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Le calife de Grenade se rend aux rois catholiques.
Ces affaires n'empêchaient pas le nouveau royaume bicéphale de s'intéresser a d'autres territoires car l'Aragon était implantée dans le sud de l'Italie, en Sardaigne et en Sicile. L'Italie devient donc le centre des intérêts espagnols en Europe.
Sa Sainteté, avec qui nous entretenions d'excellents rapports, nous les porte étendards de la lutte contre les mahométans, se rangea tout naturellement dans notre alliance. Le Pape - ayant certainement eu une révélation divine - se sentis pousser les ailes de l'archange Gabriel et décida de s'intéresser plus prestement aux affaires terrestres. Il invoqua en tout cas la nécessité d'éloigner toute menace du saint siège et déclara la guerre a la Toscane dans le but de prendre Sienne.

Hélas la Toscane fut suivie par son alliance, Modène, Gênes et sa puissante flotte. Et surtout, Venise, et le malheur est que la cité des Doge était déjà engagée dans une guerre de survie contre l'ogre Ottoman. Alors que toute la cour poussait le roi et la reine a une action pour sauver les vénitiens, voilà que le Pape nous menait dans une guerre contre eux ! Le désarrois était grand mais même si s'engager d'une guerre aux cotés de la Sublime porte était une honte, déshonorer notre pacte avec Sa Sainteté l'était encore plus..

La guerre fut rapide car dans la foulée, Milan et son alliance, c'est à dire la France et ses vassaux ainsi que la Savoie entrèrent en guerre contre nos ennemis. Les armées française, attirée par l'appât du gain mirent moins de 3 mois a venir assiéger Gênes car le roi de France avait certainement flairer l'occasion de mettre au pas les princes italiens..
Il faut dire que de notre coter, le roi et la reine afin de menager les puissants du royaume qui auraient voulus la guerre contre l'Ottoman voulait aussi faire promettre le serment de vassalité aux princes belliqueux. Au moins, le Pape ne pourrait plus partir en guerre contre eux en invoquant de sombres raisons d'interprétation théologiques.
A la fin des années 1490 l'Italie était clairement dominée par deux puissances étrangères :
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Au sud, la zone d'influence d'Aragon. Modène et Toscane ont était mise au pas, alors qu'au nord Gênes, Milan et la Savoie était sous influence française.
La rébellion Sicilienne de 1491 fut réprimée dans le sang par les troupes pontifical par la suite.
Pendant ce temps là, un marin génois nous ayant offert ses services après la guerre, du nom de Cristobal Colon menait des éxpeditions toujours plus loin vers l'ouest. A la recherche du mythique continent de Cathay, décrit par le vénitiens Marco Polo il était revenus au cours de 3eme voyage avec des nouvelles stupéfiante. Il avait trouvé par delà les océans ce continent dont les Portugais se vantaient d'être les premiers a l'avoir atteins. Mais nul trace d'eux là bas, alors même que après deux nouveaux voyages les premiers navires chargés d'établir des colonies accompagnèrent les nouvelles éxpeditions du Génois.
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Les nouvelles terres de Cathay.
La Vérité sur les crimes de Staline..

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Pepsi
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Pepsi »

Royaume d'Angleterre.
1477-1497.

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L'Angleterre en 1477, quest-ce que c'est ?
- Un royaume épuisé par la guerre de cent ans.
- Un royaume étouffé par l'Irlande à l'ouest, la franque au sud, l'union de kalmar à l'est et l'écosse au nord.

La situation n'est donc pas joyeuse. A l'inverse de nos voisins français et autrichiens, nous ne possédons aucun centre de commerce, où fluctue abondamment de l'argent.
La solution la plus simple serait de s'emparer d'eux. Malheureusement, la situation financière ne permet pas de lever des troupes en masse : notre manque d'hommes et flagrant, et notre capacité d'entretien est très limitée.
Les seuls arguments en notre faveur sont en réalité nos excellents meneur d'hommes. Le comte Norfolk est de niveau bien supérieur à ses concurrents du monde. Peu d'hommes mais très bien commandés : voilà l'ossature de l'armée de terre.

Sur les mers, l'Angleterre est reine : la majorité de nos investissements sont réalisés par ce biais.

Dès le 1er Janvier 1419, une alliance militaire est réalisée avec nos vassaux irlandais afin de garantir la suprématie anglaise sur cette île. Une attaque de l'Écosse menée par ceux-ci force l'Angleterre à mener une guerre afin de protéger nos frontières septentrionales des raids écossais.

