EU3 : les AARs du mardi

rooom
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

Les Seigneurs de ce monde et Dieu sont témoins que le Roy d'Espagne doit nous déclarer la guerre immédiatement. Nous attendons donc cette déclaration dans la semaine sous peine de reitérer publiquement nos accusations de vilénies auxquelles nous rajouterions une évidente lacheté.

Nos armées sont décimées, moins de la moitié des effectifs espagnols et en Asie. Nous ne compterons sur le soutien de personne. Notre foi dans le Jugement de Dieu contre les Mauvais suffit.

Si d'aventure il ne le faisait pas et manquait à sa parole une fois de plus, nous déclarerons la guerre à l'Espagne en Janvier de l'An de Grâce 1523.

Vous pouvez encore évitez ce conflit en confessant publiquement votre vilenie, traitrise, infamie durant la Guerre contre la France et en libérant Milan et Mantoue. Une compensation de 1000 ducats devra être verser à l'Empereur.
Ainsi nous ferons preuve de mausuétude et vous pardonerons.

L'Empereur.
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par lord gg »

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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

L'Empereur Scandinave rendait le Saint Empereur perplexe. Son comportement était pour le moins étrange. Les accusations faites à son endroit falacieuses mais cela était de bonne guerre dans les affaires diplomatiques. A nous de rétablir la vérité.

Force est de constater que l'Autriche fait preuve de mansuétude dans la victoire. La levée de l'hommage d'un vassal d'une province à l'Espagne; de deux provinces à la France; la vente d'une province exigée de la Suède à son propriétaire originel Porémanien en plus de l'éxigence de ne plus jamais avoir à entendre parler du Holstein.... Tel ne sont pas ses adversaires Espagnols qui exigèrent beaucoup de la France, ou Turc qui prirent de notre Bon Royaume de Hongrie la bagatelle de 6 provinces dans notre guerrier conflit et enfin Suédois dont la parole est légère.

On nous accuse aussi de désiquilibrer les forces militaires Européennes. Hors nous disposons d'à peine plus d'hommes que L'Espagne. Que le MP Ottomans nous dépasse avant même que leur système de recrutement provincial soit en place. Quand il le sera nous seront durablement distancé. La France aussi sera au même niveau voire supérieure d'ici très peu puis la Russie à son tour.

On nous dit insatiable alors que l'Autriche s'est étendu de 3 provinces dont 2 furent acheter à l'Espagne donc une seule par la force. Seul la France a fait moins. Combien pour l'Empire Ottomans? 8? Pour la Suède? 3? La Russie?

Enfin on nous accuse d'asservir les états du Saint Empire mais aucun ne nous a rendu hommage contraint depuis des dizaines d'années. Notre BB nous en est témoin avec sans doute le plus bas niveau parmi les nations.

Pour finir, que dire du Roi Scandinave... Délicat de sa parole en revendiquant à nouveau le Holstein, courageux quand ses alliés ont besoin de lui, La France s'en souvient encore. De ce point de vue le rapprochement avec l'Espagne n'est guère surprenant. Il est aussi gracieux envers ceux qui furent généreux avec lui tel l'Autriche.

Il a maintenant d'autre prétentions -impériales nous dit-on- qui font passé le Holstein pour ce qui l'est un prétexte. Qui dépenserait plus de 150 années de revenus du butin pour acquérir celui-ci. ( oui oui entre les 2 stab hit + l'entretien des armées, la WE, les marchands perdus, etc... pour une province pas tres riche, non core et de mauvaise culture :clap: )

Notre mansuétude envers la Scandinavie ne peut durer car il ne la rend pas. Mais surtout le comportement de son souverain nous parrait peu rationel et donc ses lubies d'autant plus dangereuses.
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par lord gg »

Ils est amusant d'entendre l'empereur dire que sont extension est de "seulement" trois provinces alors qu'à la verités elle est agrandie de près de 21 provinces ni plus ni moins.
L'empereur est également en possession de 13 vassaux dont la plupart non pas eu mot à dire et ont été forcés à intégrer l'alliance et a juré allégeances au despote.
Nous sommes donc surpris de la politique de votre empire à vouloir absolument cacher les fait alors qu'ils sont connus de tous.

Nous précisons également autre chose.
Nous avons que faire des acores pris avec le précédent roi de Suède(nous rapelons que nous somme un empire desormai) et redéclarons que cette province est un danger même pour notre nation et nous serons prêts à aller jusqu'au bout de nos exigences quoi qu'il en coute.

Notre pays est une grande puissance économique et nous sommes prêts à dépenser beaucoup si une guerre devait êtres déclarer à nouveau.
Nous en avons les moyens et nous en serviront si l'empereur persiste à menacer l'intégrité même de son empire qu'il est rappelons le censé protéger.
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

Que neni Mon Seigneur Viking, Seul Cologne, la Bohême et Triers nous en rejoins par la force il y a de cela plusieurs dizaines d'années.
Par ailleurs notre expansion lors des 15 dernières années s'est limitée au Brandebourg. Le Milanais et Mantoue furent achetés au Roy d'Espagne.

Nous sommes ravis que vous annonciez au monde que vous ne respectez pas les paroles de vos Aieux. Chacun saura qui est le plus fiable.

L'Empereur.
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par Rig »

Royaume d'Espagne 1521-1536: les années de régence


Alors que l'avenir immédiat semblait sourire au royaume en 1521, la foudre divine allait frapper notre bon roi... Peut-être fut-ce la punition de Dieu pour s'être montré (légèrement) arrogant? Peut-être l'Autriche que nous nous préparions à attaquer était-elle sous la garde du Très-Haut? Toujours est-il que le bon roi Enrique succombait à un arrêt cardiaque à peine quelques jours après les échanges diplomatiques très tendus que nous avions eu avec l'Autriche. Nos troupes avaient eu le temps de se positionner dans le milanais pour déclarer la guerre, mais la déclaration de guerre n'était pas envoyée que notre royaume plongeait en plein désarroi et se voyait incapable de passer à l'attaque!

Une régence est mise en place; ouvrant une ère d'incertitude qui n'allait pas tarder à se répercuter sur le statut de l'Espagne. En effet, l'héritier du trône venait à peine de naître à la mort de son père, et la régence devait donc durer une bonne quinzaine d'années, pendant lesquelles nous ne pourrions plus déclarer la guerre et la légitimité royale serait contestée... Terrible perte de moyens pour un royaume qui se voyait imposer sa loi à la chrétienté pendant la prochaine génération. Le Conseil de Régence fera de son mieux au cours des 15 longues années de son pouvoir, mais ne parviendra pas à faire mieux que ralentir un déclin relatif du pays face à l'Autriche:

- la guerre ne pouvant plus être déclarée contre l'Autriche, nous nous gardons bien de l'en avertir et utilisons ce qu'elle pense encore être notre capacité de menace pour négocier la vente de Milan et Mantoue. La somme rondelette de 1200 ducats que nous récupérons à cette occasion permettra de couvrir tout le royaume et ses colonies de palais de justice. Le statut de l'Espagne souffre néanmoins, les autres royaumes nous reprochant de nous dégonfler telle une baudruche...

