GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

lemarseillais
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

Merde j'aiencore effacé un de mes aars...... :sad:
Modifié en dernier par lemarseillais le dim. mars 20, 2011 12:01 pm, modifié 2 fois.
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par T le Taudis »

Les (nouvelles) aventures de l'Angleterre
1615-1650
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James Ier Stuart
En 1615, le Royaume d'Angleterre était à l'agonie, et le trône vacant. Le Parlement y appela le roi d'Ecosse, James Stuart, qui fut couronné roi d'Angleterre sous le nom de James Ier.

Ce grand roi, partisan d'un absolutisme feutré et d'un autoritarisme gentillet, emmenait d'Edimbourg dans ses bagages son fidèle conseiller, Sir Curtis Newton. :clap: Celui-ci eut pour mission d'étendre encore davantage la domination anglaise sur le continent et sur les terres du Nouveau-Monde, et d'employer la fortune colossale accumulée dans les caisses de l'Etat à moderniser toujours plus le pays et, si possible, à développer davantage son économie.

Les premiers soupçons apparurent lors du trajet qui conduisit la calèche royale jusqu'à Londres, quand les bonnes villes acclamèrent leur nouveau souverain, et que les délégations chargées de présenter les hommages étaient menées par des baillis. Le roi s'étonnant de ne pas être accueilli par un plus haut dignitaire - un gouverneur, ou au moins, un juge - il lui fut répondu que "on connaît pas ça par ici, vot' Majesté". :goutte:

Le roi prisa un peu tabac français pour dissimuler son trouble, et fit hâter le train, impatient de découvrir à Londres les états du royaume.

Une fâcheuse surprise l'attendait.
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James Stuart découvrant l'état du Royaume (huile sur toile)
:ko:
Le roi, remis de son évanouissement, voulut abdiquer et regagner tranquillement son royaume d'Ecosse, état moderne et développé, mais Sir Newton l'en empêcha. On pouvait au moins tenter quelque chose pour ces pauvres gens.

James Stuart et Sir Newton se mirent au travail, main dans la main, (de façon allégorique, parce que sinon, ça prête aux rumeurs, et ça n'est pas pratique).
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James Stuart et Sir Newton : une collaboration de tous les instants (allégorie)
De fait, la situation n'était pas joyeuse joyeuse ("The situation is not merry merry", comme le soulignait le Roi dans son discours historique aux Chambres réunies). Si militairement et commercialement, l'Angleterre pouvait rivaliser avec les autres nations du continent, l'infrastructure et l'économie présentaient des signes de faiblesse terrifiants.

Diplomatiquement, l'Angleterre était isolée, et géographiquement, les connaissances du monde étaient limitées à l'Amérique du Nord, aux côtes brésiliennes et aux prémices de l'Océan Indien. Le territoire colonial consistait en un arrière-pays américain, certes verdoyant et développé, mais coupé d'un accès à l'océan, et d'une implantation sur les côtes sénégalaises.

Gérer les finances royales relevait d'un jeu paradoxal, puisqu'il fallait nommer de nouveaux fonctionnaires, s'implanter dans les zones commerciales et revendiquer de nouveaux territoires, avec un budget annuel ridiculement bas. Sir Newton revendiqua la charge de Chancelier de l'Echiquier et s'y occupa à plein temps. :cry:

Le Roi lança ses navires et ses hommes à la découverte des océans et des terres encore vierges. Des colons furent dépêchés sur leurs talons.

L'Angleterre parvint ainsi à s'implanter au Cap, dans le bassin du Saint-Laurent, en Guyane et en Californie, prouvant à la face du monde que l'Aigle anglais n'était pas mort et que de nouveaux aiglons naissant poseraient bientôt eux-mêmes leurs oeufs dans des nids bordant chaque océan (encore une fois, c'est une allégorie).

Diplomatiquement, le Roi instaura un blocus continental, destiné à isoler les troubles qui ravageaient le continent et éviter leur propagation jusqu'aux riantes campagnes anglaises. Un océan de fureur était en effet sur le point de submerger l'Europe entière, et le Roi constata sagement que cela n'était point ses affaires. Toutes les forces armées anglaises réunies pesaient au plus 10 000 hommes et, sous-payées, n'étaient pas à même d'illustrer la vaillance anglaise sur un champ de bataille.

James Stuart convia néanmoins le jeune Louis XIII de France à une conférence destinée à la situation en Amérique. Cette conférence se tint à Calais (le Roi fut quelque peu surpris de constater qu'il n'était plus chez lui) et débuta dans une atmosphère de suspicion. Le Roi redoutait en effet l'accueil du souverain français face aux propositions anglaises : serait-il agoni d'injures, vilipendé, souffleté, voire pendu par les tripes, ce qui eût été dommageable pour la pompe et la majesté royale ?
:fouet:

Au contraire, le sage et puissant souverain français se montra conciliant et magnanime. Les pourparlers se déroulèrent dans une atmosphère de fête et de réconciliation, et aboutirent à un traité honorable, dont la clause majeure était la rétrocession de la Caroline et de Santee à l'Angleterre, en échange du Bas-Saint-Laurent octroyé à la France. Les deux souverains jurèrent de respecter les engagements qui les liaient, et se quittèrent en excellents termes. Pour sceller cette réconciliation inouïe entre deux ennemis historiques, un mariage fut conclu entre la soeur du roi de France, Henriette, et Charles, héritier du trône anglais.

Epuisé par tant d'activité, James Ier mourut prématurément en 1625, laissant derrière lui un peuple éploré, un royaume toujours vacillant sur ses bases, et un Sir Newton toujours plus occupé à vérifier la caisse du Trésor royal, en se demandant s'il n'y a pas un trou dedans, parce que quand même, ce n'est pas possible d'avoir si peu de rentrées quand on doit faire face à tant de dépenses. :o:

Charles Ier Stuart
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Charles Ier, un roi sur tous les fronts
Dès son accession au trône, Charles Ier convoqua son Chancelier pour un petit bilan des actions entreprises.

Militairement, priorité était donnée aux économies : de grandes campagnes de promotion étaient lancées, avec le slogan "We don't need you". Le but était de bien montrer que l'armée n'offrait pas de perspectives de carrière intéressantes - envoyés isolés au bout du monde, à moitié payés... bref, l'Angleterre attendait de chaque Anglais qu'il fasse son devoir, et son devoir était de rapporter des sous au royaume. :o:

Commercialement, un autre message - un autre slogan - fut envoyé aux marchands anglais : "Implantez-vous plus pour gagner plus ! PS : et à moindre coût, hein ?". La stratégie mise en place fut celle de "l'hybride rhinocéros-moustique" : rhinocéros dans le centre de commerce de Londres (qui fit fortune en vendant des pancartes : "You shall not pass", "Marchands estrangers, go home", "Touche pas à mon CoT") ; moustique dans le centre de commerce andalou.

Stabilitellement, la pente était un peu longuette à remonter quand des événements négatifs touchaient le royaume. Une académie des beaux-arts, financée par un quasi don divin, contribuait un peu à tranquilliser les esprits. :goutte:

Infrastructurellement, l'Angleterre remontait doucettement la pente, rattrapant des grandes puissances comme l'Ecosse ou Strasbourg. Ce n'était pas encore le temps des fêtes et des réjouissances, et chaque centime était dépensé après sérieuse réflexion, mais insensiblement, les revenus s'accroissaient, sans que l'inflation ne prît des proportions gigantesques.