Malheureusement, le début de la guerre est désastreux. Malgré notre supériorité en hommes et en commandement, nous nous faisons écraser à Northumberland. Mais grâce à notre supériorité maritime et à des batailles d'attrition condamnant la flotte écossaise à la non-intervention, nous réalisons des débarquement dans leurs arrières, où notre cavalerie pourra piller les pleines et l'infanterie tenir les montagnes. Cette tactique a été un franc succès. Les écossais, dans l'impossibilité de recruter, seront défaits peu à peu et leurs terres tomberont comme un fruit mur.

Au niveau continental, la diplomatie anglaise est active : des alliances sont contractées avec plusieurs princes allemands, et de nombreux mariages royaux seront signés avec ceux-ci.


Mais l'empire Autrichien, avide d'expansion dans le saint-empire romain germanique, attaqua nos alliés de Gelre en 1481. Le royaume d'Angleterre, dans son honneur particulier, décida de joindre la guerre pour éviter l'annexion pure et simple de ce royaume. Une force d'intervention menée par le roi Edward en personne parti ainsi pour la hollande en début 1482, afin de défendre les territoires menacés. Malheureusement, l'armée autrichienne, déjà aguerrie les massacra en Hollande. La bataille était sans appel : 20 000 anglais étaient tombés au combat, alors que les autrichiens n'eurent que des pertes minimes.
Suite à cette défaites, une réorganisation fût réalisée pour augmenter l'efficacité du combat. Tout d'abord le roi fût cantonné à sa représentation au sein du royaume, alors que les affaires de guerres et les batailles seront menées par Norfolk.


Grâce à des emprunts menés par la couronne anglaise, une armée de 35 000 cavaliers fût remise sur pied en seulement 1 an (1483) avec Norfolk à leur tête. La nouvelle bataille fût meurtrière, et tourna à la déroute totale des autrichiens. La Hollande était désormais vide de troupes autrichiennes. C'est à ce moment là que l'opportunité de prendre le centre de commerce des flandres vint. Mais le roi autrichien, dans sa manière caractéristique d'agression...refusa tout compromis et voulut mener la guerre jusqu'au bout, quitte à ruiner son royaume.
L'économie anglaise, qui commença à souffrir de la guerre n'arrivait plus à fournir à Norfolk que 6000 hommes chaque année, alors que l'empereur autrichien pouvait en recruter 15 à 20000 grâce à l'inflation et au modeste coût de ses troupes.

Heureusement, la victoire serait au bout du tunnel : après une nouvelle tentative autrichienne de renverser la situation et la morts de 20 000 cavaliers autrichiens, l'alsace fût prise....une dernière offensive allait mener à la mort les derniers 26 000 cavaliers que l'autriche a pû lever.
Les Flandres étaient gagnés...mais à quel prix !
La position des troupes avant la dernière bataille.
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Plusieurs années furent nécessaires à la stabilisation de l'économie.

EN 1497 (sur 8 nations de la GPO), l'Angleterre est :
La 6ème puissance terrestre. (France 1ère)
La 3ème puissance navale (Portugal 1ère)
La 6ème puissance économique. (France 1ère)

Un explorateur vénitien travaillant pour la couronne d'angleterre, John Cabot, est envoyé dans les mers de l'ouest en 1497.
Nos espions dans les cours espagnols et portugaises nous auraient racontés l'existence d'un immensive continent à l'ouest, couvert de richesses....
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Danton
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

1477 – 1497. Chroniques de France – L’héritage Bourguignon et le bourbier Italien


La mort de Charles de Valois-Bourgogne, souverain de l’état Bourguignon, entraine des conséquences inattendues. L’Archiduc d’Autriche, en effet, inexplicablement, décide de s’approprier une grande majorité des terres du Duché de Bourgogne :? , qui revenaient pourtant toutes à la France, Charles le Téméraire étant un descendant direct de la lignée royale Française, par son ancêtre le Roi de France Jean II le Bon. La France, grande et belle :o: , ne pouvait accepter de se faire dépouiller de ce qui lui revenait de droit. Mais la France est aussi une nation raffinée et civilisée : des ambassadeurs sont envoyés à Vienne pour clarifier la situation, et non pas des soudards armées. D’autres royaumes ne feront pas preuve de la même délicatesse : ainsi, l’Espagne s’impose par la force en Navarre et son allié Aragonais dérobe le Béarn. Les droits du peuple de Navarre sont ainsi complètement bafoués :evil: .