- l'accent sera mis sur la colonisation et le développement intérieur, avec un succès mitigé. Certes le royaume profite d'années de paix pour se moderniser, mais le développement colonial est trop coûteux et rapporte trop peu pour être accéléré. De plus, le réseau commercial imposant qui rapportait près de 100 ducats par mois à la couronne au début des années 1520 s'érode avec régularité sous l'effet de la perte de notre prestige, des piètres capacités administratives du Conseil de Régence, et de notre réputation d'agressivité consécutive aux annexions italiennes. En 10 ans, les revenus commerciaux sont divisés par 3.

- sur le plan diplomatique et militaire, c'est la catastrophe. La Régence tente de reprendre la main en faisant tout de même la guerre à l'Autriche, qui est auréolée de ses victoires militaires et de son influence au centre du jeu européen, ce qui indispose l'Espagne. Nous y parvenons par une alliance avec le roi de Suède, qui conteste la politique impériale en Allemagne du nord et dont nous nous rapprochons. La Suède déclare la guerre à l'Autriche et nous entraîne avec elle dans le conflit. Hélas, la guerre contre l'Autriche savère catastrophique: nos troupes n'ont pas encore été modernisées au niveau de l'infanterie mauricienne de l'Autriche (elles sont à quelques mois de l'être, mais le conseil se montre trop impatient d'entrer en guerre après avoir attendu plusieurs années en en discutant avec la Suède). De plus, nous manquons de chefs militaires comparables à ceux des Autrichiens. Enfin, il faut croire que Dieu continue à nous punir, car les armées espagnoles manqueront constamment de chance pendant les combats... Toujours est-il qu'en l'espace d'un peu plus d'un an, nous perdons pied en Italie du nord, puis sommes menacés autour des Pyrénées. Au total, 40 régiments espagnols sur 80 en Europe ont été éliminés. Une humiliante invasion de l'Espagne par le nord est sur le point d'être engagée quand nous décidons de céder aux demandes autrichiennes avec l'accord de notre allié suédois. Celui-ci continue vaillamment la lutte encore quelques temps, mais doit à son tour signer la paix sans rien obtenir.

Le début d'un renouveau

Ces années de déclin qui ont vu le royaume s'appauvrir (même s'il reste très riche, au coude à coude avec l'Autriche) et perdre de son influence semblent toucher à leur fin. Le nouveau souverain finit par monter sur le trône et nous permet d'entamer une phase de redressement:

- l'armée espagnole a été reconstituée et a retrouvé des effectifs supérieurs à 100000 hommes. Surtout, nous avons pu enfin moderniser notre infanterie, ce qui nous garantit une parité technologique avec les meilleures armées d'Europe.
- l'Espagne connaît un retour en force de son commerce, même si le terrain perdu est loin d'avoir été récupéré.
- le temps a fait son oeuvre et notre réputation est redevenue tout à fait honorable.
- enfin, une offensive contre les aztèques nous permet de saisir un fabuleux trésor (3500 ducats!), affecté immédiatement à la construction de manufactures sur notre sol. Hélas, les vils portugais se rappellent à notre souvenir et ont entrepris d'annexer les aztèques avec qui nous venons de signer la paix. Pour faire cesser cette manoeuvre, nous venons de déclarer la guerre au Portugal et entendons bien le forcer à quitter les terres mexicaines.

L'Espagne sort donc d'une période sombre et à bien des égards décevante de son histoire. Nous escomptons à nouveau peser dans le jeu européen au cours des années à venir!


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Message par Crusader »

Chroniques de France : 1500-1570

La chute

Le 15ème siècle avait été favorable à la France qui avait vu la constitution progressive du Royaume en une masse compacte. Notamment, l'élimination de la puissance Bourguignonne grâce au concours de plusieurs intervenants, l'Espagne, la Turquie et l'Autriche ; grâce leur en soit rendue.

Cependant, la nouvelle puissance de la France allait conduire celle ci à des erreurs diplomatiques qui allaient se réveler assez funestes pour elle. Le principal problème de la France était de faire reconnaitre ses ambitions auprès de l'empereur sur la rive gauche du Rhin sur la partie occidentale de l'Italie du Nord. Celui ci fut lent à nous répondre. Dans le même temps, le sultan nous approchait afin de se venger de l'interventionnisme naval Anglais dans les conflits qui l'avait opposé à l'Espagne. Bien que nous n'ayons rien à reprocher à l'Angleterre depuis la fin de la guerre de cent ans, nous voulions, par reconnaissance, apporter notre soutien au plus fidèle ami de la France. Hélas, un courrier diplomatique contenant la réponse Française parvint à Vienne qui s'empressa de communiquer cette information à Madrid et Londres. L'Empereur, inquièt du rapprochement Franco-Turc et peu disposé vis à vis des demandes Françaises en Allemagne et en Italie, s'entendit alors avec les Anglo-Espagnols. La France allait payer pour son orgeuil et sa maladresse.

Pendant ce temps la France s'était entendue avec la Suède pour exercer une pression diplomatique sur l'Autriche afin qu'elle relâche sa mainmise sur les places commerciales Gênes et Lubeck. Confiante en sa puissance et sa diplomatie qui allait faire plier l'Autriche à sa volonté, elle s'engagea dans un conflit avec la Bavière visant à repousser celle ci au delà du Rhin.
Dès lors les évènements se précipitèrent : A la mort de François Ier, un conseil de régence fut installé, la réforme frappa durement la France et l'Autriche, l'Espagne et l'Angleterre déclarèrent la guerre à la France. La Suède et la turquie, trop lointaines ne purent rien faire. A la suite du conflit où la Bretagne nous fut enlevée et où notre réseau diplomatique fut démembré, nous perdirent encore le Perigord, le Labourd et le Valenciennois du fait des révoltes.