Intérieurement, le pays était calme et exempt de troubles. Les principaux soucis provenaient de l'opposition du Parlement, qui tenait à se prononcer sur les levées d'impôt, et de la question religieuse.
:chair:

Sir Newton poussa Charles Ier dans la voie de l'apaisement, et d'un absolutisme conciliant et masqué. Le Roi accepta de signer dès son avènement la Pétition des Droits, ovationné par un Parlement en délire. Quelque temps plus tard, cependant, il refusa de signer la pétition pour la libération d'Abel Chemoul, poète visionnaire emprisonné à la Tour de Londres. Cette intransigeance provoqua une fronde du Parlement. Encore une fois, Charles Ier ravala ses désirs d'absolutisme et, poussé dans le dos par Sir Curtis, accepta avec un grand sourire de se soumettre aux volontés du Parlement. Les impôts seraient toujours soumis au contrôle du Parlement, rendant les questions de trésorerie toujours épineuses.

Tout se passait presque bien au niveau de la colonisation (la Californie comptait désormais trois provinces, gérées depuis Sacramento devenue une ville à part entière). Les côtes indiennes furent reconnues. Mais la duplicité espagnole veillait, et en s'implantant rapidement dans le Mississipi et à San Bernardino, bloquait une extension future en Amérique. L'Angleterre entière haussa un sourcil et se demanda si l'Espagne cherchait volontairement une source de conflit, en sécurisant ardemment l'Amérique du Nord, plutôt que de s'implanter en Amérique du Sud. :pascontent: L'Angleterre remit flegmatiquement son sourcil à une hauteur normale, et en contrepartie, entreprit de coloniser l'Uruguay.

Il fallait cependant trouver un terrain d'entente. L'Angleterre eût fait ses délices de quatre territoires nord-américains occupés par l'Espagne. L'Irlande, maintenue sous le joug espagnol à quelques lieues des côtes d'Albion, était également un spectacle désolant à voir. Charles Ier mit inconsidérement dans la balance des propositions énormes : allant jusqu'à un retour de la nation anglaise dans le giron catholique. Les contre-propositions de Philippe IV tendaient à être radicales, en échange de miettes accordées. L'intransigeance des deux camps fit échouer les négociations, et le Roi quitta la table des négociations, la tête pleine de funestes pensées. :loose: Il fallait explorer d'autres voies, et garder à l'esprit que l'Espagne semblait hostiles aux concessions vis-à-vis de l'Angleterre.

La guerre, pendant ce temps, continuait à ravager les terres d'Europe. L'Angleterre se maintenant dans une ferme position de non-alignement, exprimant néanmoins sa sympathie au camp protestant par des alliances matrimoniales conclues avec la Suède et l'Autriche. Cela ne suffit pas à apaiser les tenants d'une politique plus radicale, outrée par la possibilité d'une conversion royale au catholicisme, et enragée par l'absence d'intervention de l'Angleterre aux côtés des autres pays protestants.

En 1642, un certain Oliver Cromwell mena une révolte qui se propagea à plusieurs comtés du Nord de l'Angleterre. Poussé par la vision conciliante de Sir Newton, le Roi reconnut les revendications de ceux qui s'étaient appelés "les Puritains". Il fit de Cromwell un proche conseiller, et admit la nécessité de lever une armée d'intervention, dont le Parlement vota le financement.
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Oliver Cromwell, en tournée-meeting dans le Sussex
(Complot le matin, soulèvement dans l'après-midi)
Mais Charles Ier n'entendait pas détruire les relations correctes entretenues avec les pays catholiques (au premier rang desquels la France), en lançant une armée dans la nasse compliquée de la Guerre de Trente Ans. Il argua de la nécessité de veiller au préalable à la soumission des provinces anglaises révoltées contre le pouvoir royal. Les Puritains durent bien accepter de contribuer à éteindre l'incendie qu'ils avaient eux-mêmes allumé, et l'ordre fut bientôt rétabli. :clap:

Restait dès lors cette armée, coûteuse à entretenir, et à propos de laquelle Charles Ier affichait toute sa réticence à l'engager dans les conflits européens.

Sir Newton trouva un compromis : selon la volonté de Cromwell, l'armée anglaise serait expédiée sur les terres de France à fins d'opérations militaires. Dans le même temps, un accord fut trouvé avec la France, qui accepta la proposition anglaise de rémunérer les contingents de Charles Ier afin de mater les mouvements de révoltes qui apparaissaient çà et là. Toutes les parties se trouvaient en apparence satisfaites, et la France ayant accordé un droit de passage, les armées anglaises purent entamer leurs démonstrations militaires face aux hordes rebelles sentant l'ail et la vinasse. :2gun:

Cromwell, quand il se vit dupé, enragea d'une colère terrible. Mais face aux succès anglais sur le Continent, qui fit vibrer tout Albion d'une ferveur patriotique, il dut ravaler son animosité et afficher une satisfaction de façade. La guerre de Trente Ans, de toutes façons, prenait fin, et Charles Ier sauta sur l'occasion pour ordonner à ses troupes de quitter les terres françaises, leur tâche accomplie.

A Douvres, où il contemplait le retour des troupes en compagnie de Cromwell, le Roi se tourna vers celui-ci et ne put s'empêcher de lui dire avec un sourire mal dissimulé : "Heureusement pour l'Europe, vous êtes arrivé trop tard, mon cher Cromwell." Cromwell encaissa le coup et se contenta de marmonner : "Je crains quant à vous Sire, que vous ne partirez trop tôt."
"Hein que j'étais jeune un jour ?" (BAFFFFFFFFE!)
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Message par Marco Rale »

Russie 1615 - 1650
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Le règne de Michel Romanov

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Correction de la Pologne et alignement des pions au Sud.

La guerre contre la Pologne pourra la libération des territoires d'Ukraine nous permis de nous constituer un allié orthodoxe fiable. A l'issue d'une guerre qui fit
définitivement la preuve de la supériorité d'une armée loyale et unie face à des bandes fidèles à mille nobliaux polonais, le tsar ne demandait que la restitution de Potlava et
L'Ukraine Occidentale pour l'Ukraine.
Son allié, si reconnaissant, n'eu de cesse de se rapprocher de nous pour enfin accepter de nous prêter serment de loyauté.
Crimée et Ukraine étaient alors prospère et maîtres de leur territoire, sous notre protection.

La maladie du tsar et de son premier ministre, l'incompétence des régents

Le tsar reconnaissant m'emmena à la Chasse dans les beaux jours naissant de l'an de grâce 1635. Devisant dans le forêts de Ninji-Novgorod, à l'avant-garde de nos
compagnons, je l'informait des déchirement de l'Europe schismatique lorsqu'un Ours nous barra la route. Surpris, il laboura le torse du Tsar qui chuta de son cheval. Je n'eu
d'autre choix que de protéger mon maître, malgré ma faiblesse. Un coup de feu sur l'animal fut dévié par un coup de patte, mais attira l'attention de l'arrière garde et
détourna celle de l'animal sur moi-même. Mais le coup m'avait heurté très violemment à l'epaule, me la brisant et me faisant choir également. L'ours s'attaqua à moi en me
mordant la cheville. Je pensais ma dernière heure arrivée lorsque la garde arriva et fit fuir l'animal.
Les blessures de mon maître et les miennes propres étaient si profondes qu'elle s'infectèrent. Au cours des mois qui s'en suivirent  des mois, nous curent à plusieurs
reprises que notre âme allait être rendu à Dieu, mais il décida de nous laisser en vie. Deux ans néanmoins se passèrent avant que nous puissions récupérer les rennes du
pouvoir.
Pendant ce temps, Fedor Romanov mit la main sur un pouvoir dont j'avais réussi à l'éloigner. Les dégâts furent immenses: perte de l'Ukraine, troubles, guerre contre la Pologne inutile, explosion de l'a Crimée.
Les généraux fidèles à Fedor furent tous exécutés, lui banni, mais il fallait poursuivre cette guerre, pour l'honneur de la Russie.