Alors que les ambassadeurs français n’ont pas encore atteint leur destination, une guerre éclate soudainement entre l’Angleterre et l’Autriche, cette dernière portant toute la responsabilité des hostilités :tongue: suite à ses attaques barbares contre des principautés germaniques indépendantes (Frise, Gueldre). Le Roi de France, prudent et sage, décide de rester à l’écart de toute cette violence gratuite mais, pour bien marquer sa légitime désapprobation devant la scandaleuse annexion Autrichienne d’une grande partie des terres du Duché de Bourgogne, accepte d’accorder un droit de passage aux armées Anglaises en lutte contre l’Archiduc. De la même façon, les légitimes revendications françaises sur la province de Calais sont passées sous silence pour le moment et les armées Françaises participent même au massacre de gueux révoltés sur la dite province : la France est une nation digne et honorable qui ne saurait profiter des difficultés que rencontrent ses voisins pour imposer ses droits, aussi légitimes soient-ils. Le Roi de France ne peut qu’espérer que tous les autres Souverains feront toujours preuve de la même dignité et honorabilité...


Le premier doute à ce sujet arrive du sud. Profitant de troubles entre les différents royaumes Italiens, l’Espagne, qui a déjà vassalisé contre sa volonté la Navarre, s’impose à présent par la force dans la péninsule Italienne. Modène doit plier les genoux et cela ne semble pas satisfaire la boulimie de Madrid : ses troupes poursuivent leur avancée, diminuant chaque fois un peu plus l’indépendance des royaumes d’Italie :evil: . Perturbé par cette violation flagrante du droit des peuples à disposer d’eux même, le Roi de France expédie à son tour des soldats en Italie et a la désagréable surprise de recevoir aussitôt des menaces Espagnoles : Madrid semble s’arroger le droit de s’imposer par la force en Italie et d’y régner en seul maitre. Nul ne peut restreindre la légitime politique française, nul ne peut bafouer l’honneur et le prestige de la France grande et belle :o: . Ordre est donné aux armées Royales de poursuivre leur mission de protection des royaumes indépendants d’Italie. Gênes est ainsi vassalisé et, de ce fait, mis à l’abri de l’avidité Espagnole. Le calme finit fort heureusement par revenir dans la péninsule, mais pour combien de temps ?


A Paris, le Roi de France est hanté toutes les nuits par de sombres rêves prophétiques. Deux prédictions reviennent avec une force grandissante, nuit après nuit : « L’Elu verra le jour dans les provinces Wallonnes et il rétablira l’équilibre dans la Force :mrgreen: » - « Celui qui gouverne à Vienne un jour tentera de voler le Gange :o: ». Consulté, le grand savant NostraDantus ne peut que constater la nécessité, pour la France, de résoudre au plus vite le différent né de la disparition de la Bourgogne il faut d’une part mettre à l’abri les provinces Wallonnes afin de permettre, un jour, la naissance de l’Elu dans les meilleures conditions possibles et d’autre part envoyer un signal clair à Vienne : le Roi de France ne se laissera jamais voler le Gange :tongue:


Une forte mobilisation est décrétée, l’Autriche a eu des années pour récupérer de sa guerre perdue contre l’Angleterre et, en mars 1494, ce sont pas moins de 90.000 soldats qui passent les frontières et se précipitent en terre wallonne :twisted: . Le Luxembourg tombe rapidement, l’Artois résiste à un premier assaut, mais déjà les troupes françaises pénètrent au Brabant. Vienne, qui avait jusqu’alors refusé de donner la moindre explication au sujet de son illégitime annexion des terres de Bourgogne, se décide enfin à recevoir les ambassadeurs de France. Ceux-ci demandent l’intégration des provinces Wallonnes, le Luxembourg et le Brabant. L’Archiduc reconnaît le bien fondé des revendications françaises et cède sans discuter, puisse cette décision ouvrir la voie vers de nouvelles relations franco-autrichiennes plus amicales. La couronne de France cependant revendique toujours la Franche-Comté, qui est elle aussi terre de France.