Au plus fort de ce conflit, nous souverain decida de se convertir à la religion réformée. Ce qui aggrava encore les troubles.


la longue convalescence

Aidée à nouveau par la Turquie, l'Espagne et l'Autriche, nous vinrent progressivement à bout des graves troubles qui secouait le pays.
Entre 1510 et 1550, la France pansa ses plaies. Quelques expéditions coloniales furent envoyées aux Amériques et couronnées de succès au Canada et au Brésil.
Par la suite une guerre trop prématurée fut engagée au côté de l'Empereur contre la Bavière mais le seul résultat fut la perte de notre allié suisse.


la Renaissance

La France est à présent plus ou moins remise de ses erreurs et déboires. Elle est profondément transformée :elle chuta en tant que monarchie féodale catholique et se relève aujourd'hui comme une république réformée.
Nous avons repris en grande partie les pertes subies précédemment et approchons de l'unification des peuples partageant notre culture.
Entretemps, le monde a continué d'évoluer et trois géants se sont révélés : l'Autriche, la Turquie et l'Espagne. Les autres nations dont la France ne sont guère que des spectateurs par rapport aux conflits qui les opposent régulièrement.
Par rapport à ces nations, la France est en retard dans la plupart des domaines :
- notre richesse n'atteint que 60% de la leur.
- notre technologie compte encore 2 à 3 points de retard sur eux.
- notre armée plafonne à 80000 hommes et notre tradition militaire s'est effondrée de part notre longue période d'inactivité.

Par ailleurs les troubles religieux subsistent, la stabilité doit encore s'améliorer, notre réputation fut ternie par notre entreprise d'unification. Enfin, l'infrastructure de notre pays est encore faiblement développée au niveau des manufactures (0 construites). Enfin notre inflation set toujours élevée.

La France se tourne à présent vers l'avenir avec prudence et détermination. Nous espérons un jour pouvoir reprendre notre rang parmi les grandes puissances mais la route sera longue et semée d'obstacles. Coincé entre l'Espagne et l'Autriche, notre marge de manœuvre est étroite et les possibilités d'une issue heureuse pour nos armes en cas de conflit direct avec ces nations sont réduites.
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Message par Rig »

Royaume d'Espagne 1536-1567

En 1536, l'Espagne sortait à peine d'une régence qui avait vu son rang reculer en Europe, notamment au profit de l'Autriche. Dans les 40 années qui suivirent, le royaume s'employa à revenir sur le devant de la scène, ce que, nous le pensons, il a désormais accompli.

- en Europe, la diplomatie et la guerre sont dominées par l'émergence de trois grandes puissances: les turcs, l'Autriche et l'Espagne. Chacune de ces trois puissances a des griefs contre les deux autres: guerre pour le déplacement de la frontière entre les turcs et l'Autriche, guerre pour l'Italie entre l'Autriche et l'Espagne, guerre pour le contrôle de la Méditerrannée entre les turcs et l'Espagne. S'ensuivent plusieurs guerres qui voient généralement se coaliser deux des trois puissances contre la troisième: ainsi une coalition turco-espagnole arrache t'elle à l'Autriche la Hongrie et la fait reculer en Italie. L'Empire ottoman étant sorti victorieux de la guerre, une coalition austro-espagnole l'attaque dans les années 1550 et lui inflige un recul de frontière dans les balkans, ainsi que la perte de Jérusalem. Mais l'Autriche ayant repris son expansion en Italie, une guerre entre l'Espagne et l'Autriche ne tarde pas. Elle voit le sort des armes et l'effet des révoltes tourner en faveur de l'Espagne, ce qui nous permet d'arracher Venise aux griffes de l'Empereur.

L'Espagne se trouve ainsi aujourd'hui en position avantageuse sur le théâtre européen. Sans menace directe car elle contrôle les mers et sa frontière terrestre est avec une France encore en redressement, elle n'a pas été ravagée par les guerres et a pu prospérer même pendant les conflits auxquels elle a été mélée. Le Portugal, qui a transféré sa capitale en Amérique, achève de perdre les restes de son implantation européenne: il ne lui reste plus que l'Algarve et Beira. Ce pays qui jadis nous menaçait est devenu la principale puissance du nouveau monde et s'étend désormais du Mexique à la côte atlantique de l'Amérique du Nord. Au-delà de quelques réglements de frontières ultérieurs, nous en avons fini avec la menace portugaise.

Notre royaume reste cependant indisposé par la situation italienne. Malgré la prise de Venise, l'Autriche reste la puissance dominante de l'Italie. Notre sympathie pour les turcs n'est pas beaucoup plus grande, et certains voient d'un oeil méfiant la France se redresser. Gageons que les années à venir seront pleines de risques, et nous ne pouvons qu'espérer que nous sera épargnée la fureur dévastatrice de la guerre, nous qui la détestons.

- En Amérique, l'Espagne a poursuivi son oeuvre colonisatrice, mais prudemment et à petits pas. Occupés par le théâtre européen, nos souverains ne pouvaient se mêler trop des affaires d'Amérique. Nous avons ainsi eu le déplaisir de voir le Portugal, arrivé peu de temsp après nous au Mexique, se saisir d'une majeure partie des terres aztèques. L'Espagne est ainsi cantonnée à ce qui fut l'Empire maya. Nous avons également saisi l'Amérique centrale, et commencé l'invasion du peuple inca pour prendre de vitesse les portugais. Enfin une vice royauté a été également fondée autour du Rio de la Plata. Ces positions complètent notre mainmise sur les Caraïbes et font de l'Espagne une puissance coloniale en Amérique similaire au Portugal et loin devant tous les autres royaumes.

Il faut cependant, depuis 20 ans, composer avec d'autres royaumes colonisateurs. Nous avons ainsi vu arriver les anglais, les suédois, les français, les bretons, les irlandais...

- sur le plan diplomatique, nous souhaitons adresser les messages suivants:

* assurer la France de notre amitié: rien ne nous oppose à cette nouvelle république qui s'est construite sur les décombres du royaume de France. Certes la fin de la royauté et la conversion à la réforme ont été très mal vus à Madrid, mais le déploiement de l'infamie sur tout le continent européen (suédois et anglais réformés, turcs infidèles, autrichiens protestants...) nous impose de ne plus choisir nos amis selon de tels critères, sans quoi nous ne pourrions en avoir aucun.

* prévenir les turcs que toute tentative d'expansion en Méditerrannée rencontrera l'opposition ferme de l'Espagne

* redire à l'Autriche, une fois de plus, que sa politique italienne est mortifère et condamne les relations entre Vienne et Madrid à l'animosité. Nous n'aurons de cesse d'avoir obtenu que l'Autriche quitte les provinces qu'elle a indûment occupée ces dernières années (Sienne, Rome, la Romagne, Ferrare), offre à la France une place (abandonner Gênes à Paris serait un minimum), et renonce à ses alliances avec la Toscane, Pise et Modène. L'Espagne ne se retirera pas d'Italie et poursuivra son oeuvre de pacification et de retour des provinces italiennes à la vraie foi.