La guerre de Crimée

Alors que cette saine entreprise de remise au pas ne faisait que commencer, vers 1640, L'ottoman profita des troubles pour envahir le Sud et exiger la soumission de la Crimée rebelle, mais qui restait dans le giron Russe. Opportunisme insupportable: la mort dans l'âme, nous acceptions le statut quo ante avec la Pologne pour concentrer nos forces sur l'envahisseur.
Bien commandé, pourvu d'une artillerie puissante, celui-çi engrengea des succès évidents le long de la Volga. Mais l'hiver le forçait au retrait précipité. Cette situation se répéta 2 puis 3 ans. Cette impasse, coûteuse en homme, aurait tourné à la ruine si il avait fallu faire les efforts nécessaires pour emporter la décision, alors que nous avions à rétablir l'ordre détruit par Fedor et sa bande. Que ce maudit sultan prenne sa Crimée ! il ne perd rien pour attendre. Le traité entérinant notre défaite fut signé.


La poursuite de la colonisation en Sibérie, la découverte de l'or d'extrême orient

Les colons de Sibérie, courageux, furent encouragés, mais dans une marche organisé. Pas question de soutenir des groupes semi autonomes disséminés et fragile, sans intérêts.
Les exploitations solides et viables furent favorisés. Autour de l'Ob, Omsk et Novossibirsk prient leur essor et dominèrent un marché des fourrures très lucratif. Mais l'or de Sibérie centrale fut mis en exploitation, nous ne désespérons pas de trouver d'autres filons.


La perte de la flotte de Deznev

Lors des « troubles de Fedor » la province d'Azov fut pendant un court laps de temps sous contrôle Russe. Ce qui signifiat que nous avions accès à la Mer Noire par un port. Un aventurier, Deznev, rassembla quelques vieux navires Criméens et Turques et décida de faire voile vers le couchant ! Il trouva quelques bienveillances dans les ports espagnols, alors alliés à venir contre la Suède, mais se retrouva, comme nous l'avons vu, bientôt coupé de ses bases. Cette tragique aventure pris fin quelques mois plus tard dans un océan, loin à l'ouest, dont il ne reste que des légendes.


La guerre du Nord.


Des mesures vigoureuses, après tous ces désastres, purent enfin être diligentées afin de rétablir l'ordre partout dans l'empire, et réorganiser l'armée.
Lorsqu'enfin, vers 1643, l'ordre était revenu: nous étions prêt pour notre grand dessein: reprendre les terres russes sous le joug Suédois. Un ultimatum, bien sûr refusé par une Suède qui nous considère encore comme un peuple arrieré, fut envoyé avant que la guerre ne s'engage en Finlande.
Une armée suédoise fut dépêchée en Finlande et à elle seule, avec de maigres renforts, réussit à maintenir en échec notre armée 4 fois plus importante.
Bien sûr, les forteresses de Kelxohm, Olonets, Karelia, furent rapidement enlevées par le général Dolgorukov excellent dans ces manoeuvres, mais elles n'avaient pas été renforcées. Le Suédois préféra s'appuyer sur la Forteresse de Nyland, plus imposante, pour réaliser une défense mobile efficace, remportant presque tous les combats.
Mais ce qui fit la réussite de la défense suédoise pendant plusieurs années finit par être la perte de l'armée finlandaise. Car lors de la campagne de 1647, 130000 hommes avaient été rassemblés, 2 fois plus que lors des campagnes précédentes. Le suédois commit l'erreur d'accepter la bataille, fut submergé par le nombre, poursuivi, et détruit.

Dès lors, le roi de Suède accepta les négociations. Elles se poursuivent encore
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Message par Marco Rale »

Traité de paix et de réconciliation de Ladoga - 1648

Par le présent traité, la Suède et la Russie expriment le souhait d'en finir avec les conflits et d'entamer une nouvelle ère de coopération.

Ils conviennent des points suivant

- Lors du précédent conflit, le sort des armes a reconnu à la Russie la province d'Olonets.

- La Suède s'engage à céder dans les cinq ans la Carélie blanche et Kola contre 400 ducats.

- La Russie autorise la Suède au commerce dans ses Centres de Commerce, à la condition que la Suède ne dépasse pas 5 marchands et ne conteste pas le droit naturel de la Russie au monopole dans ses Cots. Mieux, la Russie est disposé à signer un traité de commerce avec la Suède si cela sert ses intérêts et tant qu'elle respecte les conditions sus-visées

- La Suède ne s'opposera pas aux efforts de la Russie pour obtenir un port sur les pays baltes, et se déclare prête à envisager la cession d'une province balte, un tel accord faisant l'objet d'un avenant séparé.

- La Suède note que ce traité ne vaut en aucun cas renonciation de la Russie à ses droits sur Kelxohlm et Ingermanland. Mais la Russie n'entreprendra aucune action de guerre pour les reprendre durant toute la durée du traité, et par la suite, Le cas sera résolu par la négociation. La Russie déclare souhaiter la bonne entente avant toute chose et fera les efforts nécessaires en ce sens. La Suède fera de même.

- La paix conclue est durable et à vocation à s'approfondir. Dès à présent, chacun des deux signataires accorde à l'autre droit de passage sur l'ensemble de son territoire. - Des pourparlers auront lieu pour une alliance dynastique.

- Le présent traité est conclu pour une durée de 25 ans, à l'issue desquels les deux couronnes se rencontreront à nouveau dans l'objectif d'un approfondissement de leur coopération.
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Whatman »

ben dis donc chapeau au joueur c'est a la fois un foutoir monstre et une chose bien organisée :o: mais le Dantonisme vaincra car la France et grande et belle 8-)
:chicos:


AARs très agréable a lire en passant
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

Le Dantonisme Universel ne peut que l'emporter :clap:

Ainsi l'a prédit le Grand NostraDantus :o:



Chroniques de France. 1615 – 1633. L’irrésistible assaut protestant


L’Angleterre mise à genoux par Henri IV, la France peut enfin se tourner vers d’autres objectifs : répandre la vrai Fo et rattraper son retard économique. Les conversions se multiplient en Amérique et en France, le royaume est finalement uni par une même foi, la religion catholique romaine. De gros investissements sont en outre consacrés pour le développement des infrastructures : trois distilleries, pas moins, sont construites et des juges sont nommés un peu partout, avec plusieurs années de retard sur des pays comme l’Espagne ou l’Autriche, qui en sont déjà aux gouverneurs :?

Le prodigieux dynamisme de la France, qui comble son retard à pas de géants, inquiète rapidement l’Archiduc Félon d’Autriche, qui cherche et trouve un prétexte pour mener une guerre offensive : la libération des provinces Hollandaises et Wallonnes, où un mécontentement persistant subsiste depuis des décennies à présent. Une grande alliance protestante se crée et ne cache pas ses visées expansionnistes : l’Autriche, la Suède et de nombreuses principautés du Saint Empire Romain Germanique fournissent les soldats, la richissime ligue Hanséatique, qui a son siège à Mecklenburg, alimente en ducats la coalition impie, jalouse en réalité de la prospérité catholique. L’Espagne et la France, au cœur pur, surpris par ce bellicisme, s’allient à leur tour, juste à temps : en 1626, l’alliance impie prend l’offensive, avec le but avoué d’arracher aux royaumes catholiques leur main mise sur les provinces hollandaises et wallonnes.