Le problème Bourguignon plus ou moins réglé, le Roi de France espérait pouvoir dormir en paix, mais de nouveaux rêves prophétiques viennent le troubler : « C’est de Navarre que viendra celui qui rétablira la paix religieuse dans le royaume de la Lys » - « Celui qui gouverne à Madrid un jour la guerre nous fera et le conflit s’éternisera pendant pas moins de 40 ans :o: ». Le problème était donc sérieux : la France devait visiblement libérer la Navarre, mais avec prudence, un conflit de 40 ans pouvant en découler.


C’est à ce moment que la quiétude française vole en éclat :evil: : de façon incompréhensible, le royaume de Savoie, notre allié, déclare la guerre à Gênes, notre vassal. Pris entre deux feux, le Roi de France, ne pouvant trahir ni les uns ni les autres, se retire dans une prudente neutralité et tente de faire entendre raison aux turbulents Italiens. En vain malheureusement, le Duché de Milan annexe complètement Gênes, à la grande déception du Roi de France, farouche partisan de l’indépendance des peuples. Il semblerait que Paris doive s’impliquer davantage dans les affaires d’Italie afin d’y rétablir l’ordre et la paix...
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Chroniques de France. 1498-1505. La guerre pour la Navarre


Le Roi de France, grand défenseur de la liberté des peuples, rend son indépendance à la Corse et décide de voler au secours des royaumes vassalisés par la force des armes afin de permettre la réalisation de la prophétie qui hantait toujours ses nuits («C’est de Navarre que viendra celui qui rétablira la paix religieuse dans le royaume de la Lys « ) : les armées royales se massent dans le grand sud. 15.000 soldats prennent position en Italie du nord et pas moins de 60.000 dans le sud de la France. Mars 1498, la guerre est déclarée à l’alliance Espagne/Aragon/Etats du Pape : une guerre de libération qui ne doit strictement RIEN rapporter à la France, motivée uniquement par la volonté farouche de défendre l’indépendance des peuples :clap: . Des deux côtés, de bons généraux et si la France possède des armées mieux équipées, l’alliance Ibérique, elle, bénéficie de l’immense avantage du terrain.


Gaston de Foix, commandant des armées royales du Roussillon, prend immédiatement l’offensive et franchit le premier la frontière : mal lui en prend, il tombe sur une masse hurlante et vociférante de plus de 40.000 soldats Aragonais retranchés en Gerona. Un repli tactique sur des positions préparées à l’avance :o: est exécuté, le temps de réaliser que l’Aragon dispose encore de moitié autant de troupes en réserve :goutte: . Et ces troupes restent cantonnées en terre Ibérique, malgré toutes les tentatives françaises pour les attirer en plaine. Paris comprend que la guerre pour la libération de la Navarre sera plus longue et plus difficile que prévue :evil: : les experts qui affirmaient naïvement que la supériorité technologique française suffirait pour emporter la décision ont largement surestimé l’importance de celle-ci…


A Paris, cependant, le défi est relevé sans hésitation aucune : une fois la province du Bearn conquise, un assaut conjoint des généraux Foix et La Palice est décidé. Le choc décisif a lieu dans les montagnes de Gerona et l’assaut combiné des français finit par avoir raison de la fanatique résistance Aragonaise : l’armée adverse déroute et, traquée par Foix, est une fois encore écrasée dans les plaines de Catalogne. Toute la moitié nord de l’Aragon se retrouve alors assiégée par les armées françaises victorieuses :mrgreen: . C’est à ce moment que le ciel se fige, le long fleuve tranquille du temps est remonté et tout est à refaire (rehost à la demande de l’Espagne suite à un lag épouvantable :? )


Le cours du temps remonté, les généraux pas encore victorieux La Palice et Foix repartent vaillamment à l’assaut de la province de Gerona mais, cette fois, le célèbre général espagnol El Grand Capitan vient mettre son grain de sel : à la tête des armées espagnoles, il surgit au Bearn et engage le fer avec les troupes françaises de Foix. La bataille s’éternise et en Gerona, La Palice, désormais privé des précieux renforts de Foix, doit une fois de plus replier les armées royales devant la folle résistance des armées de l’Aragon. Mais au Bearn, le destin a choisi son camp et les troupes espagnoles décimées doivent se replier en hâte :twisted: . A Paris, la réaction du haut commandement est immédiate : l’invasion de la Catalogne est reportée à une date postérieure et toutes les troupes ou presque marchent sur la Cantabrie.