Sa majesté le Roy d'Espagne
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

L'Empereur Fréderik n'avait bougé depuis des heures, immobile tel un mort, posant pour l'éternel et pour son vecteur: le peintre Marco Angelo anciennement au service des Papes. La nouvelleté de la passion de L'Empereur pour les Arts (Patron des Arts) n'avait rien de fortuite, il etait temps que l'Autriche se dote en ministres compétents et que son rayonnement soit plus rassurant.
L'Empereur prenait d'ailleurs un soin tout particulier a s'entourer de Lombards et de Romains afin non seulement d'intégrer ces populations au bon fonctionnement de l'Autriche mais surtout en un pied de nez au Roy d'Espagne.

Le successeur de Dante, Antonio, écrivait une grande épopée ainsi qu'une piéce sur la vie de Fréderik tandis qu'une grande fresque et une table ronde orneraient bientot le Palais des Hasburg.

-"Je reviens de l'Est, Victoire contre les Invincibles Janissaires! Le Vainqueur des Vainqueurs vaincu! Stanilav, quelles nouvelles du Nord?"
-"Les Vikings repoussés, nos terres libérées, l'Empire victorieux"
-"Au Sud mon frere Ferdinand?"
-"Victoire! Les Papes enfuits! Sienne reconquise! Victoire partout Victoire!

Austria est imperio optime unita
Telle etait la gravure sous la fresque alors que dans tout l'Empire fut jouer cette piece: http://www.youtube.com/watch?v=DaDo9PyCeLQ
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Re: EU3 : les AARs du mardi

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La situation générale en 1567
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par Rig »

*********APPEL DE VENISE***********


Nous, Roy d'Espagne, déclarons:

- que l'archiduc d'Autriche, ci-devant Empereur du Saint Empire Romain, occupe toujours indûment nombre de terres d'Italie dont il s'est emparé par la force sans aucune justification en droit;

- que sa politique d'annexions et de soumission par la force d'Etats en-dedans et en-dehors du Saint-Empire sont un affront à la Justice et à la volonté divine;

- que nous souhaitons la création d'un Etat en Italie centrale et du nord (en l'occurence, la Toscane), qui fasse reculer l'influence autrichienne dans la péninsule;

- que nous n'aurons de cesse d'avoir obtenu de sa part, par la raison ou par la force, les dispositions suivantes:

1/ le don de la provinces de Rome au Pape, actuellement réfugié en Allemagne du Nord
2/ le don de la Romagne au royaume de Naples
3/ la rupture des liens de vassalité et de l'alliance qui unissent l'Autriche à la Toscane, dont nous garantirions alors l'indépendance. Nous invitons tout autre royaume à faire de même si l'Autriche s'exécute.
4/ le don à la Toscane des provinces suivantes: Ferrare, Sienne et Mantoue
5/ la rupture de tout lien avec Gênes et la reconnaissance d'une sphère d'influence française sur cette ville marchande;

- que nous appelons les autres royaumes de la chrétienté à nous rejoindre dans ces demandes, dont l'Espagne, comme on peut le voir, n'escompte aucun profit personnel. Dans l'hypothèse où l'Empereur refuserait de s'exécuter, nous proposons en sus, si le Sultan souhaite se joindre à nous, que lui soit attribuée la province d'Istrie en réparation des villenies que lui fit subir l'archiduc d'Autriche.


Fait en l'an de grâce 1567 à Venise, par le Marquis de Rigolo en qualité de Représentant du Roy d'Espagne
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Message par Crusader »

Chronique de France 1567-1587

La France se relevait doucement de la longue période de retrait et d'instabilité qui avait marqué notre pays du fait de notre défaite au début du siècle, des troubles religieux et des changements de régime.

Un conflit venait de s'achever où l'Autriche avait du concéder la défaite face à l'Espagne, notamment en raison de l'incapacité Autrichienne à atteindre le territoire Espagnol. Vienne avait fait une demande d'accès à notre territoire afin de remédier à ce problème mais nous avions conservé notre stricte neutralité entre ces deux nations.

Dès la fin du conflit, une nouvelle ambassade Autrichienne fut reçue au Louvre. Le message autrichien était clair : il contenait un ultimatum et une offre. L'Autriche préparait sa revanche contre l'Espagne et de gré ou de force, elle transiterait par notre territoire. Nous pouvions soit lui accorder le passage ou encore participer à ses côtés au conflit à venir auquel cas nous serions récompensé. Ou alors, nous serions considéré comme un allié de l'Espagne et traité comme tel.

La neutralité n'était donc plus possible et nous devrions choisir notre camp. N'ayant aucune ambition sur les terres Espagnoles, les récompenses proposées par l'Autriche nous semblait bien peu intéressantes. Plutôt que de nous promettre des terres que l'Espagne n'aurait de cesse de récupérer, il aurait sans doute été plus généreux et habile d'accéder à notre vieilles ambitions d'influence sur la rive gauche du Rhin ou dans le nord de l'Italie. L'Autriche y viendra d'ailleurs par la suite mais trop tard pour changer encore quoique ce soit.

L'autre option consistait à nous retrouver à plus ou moins brève échéance confronté à la toute puissance des armées victorieuses et aguerries de l'Autriche. Possibilité bien peu réjouissante tellement les possibilités de victoire nous semblaient faibles.

Nous inspirant des manœuvres dilatoires de l'Autriche face à nos demandes au début du siècle; il nous fallait gagner du temps aussi car le dernier changement de régime avait provoqué une certaine instabilité dans le pays qu'il nous faudrait encore juguler dans les années à venir. seule solution nous semblait être d'accéder à la demande autrichienne d'accès à notre territoire. Pour Voulant ne pas pour autant nous brouiller avec la puissante Espagne, nous avons alors convoqué l'ambassadeur Espagnol. De cette discussion allait cependant sortir une nouvelle option.

(la suite plus tard)
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Re: EU3 : les AARs du mardi

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Chroniques du Royaume d'Espagne (1567-1587)


Les dernières années ont vu la scène européenne évoluer grandement. La prééminence autrichienne a été battue en brêche (l'Empereur devant en partie se retirer d'Italie), la France a réémergé comme une puissance avec laquelle il faudrait désormais compter, la Scandinavie et la Russie se sont alliées, et la République des Pays-Bas s'est imposée comme une grande puissance commerciale. Les Turcs ont également gagné du terrain au détriment de l'Autriche, mais leur empire donne des signes de faiblesse qui incitent à penser que cette guerre victorieuse aura du mal à avoir des suites. De son côté, l'Espagne a oeuvré en Europe et par-delà la mer océane pour répandre la paix et la vraie foi, et continue de vivre dans une certaine prospérité.