Face aux 10-15 généraux Suédois et Autrichiens de grand talent :goutte: , la France n’aligne que le seul Turenne, qui ne peut être partout, mais qui terrifie l’ennemi. L’invasion des Pays-Bas Espagnols par les armées Suédoises de Gustave-Adolphe oblige l’Armée Royale à se précipiter au nord et Vienne en profite aussitôt pour lancer 85.000 soldats dans les Alpes, commandés par leur meilleur général, Wallenstein.

Le choc du Piemont, une nouvelle page d’or inscrite à la Gloire de la France

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Bien que luttant à un contre deux et ce sans aucun général, l’armée française refuse de retraiter et contre-attaque avec une telle violence que les rangs Impériaux sont enfoncés : Wallenstein est écrasé par la cavalerie autrichienne en déroute puis mis en pièce par les soldats français victorieux :twisted: . La déroute totale de l’envahisseur, qui vient de perdre son meilleur général, semble donner des ailes à l’allié Espagnol qui, avec le brillant Spinola, rêve d’égaler l’incroyable victoire française. Bien que farouchement opposé à ce projet d’offensive, qu’il juge trop téméraire, le Roi de France finit par se laisser convaincre et les coalisés catholiques lancent l’assaut contre Milan, où la cavalerie Impériale, trois fois supérieure en nombre, fauche les rangs catholiques :evil:

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Cette offensive désastreuse, à laquelle la France s’est jointe de mauvais cœur, est lourde de conséquence : le front des Alpes, trop affaibli, ne peut résister au nouvel assaut des Impériaux qui, cette fois, emportent toute la Savoie puis envahissent la Provence !

Sur le front nord, au même moment, le brillant général Dantonien Turenne se couvre de gloire : il affronte en effet devant Cologne Gustave-Adolphe de Suède, considéré comme le meilleur commandant de l’époque, un génie militaire prodigieux :?

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La suprême habileté de Turenne et la combativité exceptionnelle du soldat français font merveille : les Suédois sont atomisés, Gustave-Adolphe déroute avec moins de 15.000 survivants, talonné par l’Armée Royale victorieuse, qui s’enfonce dans le cœur même du SERG :clap: . L’arrivée des Impériaux sauve le Roi de Suède, qui est passé très près de l’humiliante capture :tongue:. Alors que le front se stabilise, d’inquiétantes nouvelles parviennent du front sud : les Alpes sont enfoncées, la mère patrie envahie. La France n’a d’autre solution que d’envoyer en toute hâte Turenne au sud et là réside l’immense déséquilibre qui va décider de l’issue de cette guerre : face aux 10-15 généraux Austro-Suédois, tous talentueux, Paris ne peut aligner que le seul Turenne, qui ne peut être partout.

Arrivé en Provence, Turenne écrase les Impériaux.

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L’Empire Ottoman entre alors en guerre contre l’Autriche, qui doit renoncer à tout projet offensif dans les Alpes, mais le départ de Turenne est mis à profit par la Suède pour relancer l’offensive au nord : Kleves tombe, le Gueldre est assiégé. Un unique général pour un front si large couvert par plus d’une dizaine de généraux ennemis, c’est une guerre impossible à gagner pour la France grande et belle :? . Le Roi de France n’a d’autre choix que de privilégier la mobilité de son unique général, qui prend la tête d’un corps exclusivement constitué de cavalerie. Le front nord étant enfoncé, une fantastique chevauchée commence, laissant le front sud dépourvu du moindre général : les Espagnols abandonnent en effet complètement tant le front des Alpes que le front Germanique et se concentrent sur l’invasion des Balkans, en coordination avec les Janissaires du Sultan. En 1633, le corps de cavalerie de Turenne tombe sur les Suédois au Munster.

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Contrainte et forcée, pour privilégier une mobilité indispensable pour compenser l’absence de généraux, de renoncer à la puissance de feu, l’Armée Royale Française est décimée par les mousquets Suédois et se replie en France avec de lourdes pertes. L’inquiétude gagne aussitôt la capitale, qui réalise que les protestants, avec leurs 10-15 généraux de talent, ont absolument tous les avantages de leur côté...


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Message par Danton »

Chroniques de France. 1634-1641. L’impasse catholique


L’allié Espagnol se retire du front Germanique et expédie ses Tercios dans les Balkans, à la suite des Janissaires, laissant la France grande et belle bien seule contre les innombrables hordes Austro-Suédoises. La tâche est d’autant plus impossible que les protestants, dénués de tout courage (surtout les Autrichiens soit dit en passant :o: ) se contentent de rester désormais sur la défensive. Ainsi, la France, avec le seul Turenne doit s’enfoncer au milieu d’une horde d’ennemis retranchés qui n’attendent qu’un seul faux pas pour achever l’Armée Royale et faire triompher leur cause impie.

Afin de limiter les risques, la France se livre à des assauts éclairs, prenant ainsi le Oldenburg, le Holstein et le Jutland, mais se heurte encore et toujours à l’impossible équation : Turenne ne peut pas être partout. La chute du Kleves et le siège de Cologne contraint ainsi Paris à cesser son offensive dans le nord : l’Armée Royale fonce plein sud et se jette sur les Impériaux.

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Les Autrichiens sont écrasés, mais les Suédois, naturellement, en ont profité pour reprendre tout le territoire perdu au nord… Tutu remonte aussitôt, laissant le front centre aux Espagnols enfin de retour sur le front du SERG. Repoussés une fois de plus, les Suédois tentent alors de s’attaquer au moyen de transport de Turenne, qui a de nouveau envahi Oldenburg par la mer : la Marine Royale Française.

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L’Amiral Sourdis remporte la victoire, ce qui gonfle le moral de Paris : une double offensive est lancée, Turenne venant du Oldenburg, Guise venant du sud. Cette fois, le front ennemi est complètement enfoncé et l’Armée Royale s’enfonce en territoire Impérial, prenant d’assaut le Hanovre :clap:

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Enfin, dans le sud, le général Condé prend lui aussi l’offensive et remporte une inespérée victoire en Savoie.

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Mais alors que la balance semblait enfin s’inverser (pas de surprise, la raison tient en une phrase : Turenne n’est enfin plus seul…), de dramatiques nouvelles parviennent à Paris : d’une part l’Espagne a complètement épuisé ses réserves et n’a plus guère de soldats à envoyer au front, et d’autre part les protestants, eux, ne cessent de recruter. Au final, dès 1640, ils alignent pas moins de 350.000 soldats, alors que les catholiques n’en ont que 250.000 :goutte: (dont 50.000 Espagnols à peine)

En l’espace de quelques mois, tous les gains dans le nord du SERG sont reperdus. Les royaumes catholiques ont en effet tous les désavantages de leur côté : 5 fois moins de généraux, 40% moins de troupes et l’obligation de lutter en territoire ennemi, avec une attrition redoutable. Un combat sans espoir, une lutte complètement déséquilibrée. Face à pareille adversité, n’importe qui aurait renoncé et cédé la Hollande à la ligue Hanséatique, principale revendication de l’alliance impie, mais le Roi de France n’était pas n’importe qui…


A suivre
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

N'importe quoi !!!! :hurle:

Un panégyrique de la mauvaise foi ton aar :o:
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
Danton
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

L'impartialité des Actualités Dantoniennes ne saurait être remise en cause :chair:



Chroniques de France. 1642-1647. Le rouleau compresseur Français


Pour faire face à l’immense supériorité numérique protestante, la France Grande et Belle n’a d’autre choix que de mobiliser en masse : des centaines de ducats sont dépensés, des dizaines de milliers de soldats sont mobilisés. En 1643, avec 300.000 hommes sous les drapeaux, la France repart à l’assaut, sans ignorer qu’il y autant de monde en face…

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Les Espagnols raclent eux aussi leurs fonds de tiroir, mais dès les premiers combats, leur meilleur général, Jean d’Autriche, est massacré par les Impériaux. Fidèle à ses habitudes, Turenne lance son offensive dans l’extrême nord du SERG : le Jutland et le Holstein tombe, la porte vers Mecklenburg, la capitale financière de l’alliance impie. Malheureusement, le gouvernement du Holstein est aussitôt renversé et signe une paix séparée. Et si les armées Suédoises ont toujours un droit de passage, ce dernier sera systématiquement refusé refusé à la France, malgré l’envoi de centaines de ducats. Cet ultime coup du destin :sad: oblige Paris à s’engager dans une voie plus difficile, plus longue : le Hanovre est à nouveau pris d’assaut, puis le Magdeburg.