Commence alors une longue chevauchée pour le général Foix, qui poursuit El Grand Capitan en Cantabrie d’abord puis au Leon et, enfin, jusque devant Madrid :clap: ! Mais une mauvaise surprise l’attend là : le Duc d’Albe et des troupes fraiches a pris position et vient renforcer les fuyards espagnols. La bataille de Madrid commence, le destin hésite longuement, mais finit par choisir son camp : les armées Royales Françaises emportent la décision et entament alors :hurle: le siège de la fière capitale espagnole ! Suite à ces hauts faits, Gaston de Foix gagne le surnom de "Foudre d'Espagne" ;)

Gaston de Foix et la bataille de Madrid:

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Comprenant le péril, les hordes de l’Aragon se décident enfin à bouger et déferlent au Roussillon, où elles se font écrasées par La Palice :twisted: . Le bouillant général s’élance aussitôt, espérant rivaliser en grandeur avec l’incroyable chevauchée de Foix, mais un ordre arrive de Paris et le stoppe net : le Roi de France lui-même ordonne d’épargner l’armée vaincue et de foncer à l’ouest. Le Grand Roi a en effet bien saisi la périlleuse situation dans laquelle se trouve le général Foix : le siège de Madrid ne tient qu’à un fil !


Et, en face, le sagace Roi d’Espagne, grand vainqueur des Maures, se montre fidèle à sa redoutable réputation : après avoir réorganisé et renforcé ses troupes, il entame une manœuvre dans les montagnes. L’objectif n’est pas de briser directement le siège de Madrid, mais bien de percer à travers le Tage au niveau de la province du Leon afin de couper le ravitaillement de Foix. Une course contre la montre commence : d’un côté les armées d’El Grand Capitan et du Duc d’Albe qui marchent vers le Tage, de l’autre les armées de La Palice qui font de même, mais en venant du nord de la péninsule. Les armées Ibériques arrivent les premières et engagent les hostilités avec une confiance inébranlable : elles disposent en effet d’une immense supériorité numérique, de trois à quatre fois plus de cavaliers notamment et, surtout, sont commandées par le meilleur général de l’époque :goutte: . Mais le Destin est parfois capricieux : les soldats français se surpassent et repoussent inlassablement les Tercios d’Espagne (pour ceux qui étaient présent, c’est durant cette bataille que les « 10 » se sont succédés côté français contre des « 0 » pour l’Espagne :chicos: ). Le chemin à parcourir pour La Palice reste cependant important, la résistance française pourrait bien ne servir à rien…




En Italie, au même moment, le destin semble aussi basculer. Car dans la Péninsule Italienne, en effet, le choc fut violent entre les deux alliances qui dominaient l’une toute l’Italie du nord, l’autre toute l’Italie du sud et même du centre. Cette dernière, plus puissante, avait logiquement pris l’offensive et les troupes combinées du Pape, de l’Aragon, de Modène et de la Toscagne avaient enfoncées et brisées les armées de Milan et de la Savoie, mais le Roi de France, prudent et sage, avait prévu cette éventualité et disposé plus de 15.000 vaillants soldats français en garnison dans le nord de l’Italie, ce qui n’avait pas manqué de provoquer une certaine tension auprès de l’Archiduc d’Autriche :roll: .


Apprenant la nouvelle de la défaite totale de ses alliés Italiens, le Roi de France donna l’ordre tant attendu : la garnison française quitta Milan en bon ordre et chargea sabre au clair les 30.000 soldats ennemis victorieux :twisted: . A 1 contre 2, les soldats français indomptables marquèrent une nouvelle page glorieuse dans l’histoire de France : les Italiens furent brisés nets puis broyés impitoyablement lors de la bataille de Fornoue.


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Les soldats de Savoie et de Milan reprirent alors courage et, cette fois encadrés par les régiments français, repartirent à l’assaut : les sièges de Modène et Romagna commençaient. La campagne d’Italie était gagnée :clap: ! Mais c’est en Espagne que le sort de la guerre allait se jouer…