La triple-alliance contre l'Autriche

Une triple alliance entre l'Espagne, la France et l'Empire Ottoman, s'est constituée pour forcer l'Autriche à reculer en Italie. On pourrait juger, vu de loin, qu'une telle alliance était excessive et s'apparentait au rançonnage d'un royaume par trois autres. Cependant, cette impression ne résiste pas aux faits suivants:

1/ l'Autriche n'a cessé depuis un siècle d'annexer autour d'elle, et a avancé en Italie au-delà de toute raison. Alors que nous discutons de cette alliance, elle détient l'Italie du Nord quasi intégralement, et pousse ses pions en Italie centrale (annexion de Sienne, de la Romagne, de Ferrare et de Rome). Malgré les avertissements répétés de l'Espagne et de la France, elle ricane et s'empare de tout ce qui passe à sa portée, pensant que son armée pléthorique (la plus nombreuse de la chrétienté, et à n'en pas douter la mieux commandée) garantit son impunité. Elle confirmera cette volonté d'expansion immodérée même après la déclaration espagnole (voir post précédent), en vassalisant le royaume de Naples pendant la trêve austro-espagnole. Comment traiter avec un royaume qui se comporte de la sorte, ignore tous les avertissements qui lui sont adressés, et ne cesse de s'étendre en déposant des familles régnantes ou en leur imposant la vassalité? Qui contiendra l'Autriche si nous ne nous unissons pas pour le faire?

2/ il est clair pour l'Espagne que repousser l'Autriche ne signifie pas en profiter pour imposer sa propre présence. Si guerre il y a, elle ne doit servir qu'à libérer des provinces, sans gain pour notre royaume. La France partage cette vue. Les turcs sont plus difficiles à convaincre et veulent des terres pour prix de leur engagement. Le reste de l'Europe pourra toutefois constater qu'à aucun moment nous n'avons réclamé autre chose que la libération de provinces italiennes.

3/ l'Autriche a toujours eu le choix de subir ou pas cette guerre. Nous lui avons seulement demandé de se retirer de ses annexions les plus récentes. Il n'y a donc aucune volonté de notre part de la rançonner, nous voulions simplement que cessent de disparaître les mineurs qui ont frontière commune avec l'Empereur.

4/ malgré la victoire des coalisés, l'Autriche a encore continué à s'étendre ces dernières années, cette fois au détriment de la Pologne et de la Bavière. Au total, elle est encore parvenue à grossir et à s'enrichir malgré le revers italien qu'elle a subi. Ceci montrera à toute l'Europe à quel point l'Empereur n'est pas à plaindre et continue d'appliquer la seule loi qu'il connaisse, celle de la dictature qu'il impose à tous se voisins, pourvu qu'ils soient petits et sans défense.

Nos trois royaumes sont d'accord sur ces points et décident donc, pour de bon, d'imposer à l'Autriche le recul qu'elle n'a jamais subi malgré sa politique. Lors des négociations, nous faisons face à une France surtout soucieuse de vengeance après les diverses humiliations que l'Autriche lui a fait subir, et souhaitant avant tout tester son potentiel militaire et redorer son blason. Les turcs sont les plus agressifs: ils veulent expulser l'Autriche d'Italie entièrement, lui faire rompre nombre de vassalités, et en plus prendre des provinces au nord des balkans. Inquiets sans doute de leur voisinage avec l'Empereur, ils veulent l'affaiblir le plus possible - en cela, leurs buts diffèrent de ceux de l'Espagne, qui ne veut pas affaiblir spécialement l'Autriche, mais surtout lui montrer qu'elle ne peut plus poursuivre impunément ses annexions en série. A tel point que pendant les négociations d'avant-guerre, l'Espagne se trouve être l'avocat de l'Autriche à l'intérieur de l'alliance, en plaidant pour alléger les conditions que veulent poser les ottomans. Nous considérons ainsi qu'il n'y a pas lieu de chasser l'Autriche d'Italie du Nord (l'Espagne reconnaît la souveraineté autrichienne sur Milan et Mantoue depuis qu'elle a cédé ces provinces), de demander que toutes les vassalités soient rompues, ni d'accorder des terres aux ottomans dans les balkans. Heureusement, l'agressivité des turcs pourra être contenue, et la position de la triple-alliance finira par être assez proche de la vision espagnole, à ceci près que nous étions contre la prise de l'Istrie - ceci implique d'ailleurs que s'il vient à l'Empereur l'envie de la récupérer, nous jugerons cette guerre légitime et inciterons les ottomans à la céder promptement.


La Guerre de Libération Italienne

L'Autriche refusant de céder à l'ultimatum de la triple alliance, la guerre éclate. Elle tourne assez rapidement à l'avantage de la coalition, et la bonne surprise vient de la France. L'Autriche fait en effet porter l'effort sur elle; or non contents de la contenir, les français lui infligent quelques revers et parviennent à éviter l'invasion de leur royaume. Pendant ce temps, les turcs progressent dans les balkans et l'Espagne s'empare de l'essentiel de l'Italie alors que notre flotte fait un blocus général des ports autrichiens. Vienne doit céder.

Les conditions de paix seront conformes à nos exigences et nous permettent, pour la première fois depuis des décennies, de dire que les frontières italiennes conviennent désormais à l'Espagne. La vassalité de la Toscane est rompue par l'Autriche. Etrangement cependant, le Pape et la Toscane refusent les provinces que nous voulons leur donner gratuitement... Toutefois une solution est trouvée: la Romagne est offerte au royaume de Ferrare, nouvellement recréé, Sienne est rendue à l'indépendance pour la deuxième fois par l'Espagne, et Rome rejoint le duché d'Urbino.

Ainsi l'Italie a retrouvé une certaine pluralité. Les positions autrichiennes restent fortes (détention directe de l'Italie du Nord, vassalité de Modène, de Pise et de l'important royaume de Naples), et nous ne pouvons qu'espérer que l'Empereur saura s'en satisfaire.


L'Espagne par-delà les mers

Fidèle à sa politique d'expansion en Amérique, notre royaume a poursuivi la conquête des incas, qui sont désormais repliés dans les Andes au-delà d'une côte que nous contrôlons entièrement. La vice-royauté du Rio de la Plata et celle de Belize (qui couvre l'Amérique Centrale) ont élargi leurs frontières. Les revenus coloniaux restent somme toute modestes, mais sont appelés à croître dans le futur. Par ailleurs, nous avons la bonne surprise de découvrir un nouveau trésor caché chez les incas (nous les pensions ruinés, mais nous n'avions pas regardé sous leurs matelas): 2500 ducats supplémentaires leur sont soutirés pour prix de la paix.