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Mais lutter ainsi en territoire ennemi ne se fait qu’au prix fort, l’attrition tue autant que les balles ennemies. Pourtant, le Roi de France refuse de renoncer : les caisses royales sont vidées, les campagnes dépeuplées. Rapidement, le mécontentement populaire gagne en intensité et le pays est à feu et à sang, mais Paris n’en a cure et ordonne d’intensifier plus encore la mobilisation. Les colonnes françaises renforcées s’enfoncent inexorablement dans le Saint Empire Romain Germanique et explosent le front protestant :tongue: : dès 1646, les Impériaux désertent massivement le front des Alpes pour venir renforcer hâtivement le nord.

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L’irruption de valeureux soldats anglais venus traquer les rebelles offre un véritable ballon d’oxygène aux campagnes françaises. Il est loin le temps des hostilités franco-anglaises ! Un accord colonial en Amérique du nord a permis de renouer avec brio le dialogue et l’inimaginable se produit : des soldats anglais viennent en France non pour guerroyer, mais pour rétablir l’ordre royal! Grâce soit rendue à Londres et loué soit la nouvelle dynastie Curtisienne :clap: .

Sur le front, Turenne atteint Berlin, mais ses flancs sont menacés par les Impériaux et Condé lance un assaut combiné contre le Hanovre assiégé, qui se solde par un désastre : l’allié espagnol, inexpliquablement, a mis plus de 10 jours avant d’entamer son mouvement offensif :? . Au final, ses troupes arriveront trop tard et seront à leur tour écrasées… Mais des renforts français surgissent, encore et encore…

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Mecklenburg, la capitale financière de la ligue Hanséatique, le coeur de l’alliance impie doit tomber ! Turenne lance l’assaut, couvert au sud par les armées françaises, à l’ouest par les Espagnols et les Austro-Suédois sont écrasés :twisted:

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Plus au sud, les catholiques lancent des offensives un peu partout, avec des succès divers. Si le Piemont est repris, les assauts en Suisse, au Wurtemberg et au Tyrol sont repoussés. Les coffres et les campagnes se vident plus encore, plus de 20 ans de guerre ont laissé de profondes traces, mais la victoire est à portée de main et Turenne, fer de lance des armées françaises depuis le début de la guerre, fait trembler les redoutables murailles de la forteresse de Mecklenburg. Des brèches sont obtenues et les protestants paniqués rassemblent leurs forces pour un ultime assaut visant à libérer leur capitale, la bataille décisive.

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Les hordes protestantes sont écrasées par Turenne, le héros de la guerre de 30 ans :clap: et, le 22 octobre 1648, la ville de Mecklenburg offre sa reddition sans conditions. La chute de la capitale financière de la ligue hanséatique sonne le glas des ambitions impérialistes protestants : la révolte qui couvait depuis des décennies dans les provinces hollandaises et wallonnes prend fin, les Pays-Bas ne verront jamais le jour. L’alliance protestante se disloque et le traité de Westphalie met fin à la guerre de 30 ans : les catholiques justes et bons l’ont emportés :o: et on su repousser la vague hérétique. Signe éclatant de ce triomphe, la province des Flandres se convertit massivement au catholicisme. Des centaines de milliers de français et espagnols ont péri, mais leur sacrifice n’aura pas été vain.

La vague hérétique repoussée, le Roi Très Chrétien tourne son regard avisé vers l’Infidèle qui défie depuis trop longtemps la chrétienté… La distance n’est rien, les hordes ennemies idem : rien n’est impossible quand il s’agit de la Gloire de la France :chicos: !
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par lemarseillais »

Avis aux lecteurs : ce sont les protestants qui ont gagné la guerre :hurle: :notice:
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

Mensonges et calomnies marseillaises, seules les Chroniques Dantoniennes sont sincères et objectives :o:



Chroniques de France. 1649-1671. La Croisade de Louis le Juste


La victoire contre les hérétiques protestants avait galvanisé, en France, les extrémistes religieux les plus fanatiques, qui trouvèrent un porte-parole prestigieux : Turenne, le Bras Armé du Catholicisme, le héros victorieux de la guerre de 30 ans :clap: . Le prestige du glorieux Maréchal de France était tel que Louis le Juste se laissa gagner par la sainte vision : libérer Jérusalem, redonner consistance au Royaume de Dieu. La Terre Sainte pour se laver de la souillure des hérétiques du Saint Empire Romain Germanique. La France Grande et Belle sortait à peine d’une longue guerre, mais la Gloire n’attend pas : la mobilisation fut à nouveau décrétée. En 1656, tout était prêt, il ne manquait plus que la bénédiction du Saint Père. Celle-ci fut accordée après que le Sultan ait déclaré un embargo commercial à l’égard de la France, ce qui justifiait bien une croisade :mrgreen:

Sous les applaudissements des religieux fanatiques (qui eux restèrent soigneusement bien au chaud en France :o: ), les hordes embarquèrent. Direction non pas la Terre Sainte, mais l’Egypte, cible jadis de la 5° Croisade. Les Croisés débarquèrent à Damiette puis marchèrent sur l’Egypte, qui tomba rapidement.

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Pris par surprise, le Sultan ne mit cependant que quelques mois pour réagir : dès le mois de mars 1667, il engagea une contre-offensive avec pas moins de 100.000 soldats :goutte: , dont 55.000 débarqués directement à Aleandrie, la marine de guerre ottomane surprenant les croisés français par le nombre élevé de ses galères : l’on avait estimé à Paris, à tort, que la marine du Sultan était quantité négligeable.

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« Du haut de ces pyramides, 40 siècles vous contemplent ! » déclama Turenne, le Bras Armé de la Chrétienté. Ainsi galvanisés, les soldats français entamèrent avec leur traditionnel courage indomptable la bataille dite des pyramides.

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Le 13 mai 1667, tout était terminé : des 100.000 soldats du Sultan, il n’en restait plus un seul, tous avaient péris les armes à la main :twisted: . La conquête de l’Egypte toute entière fut dès lors une simple formalité. La France en outre avait retenu la leçon et la Marine Royale patrouillait en méditerranée afin d’empêcher un nouveau débarquement ottoman. Le Sultan fut ainsi contraint de lancer ses hordes (plus de 70.000 hommes) à travers le désert brûlant du Sinaï, qui emporta nombre de ses soldats.