Le long du Tage, les Tercios peinaient toujours à remporter la décision quand un flot de mauvaises nouvelles leur parvient : leurs alliés Italiens étaient vaincus, le siège de Madrid remportait de vifs succès et on parlait déjà de chute probable de la capitale dans les 3-4 mois à venir et, enfin, ultime coup du sort : La Palice venait de surgir, juste à temps pour relever les soldats français désormais au bord de l’effondrement le long des rives du Tage :clap: . Le Roi d’Espagne, face à cette accumulation de revers soudains, n’attendit même pas le résultat de la bataille pour envoyer des ambassadeurs et demander la paix. Celle-ci illustra parfaitement le noble désintérêt de la France grande et belle, qui ne demanda RIEN pour elle, mais veilla à libérer les peuples qui avaient été subjugués par la force des armes. La Navarre et Modène retrouvèrent leur liberté perdue et se placèrent aussitôt sous la protection du Roi de France qui, noble et généreux, décida en outre la restitution de la province du Béarn, dérobée par la force 20 ans plus tôt par l’Aragon, à son propriétaire légitime, le Royaume de Navarre. Et c’est ainsi que le Roi de France, Louis XII, gagna son surnom « Le Pieux » :o: .


Le caractère noble et désintéressé du Roi de France allait avoir des conséquences inimaginables en Europe. La Provence, l’Anjou, l’Orléanais et la Bretagne décidèrent spontanément de rejoindre le grand royaume de France : une intégration en douceur de populations qui partageaient les mêmes sentiments, de la probité à la générosité et au désintéressement très chrétien. Le Duché de Milan, qui longtemps avait envisagé de rejoindre les terres d’Autriche, décida unanimement et sans hésitation aucune de rester indépendant et de maintenir l’alliance bienveillante avec la France Protectrice des Peuples :tongue:


En 1504, deux événements importants allaient troubler l’Europe. D’une part, l’alliance Austro-Portugaise entra en guerre contre l’Angleterre. Une fois encore, la France grande et belle décida de rester à l’écart malgré ses griefs légitimes à l’égard de Londres, qui refusait toujours de restituer Calais, pourtant terre de France. Quasi au même moment, l’Empire Ottoman attaqua la Hongrie et les Janissaires brisèrent toute résistance : la chute de Buda est une cicatrice pour la chrétienté violentée :sad: . Puisse le Roi d’Espagne, en première ligne en méditerranée, porter ses regards non vers la Navarre et l’Italie du nord, qui sont désormais intégrées dans la sphère d’influence française, mais vers l’est où un grand péril se lève. Louis XII, dit « Le Pieux » s’en va prier le Très Haut pour qu’IL lui révèle ce qu’IL attend de lui pour assurer la grandeur de la France :o:
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Royaume d'Angleterre
1497-1505.

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John Cabot, explorateur, a pour mission de découvrir ce qu'il y a à l'ouest. Le grand continent découvert part les espagnols et les portugais.
En 3 ans de service, la plupart des côtes sont découvertes, et de multiples comptoirs sont installés en Acadie et au Massachusetts.
Pendant ce temps en Europe, notre vassal irlandais combat notre....vassal Écossais. Une situation qui nous gêne fortement. La maison d'angleterre décide de rester en dehors de ce conflit interne.

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Des investissements plus importants étaient prévus aux Amériques (l'installation de colons par exemple) était prévue. Malheureusement, la perfide Autriche, voulant se venger de sa dernière défaite, a monté une coalition avec le portugal.



Ses objectifs sont clairs : Récupérer la Flandres et demander la renonciation portugaise des azores.
La discrétion de la préparation Autrichienne est en tout cas légendaire. L'Angleterre a elle-même préparée la guerre, levant 50 000 cavaliers. Norfolk aura encore une fois son nom à dire.
Pour l'Autriche, Von Frundsberg sera également de la partie.

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La stratégie Anglaise est la suivante : défendre contre l'Autriche, et se retourner contre elle lorsque le Portugal sera mis hors-jeu.

En juin 1504, la guerre est déclarée.

Un an plus tard, les situations sont les suivantes.

A l'ouest, le Portugal est sur le point d'être envahit. Nous ne connaissons pas le nombre d'hommes présent sur place. Une défaite là-bas hypothétiquerait une victoire rapide.

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A l'est, les flandres et calais sont envahis. Après une tentative autrichienne de débarquement en Angleterre, le roi d'autriche semble se concentrer sur le continent. Il ne fait nul doute que les cavaliers anglais reviendront et les bouteront loin d'ici !