L'Espagne et la chrétienté

A ce stade, l'Espagne n'a pas de griefs directs contre d'autres royaumes d'Europe, mais elle a bien sûr ses amitiés.

- à la France, nous disons que nous sommes ravis du retour en force dont elle a été capable. Nous voyons d'un bon oeil l'apparition d'un nouveau grand en Europe, et nous assurons Paris de la bienveillance espagnole: l'alliance formelle qui nous unit actuellement peut être maintenue, et nous volerons au secours de la France si elle en a besoin. Nous veillons également sur ses colonies et pouvons les protéger.

- à l'Autriche, nous voulons tendre la main. Nous comprenons que l'Empereur ait pu accumuler de la rancoeur, car il pourrait penser que la diplomatie et les armes espagnoles ont été constamment tournées contre lui. Néanmoins ce n'est pas contre l'Autriche que nous en avons, mais contre une conception hégémonique du rapport entre les royaumes fondée sur l'annexion et la vassalisation de tous ses voisins. Si l'Autriche veut bien accepter que les frontières italiennes restent désormais stables et en leur état actuel, une paix durable et des relations d'agréable voisinage sont possibles. Les affaires du monde germanique ne nous concernent pas, et nous entendons laisser l'Autriche y mener la politique qui lui sied.

- notre alliance avec les turcs, qui était ponctuelle pour faire valoir nos demandes italiennes, est achevée. Nous laisserons le Sultan disposer des autres musulmans comme il l'entend, néanmoins nous refusons toute progression sur le continent européen. Nous pensons également que la Russie serait fondée à faire valoir sa souveraineté vers le sud: l'Ukraine, la Crimée, le long de la Volga... En ce sens, le Tsar trouvera une oreille attentive et compréhensive s'il vient en parler à Madrid. De même, nous soutiendrions le retour de l'Istrie dans le giron autrichien.

- la Scandinavie a longtemps été une alliée de circonstance pour Madrid, et nous sommes bien disposés à son égard. Aucun grief ne nous oppose à elle, et nous espérons qu'elle poursuivra sa quête de prospérité avec succès.

- les Pays-Bas ont fait une apparition remarquable, et nous n'avons pas manqué de remarquer la montée en puissance de leurs marchands dans les centres de commerce européens et du Nouveau Monde. Nous pensons que les hollandais pourraient aspirer à un rôle colonisateur, et l'Espagne, en tant que première puissance coloniale, est prête à discuter favorablement avec eux de la place qu'ils pourraient prendre.

- la Russie nous semble également émerger comme une grande puissance; nous lui redisons que nous serions favorables à d'éventuels projets d'expansion de sa part.

- enfin l'Angleterre est restée discrète ces dernières années, à la suite d'une vacance du pouvoir. Nous avons néanmoins constaté une nouvelle poussée d'expansion de sa part, aux Amériques, au détriment du Portugal. Les rapports entre l'Espagne et l'Angleterre se sont beaucoup distendus depuis la fin de notre alliance du XVème siècle, néanmoins nous assurons l'Angleterre de l'absence de mauvaises pensées espagnoles à son endroit - en espérant que ceci est réciproque.
rooom
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

L'Empereur était immobile, pale, tel un mort. Non, il ne posait pas comme Feu son arriere-arriere-grand-pere Frederick le Grand, Vainqueur des Turques et Protecteur des Arts.
Il venait de prendre une décision mortifere, de celle qui noue vos boyaux et halte le coeur, lui faisant plein de mauvais sang. D'aucun disait que comme ses aieux son pere et son grand-pere, il ne passerait pas trente ans.
Sur sa joue le liquide grenat s'écoulait par l'entaille que le Barbier impériale venait d'inciser. Le mauvais sang s'ecoulait...


Revenons maintenant sur les évenement qui provoquerent le déclin si rapide et prononcé de la Maison Hasburg qui 20 ans auparavant voyait enfin la lumiere face aux turques et assurait sa mainmise sur l'Italie médiane.

Tout d'abord la longue lignée de Roi doués et dotés d'une santé robuste pris fin avec la mort de Frédérick le Grand. Trois Rois de santé et compétences médiocres assombrirent le destin des Hasburgs, la stabilité s'en ressentit ainsi que nos revenus marchands.

Malgré ces revers de fortune, L'Empereur pouvait encore tenir face aux turques si ceux-ci attaquait seul. La puissance terrestre des deux nations étaient comparables ( légere avantage thec, commandement et limite pour l'Empereur, MP équivalent, profondeur en faveur de l'OE) avec un léger avantage a l'Empereur.
Nul plan d'invasion ne fut pourtant avallé car nous savions avoir d'autres énemis a l'oeuvre.
Enfin surtout un: L'Espagne contre qui nous ne pouvons rien faute de marine. Passez par la France de force devenant inenvisageable devant le redressement du pays. Meme en cas de victoire nos troupes seraient trop amoindries pour pouvoir vaincre ensuite l'Espagne.
Sans compter les possibles attaques d'opportunités de la Scandinavie et de l'Empire Ottoman.

Il devint donc évident qu'il fallait céder quelque part pour satisfaire certains énemis.

Ainsi furent prise la plus mauvaise et la meilleure désicion de ces 20 dernieres années:
1) La vente du Holstein a notre énemi le plus acharné l'Empereur Scandinave qui nous évitera probablement qu'il joigne la triple alliance et obtienne son vouloir de toute facon.
2) Les accords d'acces militaires avec la France en échange de la non-protection de la Lorraine et du Bar. Accords que nous verrons ,on ne peux plus, bafouer par la France qui démontrent si il en est besoin la valeur des gouvernants élus par des bourgeois plutot que par Dieu.

L'Empereur consent aussi a liberer la Hollande et Frise de leur vassalité ainsi qu'a 'inciter' Guelre a rejoindre la nation des Pays-Bas. Ces actions témoignent du désinterressement de l'Autriche ne furent saluer par aucune cour européenne. Chacune préferrant oublier de voir la générsoite de l'Empereur qui avait ruiné sa réputation impériale pour cette création (-30 entre les annexions et le changement de religion) et détériorer ses relations avec ses vassaux (-100) dont certains briserent leurs alliances. Des richesses collosalles furent donner aux vassaux mécontents pour leur faire accepter l'Union Batave.
Pendant ce temps le mal couvait...