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Les survivants furent à nouveau intégralement anéantis :mrgreen: . Mais quelques mois plus tard, la flotte ottomane réussit à se faufiler entre les mailles du filet et débarqua plus de 60.000 soldats à Benghazi, qui marchèrent aussitôt vers l’est alors que quasi autant de Janissaires traversaient à nouveau le Sinaï. Pris entre deux feux, les croisés français, qui manquaient en outre cruellement de renforts, furent repoussés et reçurent l’ordre d’embarquer précipitamment :o:

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Retour en France pour une réorganisation qui dura pas moins de 12 mois. Ce n’est qu’en décembre 1659 que les Croisés, menés par le général Bernard, retournèrent in extremis en Egypte pour empêcher la chute d’Alexandrie

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En l’espace de quelques mois, toute l’Egypte fut reconquise et les Janissaires à nouveau chassés au-delà du Sinaï. Alors, la Trahison vient, ignoble, crapuleuse. Violant la paix des Croisés, qui avait de tout temps été en vigueur au sein de la Chrétienté, l’Archiduc hérétique déclara sournoisement la guerre aux croisés de Milan et de Lorraine, les alliés du Roi de France. Le Félon, immédiatement excommunié par le Saint Père :tongue:, envoya ses hordes déferler en Savoie, à Milan, pillant sans scrupules les demeures de ceux qui étaient partis lutter en Terre Sainte pour défendre la Chrétienté, ce que lui, le pseudo Imperator, était bien incapable de réaliser. Vit-on jamais pareille ignominie ?

Le sang du Roi de France ne fit qu’un tour : les hordes reçurent ordre d’abandonner immédiatement la Croisade et de rentrer au pays pour repousser l’hérétique sans scrupules. L’allié espagnol était de même agressé par l’hérétique, c’était une réédition de la guerre de 30 ans. Et comme il avait déjà gagné cette dernière, Turenne, à la tête de l’armée royale, écrasa à nouveau les Impériaux en Savoie puis au Piemont.

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Surprise, en avril 1662, 75.000 Janissaires débarquaient au Languedoc, prenant par surprise tant l’armée que la marine Royale. La flotte ottomane était décidément bien plus active que prévu :? . En outre, à la tête de l’armée d’invasion, l’on trouvait un général redoutable, Köprölö Fazil Ahmed. Les Impériaux à l’est, la mère patrie envahie par ceux que l’on pensait chasser de Terre Sainte, c’était la déroute ! N’importe qui aurait capitulé, mais le Roi de France allait une fois de plus prouver qu’il n’était pas n’importe qui… :clap:

Alors que la Marine Royale traquait jusqu’à Oran la flotte ottomane, les hordes françaises prirent position, les ordres étaient très clairs : aucun soldat ennemi ne devait en réchapper.

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Chassée du Milanais, l’Autriche, embourbée dans sa guerre contre l’Espagne, signa une paix blanche qui permit le retour de Turenne, juste à temps pour porter le coup fatal à l’envahisseur

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Les ordres du Roi de France avaient été respectés : tous les soldats ottomans furent massacrés :twisted: . Bien décidé à montrer que lui aussi pouvait frapper à sa guise n’importe où, le Grand Roi ordonna le siège d’Isfahan, le riche centre de commerce : des navires de guerre surgirent dans le Golfe Persique et le Sultan ne put empêcher que de justesse la chute de la province.

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L’affront devait cependant être vengé et le Roi de France confia le soin de cette mission au Bras Armée de la Chrétienté : « Prend Constantinople. Que mes armes flottent au-dessus de la ville et que tous sachent ce qu’il en coûte d’envahir la France Grande et Belle :chicos: ». La horde pris la mer, direction la capitale ottomane. Tout allait pour le mieux quand, au large de la Grèce, la flotte d’invasion se heurta à la marine ottomane. Or, Paris avait consacré, suite aux quelques déboires des années précédentes, de très gros investissements pour améliorer ses technologies navales et renforcer sa flotte : le résultat ne se fit pas attendre, la marine du Sultan fut écrasée. Grisé par ce succès, Turenne perdit la tête et oublia les ordres Royales : il débarqua en Morée :ko: , où s’était réfugié les débris de la flotte ottomane.

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La Morée tomba, l’on coula bien quelques galères et navires ottomans, mais pas assez et Turenne excédé récidiva alors, débarquant cette fois à Smyrne. Changement de cap d’autant plus tragique qu’une armada française, bien arrivée elle au large de Constantinople et qui avait pour mission de bloquer les détroits, révéla que les défenses du Sultan étaient dérisoires :sad:

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Le Très Haut punit Turenne, le Bras Armé de la Chrétienté, qui avait osé désobéir au Roi de France, Louis le Juste. C’est à partir de ce moment que l’aura du parti religieux commença à perdre de sa redoutable influence en France. La chute d’Alexandrie ne fit rien pour arranger ce déclin. Il fallut en effet dérouter Turenne vers le sud, de toute façon le Sultan avait réagis et massivement renforcé sa capitale. Laissant Constantinople derrière lui, Turenne, dont le prestige ne cessait de diminuer, débarqua en Egypte, où il livra bataille avec son talent habituel.

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L’armée Ottomane fut pulvérisée, le Maréchal repartit alors pour le nord et s’empara de Chypres, était-ce le moment pour accomplir enfin la Volonté du Roi de France ? Mais une fois encore, le Bras Armée de la Chrétienté fut rappelé en urgence en Egypte. Le Sultan multipliait en effet les assauts sur l’Egypte, envoyant ses hordes vagues après vagues :? .

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La première vague de 1667 fut repoussée, puis la seçonde, mais la troisième finit par rompre les digues françaises : 150.000 Janissaires, pas moins, s’étaient écrasés contre le mur français en l’espace de seulement quelques mois. Visiblement, le potentiel humain du Sultan était quasi inépuisable :goutte: . La digue rompue, il fallut donc ramener Turenne, qui livra en Egypte sa dernière bataille, écrasant comme il l ‘avait toujours fait les Janissaires, dépassés par le génie militaire incomparable du noble français, qui avait jadis submergé Gustave-Adolphe de Suède lui-même. Mais là où Impériaux, Suédois et Janissaires avaient toujours échoués, le Temps inexorable fit son œuvre : le corps fatigué par des décennies de lutte lâcha finalement et avec ses dernières paroles il donna les instructions qui allaient permettre, une fois encore, de remporter la victoire au pied des pyramides.

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C’était une fin digne du Grand Maréchal : sans doute était-il temps pour lui de tirer sa révérence, alors même que son prestige commençait à décliner. Le Bras Armé de la Chrétienté, le héros de la guerre de Trente Ans, le vainqueur de Mecklenburg, le fer de lance de la Sainte Croisade, rendit son dernier souffle au pied des séculaires pyramides. Une fin digne de lui et de ses innombrables exploits, tous en France lui rendirent un vibrant hommage :clap: .

Le général Luxembourg prit alors la tête des armées françaises, sa mission n’était pas aisée, les terres d’Egypte étaient rouges de sang. La nomination de ce général était en outre un sévère camouflet pour le parti religieux, le général ne cachant pas qu’il estimait que la Sainte Croisade avait été détournée de ses objectifs pour de sordides motifs : les richesses d’Egypte enrichissaient bien trop de nobles :roll: . C’est sous impulsion que les armées croisés prirent enfin la route de la Terre Sainte : la Samarie fut prise d’assaut en 1668, 12 ans après le début de la Croisade, puis Damas subit le même sort, Beyrouth enfin. Mais le Sultan lançait vague après vague et une fois encore les digues cédèrent en Egypte.

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L’Egypte tombée, il fallut abandonner la Terre Sainte, où les conquêtes changèrent rapidement de main, et ramener Luxembourg en Egypte, où il écrasa facilement les Janissaires.