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Message par lemarseillais »

Les aventures de l'Autriche - Episode 2 (1497-1505)


En ces toutes dernières années de siècle, l'Autriche était considérablement affaibli. Spoliée dans ces droits par l'Angleterre et la France, elle s'efforçait de survivre.
Pour autant, l'Archiduc ne restait pas inactif. Il voulait renverser cette tendance noire et devenir celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-sauf-quand-on-a-le-coeur-bon-ce-qui-exclue-de-fait-tous-les-anciens-et-futurs-ennemis-de-l'-Autriche. Ayant bien conscience que ce surnom légendaire poserait problème pour les scribes, les contes et légendes, l'Archiduc décida de résumer les choses par celui-qui-rétablira-l'équilibre. Mais avant de pouvoir donner du sens à ce surnom, l'Archiduc avait besoin d'un homme et d'un seul. Pour le monde entier, cet homme n'était que légende. Jadis, nos ancêtres le considérait comme l'égal des Dieux. Aujourd'hui, c'est à peine s'il intéresse les enfants dans les histoires. Pourtant, l'Archiduc était convaincu de son existence. Il savait au fond de lui, depuis toujours, que son destin passait par là. C'est ainsi que pendant 4 ans l'Archiduc partit à la recherche de cet homme. L'inquiétude fut immense au sein de la maison Habsbourgs car aucune nouvelle ne parvenait à la cour.
Nous ne savons pas si l'Archiduc le trouva finalement, mais un jour il nous revint et tous ceux qui le virent comprirent que quelque chose avait changé en lui. Ses premiers mots après 4 ans d'absence frappèrent nos esprits à tout jamais : je suis celui qui rétablira l'équilibre dans la GPO. L'Archiduc ne dit jamais mot au sujet de ses pérégrinations et interdit à quiconque de le questionner. Toujours est-il que depuis ce jour, l'Autriche déborde d'un espoir immense et fou : l'OM peut passer le 1er tour de la LdC.

Le retour de l'Archiduc à la tête du pays coincida avec la fin de la période noire pour l'Autriche en 1501. C'est en effet cette année là que Dieu décida qu'il en avait assez fait avec l'Autriche (après avoir fait échouer l'héritage du Milanais, qui se serait accompagné de Gênes, pourtant probable à 85%) et qu'il pouvait enfin la laisser vivre en paix. L'Autriche ne laissa pas passer sa chance. Elle entra en contact avec le Portugal, rival naturel de l'Angleterre, pour lui proposer un projet grandiose : prendre Londres. Elle contacta également nos ennemis de l'Ouest, voleurs de notre héritage bourguignon, pour négocier leur neutralité. La sagesse immense acquise par celui-qui-rétablira-l'-équilibre lui permit de comprendre que l'intérêt supérieur de la patrie appelait à faire table rase du passé. Brillant comme jamais, le roi de France fut charmé par l'aura de l'Archiduc est signa notre proposition.

La mobilisation s'accélèra. Déjà l'Autriche atteignait les 45000 hommes et se munissait d'une petite flotte d'appoint pour débarquer. Dans un souci d'améliorer le commandement des troupes, 2 jeunes officiers furent promis pour leur mérite et non pour leur naissance : von Frunsberg et Ferdinand. Tous 2 doués mais le 1er étant un véritable génie de la guerre. Sous ce commandement, nos armées ne pouvaient que connaître la victoire. C'est ce qu'elles allaient pouvoir prouver à partir de juin 1504. L'Autriche, allié du Portugal, entrait en guerre avec l'Angleterre pour reconquérir les Flandres et obtenir de l'anglais une reconnaissance des Açores portugaises.

Dans un premier temps, l'objectif pour la flotte portugaise était de s'assurer du contrôle de la Manche et d'écraser la flotte anglaise si possible. Malheureusement, on ne sait pas quel miracle, par 2 fois, les flottes anglaises et portugaises se croisèrent sans combattre (quoique l'Archiduc comprit très vite que seul le Malin pouvait dissimuler ainsi des navires).
Sur terre, la stratégie était simple : priorité sur le continent. Un débarquement en anglia fut tout de même tenté mais il ne s'agissait de rien de sérieux. L'objectif était de mesurer les forces anglaises. Malheureusement, une grande partie de la cavalerie engagée fut perdue par usure et par combat. Mais la retraite pu s'opérer en bon ordre et déjà ces pertes ont été effacée.
Dans un 2e temps, par malchance, la moitié de la flotte anglaise dissimulée par un nuage diabolique fit voile vers le Portugal afin d'y débarquer probablement une armée et conquérir le pays. L'avenir nous dira la valeur de ce choix. Une chose est sûre : cette guerre est loin d'être finie.
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
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