L'Espagne insinuait le Fiel dans les naives oreilles francaises. Les ottomans trouvaient naturellement leur compte en nous rabaissant. la triplice attaque.
Les évenements militaires de la guerre elle meme sont peu interressant tant les forces autrichiennes furent dominé en nombre et en commandement (plus de géneraux alliés et plus d'humains aux commandes) en surcroit de la supériorité maritime et d'une profondeur extraordinaire.
Les conséquences en sont graves: la perte de l'Italie médiane et de l'Istrie signifie que désormais l'Autriche n'est plus en mesure de combattre le Sultan en 1 contre 1.
Nous sommes dépassé en limite, en MP, en profondeur. Notre commandement autrefois d'élite est désormais moyen et la thecnologie sera bientot paritaire.
L'Espagne en plus d'avoir un MP bientot supérieur a l'Autriche possede son rempart de chene.

Par ailleurs, alors que l'Empire ottomans et l'Espagne continuent sans vergogne leur expansion respectivement en Arabie et aux amériques et que personne ne peux les empecher de continuer ainsi, l'Autriche elle arrive a une limite de croissance que visiblement les autres nations d'Europe ne lui laisseront pas dépassées.

Puisque le pouvoir des hasburg semble terrifier l'Europe a un tel point, nous acceptons de nous demettre de ce pouvoir afin d'assurrer la pérenité de notre Maison ainsi que la survie de notre peuple.

1) Anvers sera donné aux Pays-Bas.
2) Mantoue et Venize seront libéré seront libéré.
3) Les carnioles seront vendues au ottomans pour 1000 ducats si il le désire sinon elles feront partie de la Styrie libérée.
4) Plusieurs autre mineurs Autrichiens et/ou lombards seront libérés.

L'Autriche est un petit pays, ceci représente un tiers de nos possessions. Nous espérons ainsi désamorcer les vélléités contre nous.

Notre MP sera désormais inférieur au MP Espagnol et Francais lorsque la France aura pris l'idée nationale augmentant celui-ci. Notre limite deja inferieure aux limites espagnoles et turques leur sera maintenant presque deux fois inférieures.

Nous attendons un ambassadeur ottomans si le sultan le désire pour négocier la cession des Carnioles. Les ambassadeurs Espagnols et Francais ne seront ni recus ni écoutés. Les ambassadeurs des autres nations sont bienvenues mais aucun projet guerrier ne sera approuve par l'Autriche. Il fallait prendre fait et partie avant, il faut maintenant apprendre a vivre avec les conséquences du retrait imperial.
A ce sujet nous sommes attriste par le sort potentiel de la Russie face au Sultan mais le Tzar n'a pas agit quand son action pouvait encore nous sauver.

La main tendue par l'Espagne porte une dague comme chacun sait. Ses discours un tissu de mensonges, d'oublis volontaires et d'approximations.

Quant a la France, nous la considérons vile et indigne de confiance. Elle a profité de notre accord pour annexer le Bar, nous faisant perdre 20 de prestige et 50 de relations avec tous nos vassaux pour ensuite nous trahir. Sans compter les nombreux pas faits vers elle par le passé... Libération de la lorraine des griffes bavarroises, non vassalisations du Bra te de la Lorraine que ces derniers étaient pres a accepter diplomatiquement.
Qu'elle savoure sa revanche si mal obtenue.
Nous verrons si dans ce monde nouveau qui s'annonce, elle peut faire meilleure figure qu'une vassalle Espagnole.

L'Empereur.

1/ l'Autriche n'a cessé depuis un siècle d'annexer autour d'elle, et a avancé en Italie au-delà de toute raison. Alors que nous discutons de cette alliance, elle détient l'Italie du Nord quasi intégralement, et pousse ses pions en Italie centrale (annexion de Sienne, de la Romagne, de Ferrare et de Rome). Malgré les avertissements répétés de l'Espagne et de la France, elle ricane et s'empare de tout ce qui passe à sa portée, pensant que son armée pléthorique (la plus nombreuse de la chrétienté, et à n'en pas douter la mieux commandée) garantit son impunité. Elle confirmera cette volonté d'expansion immodérée même après la déclaration espagnole (voir post précédent), en vassalisant le royaume de Naples pendant la trêve austro-espagnole. Comment traiter avec un royaume qui se comporte de la sorte, ignore tous les avertissements qui lui sont adressés, et ne cesse de s'étendre en déposant des familles régnantes ou en leur imposant la vassalité? Qui contiendra l'Autriche si nous ne nous unissons pas pour le faire?

Fidèle à sa politique d'expansion en Amérique, notre royaume a poursuivi la conquête des incas, qui sont désormais repliés dans les Andes au-delà d'une côte que nous contrôlons entièrement. La vice-royauté du Rio de la Plata et celle de Belize (qui couvre l'Amérique Centrale) ont élargi leurs frontières. Les revenus coloniaux restent somme toute modestes, mais sont appelés à croître dans le futur. Par ailleurs, nous avons la bonne surprise de découvrir un nouveau trésor caché chez les incas (nous les pensions ruinés, mais nous n'avions pas regardé sous leurs matelas): 2500 ducats supplémentaires leur sont soutirés pour prix de la paix.
L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par Crusader »

Chroniques de France 1567-1573 (suite)

L'entrevue avec l'ambassadeur d'Espagne nous apporte une autre option :l'Espagne est en train de mettre sur pied une coalition dont le but serait de faire simplement reculer l'Autrichien en Italie sans bénéfice possible prévu pour les coalisés.

L'heure est au choix à présent. Comme l'Autriche nous l'a dit dans son ultimatum, nous ne pouvons plus rester neutre. Nous pouvons soit favoriser l'un ou l'autre camp en accordant ou non le droit de passage au travers de notre territoire ou bien nous pouvons participer activement au conflit à venir d'un côté ou de l'autre.

Dans l'immédiat la question ne se pose pas, notre instabilité ne nous autorise pas d'autre choix que d'accepter la demande d'accès autrichienne et nous resterons en dehors de tout conflit quoiqu'il arrive jusqu'à ce que notre situation intérieure soit stabilisée. En échange, nous lui demandons de pouvoir disposer des deux dernières provinces de culture Française de l'empire : Bar et la Lorraine.

Pendant 6 ans, nous respecterons à la lettre l'accord avec l'Autriche. Mais aucun conflit n'éclate. Nous prenons le contrôle de Bar mais pas celui de la Lorraine.