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Le Parti Religieux ordonna alors la mobilisation de 100.000 soldats supplémentaires en France : l’heure était venue de repartir pour Constantinople. Mais, en Egypte, Luxembourg était las de tout ce sang versé et organisa une réunion avec l’Ambassadeur du Sultan. Celui-ci promit de faire durer la guerre encore 100 ans, ce à quoi le Français répondit que la France Grande et Belle, elle, ne cesserait jamais le combat tant qu’Alexandrie et Isfahan ne seraient pas siens :mrgreen: .

L’entrevue dégénérait rapidement quand un Sage de la région, Jacob, s’approcha pour séparer les deux belligérants : « Vous vous battez pour les lieux Saints, mais nous sommes tous les créatures de Dieu :o: ! Cessez de verser le sang en son nom et établissez plutôt un lieu de paix et de prière où tous, quelque soit ses croyances, pourra venir prier sans craindre un mauvais coup d’épée. Rétablissez le Royaume de Dieu sur terre ! Jadis, il y a très longtemps, presque 6 siècles, deux grands Souverains s’affrontèrent eux aussi des années durant pour le contrôle de la Terre Sainte. Ils avaient pour nom Saladin, pour les musulmans, et Richard Cœur de Lion, pour les chrétiens. Beaucoup de sang fut versé, puis ils comprirent que là n’était pas la Volonté de Dieu et ils négocièrent, la liberté pour tous de se rendre sereinement à Jérusalem… Alors la Paix de Dieu fut, le Royaume de Terre Sainte connut la paix et la prospérité. Il ne tient qu’à vous de recréer ce havre de paix. Vous êtes Frères, que la Sagesse vous guide, non pas la soif de sang ! ».

Alors Luxembourg et l’Ambassadeur du Sultan tombèrent dans les bras l’un de l’autre et, honteux de cette guerre qui avait ensanglanté la Terre Sainte pendant pas moins de 15 années, signèrent la paix des Justes. Le Royaume de Jérusalem allait renaitre de ses cendres, recréé par le Roi Louis le Juste, son légitime Suzerain et il serait le havre de paix décrit par Jacob : ainsi, les chrétiens et les musulmans auraient droit de cité et le Royaume, en parfaite équité, allait reconnaître de même la Suzeraineté du Sultan, qui allait continuer de bénéficier des revenus et taxes de la province. Une nouvelle administration devant être mise en place, le Royaume de Jérusalem, pour remplir ses obligations vis-à-vis du Sultan, allait pouvoir bénéficier de subsides de la France, qui s’engagea à payer elle-même les taxes légitimes à son homologue de Constantinople et ce pour une durée de 30 ans, après quoi la situation sera réévaluée, toujours cependant selon les principes de paix et d’harmonie que Jacob avait su transmettre aux deux ambassadeurs des nouveaux, puissants et doubles Suzerain du Royaume de Jérusalem.

Que le Royaume de Jérusalem soit :clap: et que la paix règne à nouveau entre France et Empire Ottoman !

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Maurice Morisson

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Maurice Morisson »

Vos AAR sont tous très plaisant à lire, ça donne vraiment envie. :o:

Et quand même Danton, je pense que "battre" (jusqu'en 1632 ma situation était encore assez bonne, c'est après que ça se complique, quand j'ai manqué de troupes et que tu attaquais de plusieurs endroits en même temps) Gustave Adolphe n'est pas non plus un si grand exploit que ça, je me sentais comme une poule devant un couteau avec. :lolmdr:
Je note aussi l'abondance de captures d'écrans, il va falloir que je fasse attention à toutes les bêtises que je raconte. :goutte:
Danton
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

En fait, je faisais allusion à la première grosse bataille Turenne vs Gustave-Adolphe, qui s'est soldée par la quasi anéantissement des armées Suédoises :mrgreen: , la suite fut bien plus indécise.


Pour les screens, il fut un temps où je les retravaillais, en faisant sauter notamment les commentaires en haut, des joueurs, et ceux en bas de l'historique, mais là je n'ai pas trop le temps, je bosse trop :o:
Danton
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

Chroniques de France. 1672-1695. Guerre dans le Saint-Empire


La Sainte Croisade terminée, Louis le Juste put tourner à nouveau son regard éclairé vers l’est et ce qu’il vit ne lui plut pas : l’Empereur d’Autriche avait profité honteusement de la neutralisation mutuelle, pendant quasi 20 ans, de ses deux plus proches voisins pour asservir sans scrupules aucun la plupart des principautés du Saint-Empire Germanique :? . Les peuples opprimés appelaient à l’aide et trouvèrent une oreille attentive à Paris. La victoire des catholiques Franco-Espagnols durant la guerre de trente ans avait cependant fait naitre au sein des royaumes protestants une certaine amertume, ces derniers voulaient être libérés de la tyrannie autrichienne, mais refusaient de se mettre sous la puissante protection de la France Grande et Belle, qui, éprise de liberté et de justice, n’envisageait pas de son côté d’imposer sa loi aux protestants, comme l’archiduc belliqueux le faisait avec tout le monde, catholique ou protestant :goutte: .

La solution à ce dilemme arriva du grand nord : la Suède souhaitait en effet de son côté libérer les nations protestantes de la sanglante emprise impériale. L’affaire était entendue et, en 1680, la France et la Suède partaient à l’assaut du Saint Empire : la première visait à libérer l’Alsace et Gênes, la seçonde Mecklenburg, la prestigieuse capitale de la ligue Hanséatique, véritable cœur du Saint-Empire protestant (Vienne n’étant qu’une cité de seçond ordre). Le Palatinat fut envahi dans la foulée, afin de permettre aux armées françaises de remonter plein nord, à la rencontre des alliés Suédois.

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L’Empereur d’Autriche refusa de rendre leur liberté à ces royaumes qu’il opprimait sauvagement et ordonna de passer à la contre-offensive généralisée. 50.000 Impériaux déferlèrent sur Milan, qui tomba rapidement, puis se lancèrent sur le Piemont, où s’étaient retranchés 22.000 soldats français à peine, menés par Luxembourg. Luttant à deux contre un, les Impériaux, qui étaient commandés par le général Waldeck, espéraient renouveler les timides succès autrichiens sur le front de Savoie lors de la guerre de 30 ans : c’était sous-estimer la valeur indomptable des soldats français :mrgreen:


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Les Autrichiens pulvérisés, l’Empereur ne pouvait que pleurer : l’Alsace et le Palatinat étaient tombés, ainsi que Mecklenburg, enlevé par les Suédois. Avide de sang, il mobilisa alors ses ressources et, au mois de mars 1682, c’était pas moins de 100.000 soldats qui repartent à l’assaut de la Savoie ! La France Grande et Belle remporta aisément la victoire et Vienne dut se rendre à l’évidence : le Saint-Empire lui échappait. Aveu éclatant de sa faiblesse, l’Archiduc vaincu décida enfin de jeter du lest : il abandonna le Mecklenburg à la Suède, qui se retira immédiatement de la guerre, et complota auprès de Gênes, qui prit les armes contre la France.

En 1683, Luxembourg écrasa les Impériaux devant Milan puis reprit le contrôle de la ville : la victoire était totale. Mais Vienne refusait de céder et la France se trouvait de fait bloquée. Au nord, une ceinture d’états neutre protégeait l’Autriche de l’invasion, au sud, il n’y avait que le Tyrol montagneux. L’étroitesse du front rendait en outre impossible tout assaut. Des troupes partirent alors assiéger Venise, puis l’Istria, qui tomba rapidement.

La chute de Gênes, suivie d’une vassalisation, offrit en outre à Paris tout ce qu’elle souhaitait obtenir, à savoir arracher à l’oppressante tutelle autrichienne les riches centres de commerce de Mecklenburg et Gênes. Restait l’Alsace, mais Louis le Juste espérait bien arriver à un accord entre monarques raisonnables. Sa naïveté vola en éclat quand, avec une rare fourberie, l’Archiduc félon lança plus de 45.000 soldats en Lombardie, dont les 2/3 de cavalerie.


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Peu dotée en cavalerie (on dénombrait 1 cavalier français seulement pour 3 autrichiens), l’Armée d’Italie ne pouvait que rompre et c’est bien ce qui arriva. Afin d’élargir le front, le Roi de France négocia alors un accès militaire à travers la Suisse, ce qui permit à l’armée du nord d’écraser les Impériaux au Baden.


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L’année 1684 vit les armées françaises à leur apogée : Venise était tombée, les autrichiens écrasés en Lombardie et Milan rapidement reconquis.


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La France Grande et Belle avait gagné la guerre et attendait légitimement les ambassadeurs de l’Autriche vaincue :tongue:. Les troupes victorieuses retournaient déjà en France pour les moissons et seules quelques maigres troupes restèrent en place, le temps de signer la paix pensait-on. Las, la duplicité de l’Archiduc était sans limite : feignant de se rendre enfin à la raison, il ne fit en fait que recruter encore et encore. Puis ce fut l’assaut, au nord comme au sud et partout les Impériaux avaient désormais une immense supériorité numérique, aveu éclatant de l’incapacité de l’Empereur à vaincre à armes égales.

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Une longue série de victoires s’ensuivit, qui ne fit que renforcer Louis le Juste dans son sentiment que la paix était proche. Mais, alors que la France consacrait ses investissements pour améliorer ses technologies, l’Autriche s’obstinait et ruinait son économie pour mener une guerre totale (décision lourde de conséquences : en 1680, Vienne avait un avantage technologique sur Paris. La guerre terminée, c’était l’inverse…) qui prit la France par surprise.


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Une lourde défaite en Lombardie vit ainsi la rupture complète du front sud, faute de réserves pour combler les brèches. En France, on ne comprit que trop tardivement que l’Empereur était prêt à se ruiner plutôt que d’avouer sa défaite : ses troupes déferlaient, sans cesse plus nombreuses. La Lombardie et le Piemont tombèrent, la Savoie était sur le point de subir le même sort. Alors, en France, on rassembla hâtivement les soldats déjà démobilisés pour les moissons et, sans attendre, ce fut l’assaut en Savoie.


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Fatale erreur. Après l’infanterie en masse et quasi seule dans les plaines de Lombardie, c’était la cavalerie en masse dans les montagnes Savoyardes :ko: . Le désastre ne se fit pas attendre et plus rien ne put alors empêcher l’effondrement de l’ensemble des fronts : la Savoie, l’Alsace et la Provence tombèrent. L’armée du nord et des Alpes réunirent leurs forces pour stopper l’invasion au Lyonnais. Cette fois, les stratèges Français avaient habilement manœuvrés et massés les armées derrière le Rhône. Les Impériaux allaient être écrasés et massacrés jusqu’au dernier :twisted: .

C’est alors qu’un scandale éclata à la cour de Versailles : le talentueux Villars fut sommé de rendre des comptes. L’habile général du ainsi laisser le commandement des armées au général Catinat, bien moins expérimenté. Naturellement, sournois et lâche :tongue:, l’Empereur en profita pour franchir le Rubicond.


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Ce fut la déroute et, embourbé dans les complots de la cour, qui avaient eu pour conséquence le rappel de Villars, Louis le Juste prit officiellement contact avec Vienne pour offrir généreusement la paix des braves :o: . La réponse fut à la hauteur de la folie des grandeurs de l’Archiduc : ce dernier refusait la paix et jura qu’il ne signerait celle-ci qu’à Paris. La menace fut aussitôt suivie par les actes. La France Grande et Belle, en effet, ne pouvait pas profiter comme l’Autriche de voies d’invasions étroites et difficiles, que du contraire : les plaines étaient accueillantes, nombreuses et peu fortifiées.

De fait, l’invasion ottomane exceptée, la France n’avait plus connu la guerre sur son territoire depuis des décennies. « Mon pays est une passoire percée » se lamenta Louis le Juste, alors que les Impériaux lançaient deux vagues : la première, au nord, passa par le Luxembourg puis se précipita vers Paris. La seçonde venait du Lyonnais et se précipitait elle aussi vers Paris.

Face à cette double menace, plus de 150.000 Impériaux étaient lancés dans une course mortelle en direction de Paris, n’importe qui aurait paniqué et cédé, mais le Roi de France, une fois de plus, comme toujours, prouva qu’il était au-dessus des autres :clap: . Les armées du nord et des Alpes fusionnèrent pour former l’armée de Bourgogne, qui stoppa net, au nord de la Seine, à quelques dizaines de kilomètres de Paris, la branche sud des Impériaux, pendant qu’une nouvelle armée était mobilisée en Bretagne.


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Vaincus au sud, les Impériaux placèrent alors tout leurs espoirs dans la branche nord : déjà le Luxembourg et le Brabant étaient tombés, les avant-gardes autrichiens mirent très brièvement le siège devant Paris ! Mais le Roi de France lança à ce moment la grande contre-offensive : les Impériaux, comme les Ottomans jadis de Köprölö Fazil Ahmed, devaient et allaient être exterminés :chicos: . Villars pris le commandement de l’Armée de Bretagne et, laissant derrière lui l’armée de Bourgogne pour tenir à distance les débris autrichiens de la branche sud, prit la route du nord à marche forcée.


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Le 1 février 1690, l’armée Royale de Bretagne tombait sur les Impériaux en Artois…


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Moins de 15.000 autrichiens en réchappèrent, ainsi périront toujours les fous qui auront l’audace d’envahir la France Grande et Belle :tongue: . La branche sud impériale n’attendit même pas le résultat de la bataille pour amorcer son repli : les soldats autrichiens avaient compris qu’ils devaient fuir au plus vite ou subir le même sort que celui jadis infligé aux Janissaires de Köprolo Fazil Ahmed.

Ses armées écrabouillées et en déroute sur l’ensemble du front :mrgreen: , l’Empereur comprit alors enfin l’étendue de son erreur et quelles forces terribles il venait de réveiller contre lui : la France, cette fois, s’était lancée à son tour dans la guerre totale. La victoire ou la mort :twisted: ! Vienne prit peur et signa rapidement une paix blanche. Après 12 années de guerre, la France Grande et Belle remportait enfin la victoire, quasi-totale : le Mecklenburg avait été arraché à l’emprise de l’Autriche, Gênes avait été vassalisé et intégré à l’alliance française. Seule l’Alsace avait échappé à Louis le Juste, la faute sans doute à son refus de se laisser entrainer plus précocement dans une guerre totale. Bien qu’ainsi amoindrie, la victoire n’en demeurait pas moins, une nouvelle page d’or inscrite à la Gloire de la France :clap: .

Immédiatement après cette victoire, des sommes gigantesques, on parle de plusieurs milliers de ducats, furent investies pour fortifier massivement la France Grande et Belle : les caisses royales étaient bien remplies et les technologies militaires avaient pris le dessus sur celles du belliqueux voisin autrichien, qui s’était ruiné vainement durant ces 12 années de guerre. Le prestige de la France était immense et sans égal en Europe :mrgreen:
Modifié en dernier par Danton le sam. mars 19, 2011 12:13 pm, modifié 3 fois.
Danton
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Message par Danton »

Je sais, il y a un petit soucis au niveau des screens, mais notre service technique est occupé et ne va pas tarder à résoudre ce petit problème :o:


Edit. C'est en ordre, mes dons en informatique sont admirés par des générations de marseillais :chicos:
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