Nous devons à présent prendre une décision et un évènement va faire pencher la balance : l'Autriche vassalise le dernier état Italien qui n'était pas encore sous sa coupe : Naples. A ce stade l'Autriche contrôle la quasi totalité de l'espace Allemand à l'exception de la Bavière (dont nous suspectons que la survie n'est due qu'à son utilité en tant que terrain d'entrainement pour les forces Autrichiennes pour y aguerrir leurs généraux). L'Italie de son côté est entièrement sous le contrôle de Vienne sauf la Savoie, très vieille vassale de la France et Venise, acquise par l'Espagne lors du dernier conflit.
S'en est trop, l'appétit de l'Autriche n'a donc pas de limites. Après nous avoir chassé en 1508 des rives du Rhin et du Po, elle a fait main basse sur un ensemble de territoire immense de la Calabre à la Prusse. La France ne peut se sentir en sécurité sur le continent face à un tel ogre. Notre décision pour la suite en découle, nous faisons savoir à l'Espagne et à notre vieil ami le Sultan que nous rejoignons leur coalition.

Cependant, de part notre proximité avec l'Autriche, il nous faut initialement rester discret. Nous inspirant de l'embuscade que les armées Autrichiennes nous avaient tendues en 1508 lors de notre passage du Rhin de retour d'une guerre contre la Bavière, nous attendrons la déclaration de guerre pour nous annoncer notre appartenance à la coalition. Agir autrement nous exposerait à une Autriche prête à nous sauter à la gorge de toute sa puissance avant que les Turcs ou Espagnols puissent intervenir. L'empereur d'Autriche est redoutable, retors et habile mais nous tentons d'être un élève attentif et appliqué dans l'utilisation de ses méthodes.


la guerre

Alea jacta est, la guerre éclate et la France entre dans le conflit. Nous ne sommes guère certains de la valeur de nos armes mais nous espérons que l'Autriche sera plus occupée à défendre le cœur de son Empire que de venir défendre ses territoires de Flandres et du Rhin qui seront nos objectifs initiaux dans cette guerre. Une armée de 30000 hommes comprenant toute notre artillerie est envoyée sur les Flandres afin d'obtenir la reddition des places fortes. Pendant ce temps, le gros de l'armée Française (70000 hommes) sera déployée en Champagne afin de faire face à toute tentative d'invasion du territoire.

Très rapidement les troupes du Saint empire ne tardent pas à envahir nos provinces nord orientales et notre armée intervient. Mais tout à coup, un drapeau Autrichien apparait sur le Rhin. Ce sont deux corps Autrichiens totalisant 70000 hommes qui remontent vers les Flandres. Le nombre est pour nous mais nous savons que la qualité sera très vraisemblablement de leur côté. Pour espérer vaincre, nous devons concentrer nos armées. ordre est donné de lever le siège dans les Flandres et à l'armée principale de remonter vers le nord. Le choc aura lieu dans les confins des Ardennes où le premier corps Autrichien avançait. La France sort vainqueur du combat et poursuit ensuite le corps Autrichien dans les Flandres. Le second corps sembla un moment tenté de prendre la route de Paris mais nos armées se rassemblaient à nouveau au nord de la capitale. Sans nouvelle des autres fronts ni des intentions Autrichiennes. Un plénipotentiaire Autrichien vint nous avertir que l'Autriche reconnaissant sa défaite, des pourparlers de paix avaient été entamé.

La France ne gagna absolument rien dans ce conflit. Si ce n'est qu'elle a désormais repris confiance en sa destinée et en la valeur de ses armes. Sur le plan géostratégique, notre seul gain est une diminution très relative du différentiel de puissance entre l'Autriche et la France mais celui ci reste encore très largement en faveur de l'Autriche.


Relations diplomatiques

A l'Espagne,
Nous la remercions pour son amitié qui nous est précieuse. L'Espagne est sans conteste, la plus grande nation de notre temps, la plus riche et maitresse des mers. Afin d'éviter tout malentendu en Amérique du Sud, nous voulons lui signifier que nous entendons réclamer l'ensemble des terres du Brésil, y compris les terres détenues actuellement par la Bretagne et le Portugal dans cette région et l'arrière pays. Nous n'avons pas d'autre prétentions dans cette partie des Amériques. Nous espérons pouvoir régler et dissiper avec Madrid toute tension qui résulterait de notre voisinage. Par ailleurs, nous n'avons pas encore statué sur le Royaume de Navarre situé aux confins de nos deux nations dans les Pyrénées. Nous ne faisons pas de sa récupération une question importante, cet état peut rester en l'état, mais ne doit pas être contrôlé ni allié à une autre nation que l'Espagne ou la France.

A l'Empire Ottoman,
A n'en pas douté, le Sultan a toujours témoigné de sa bienveillance à l'égard de la France, et nous ne comptons plus les occasions où il nous aida à traverser les épreuves qui ont émaillé notre histoire. Nous aimerions un jour pouvoir lui rendre des services aussi appréciables mais notre marge de manœuvre du fait de notre voisinage avec les deux plus grandes puissances de notre temps ne nous laissent guère beaucoup de possibilité.

A l'Angleterre,
Nos relations jusqu'à présent ont connu des hauts et des bas. Nous n'avons aucun grief à présenter à l'Angleterre et nous espérons que cela est réciproque. Nous suivons avec intérêt votre développement colonial dans les Amériques et vous souhaitons plein succès dans votre entreprise.
Si cela est encore possible, nous aimerions un jour entamer à nouveau des négociations concernant Calais que nous aimerions voir revenir à la France mais cette question n'est ni urgente, ni de nature à conditionner nos relations.

A la Hollande,
Nouvelle venue dans le concert des grandes puissances, nous lui souhaitons la bienvenue et une pleine réussite dans ses entreprises présentes et à venir. Son accroissement de richesse en 20 ans est des plus impressionnant. Nous la considérons comme une république sœur et nous la remercions pour son invitations à joindre sa ligue commerciale. Pour le reste, qu'elle sache que la France n'a absolument aucune prétention dans les Flandres et à l'exception de Calais que nous espérons voir un jour revenir sous notre contrôle, nous considérons nos frontières septentrionales comme définitives. Nous n'aurions aucune objection, au contraire, à ce que l'ensemble des Pays Bas soient un jour rassemblés sous la bannière Hollandaise.

Note à l'intention de la Hollande et de l'Angleterre,
Devant l'ampleur de notre projet au Brésil, nous avons résolu d'abandonner nos plans au Canada. dès lors, nous souhaiterions nous défaire de notre possession la bas. Si l'un d'entre vous est intéressé, nous accueillerons favorablement toute offre d'achat pour un prix raisonnable.

A la Scandinavie,
A l'exception de notre entente ponctuelle diplomatique visant à faire reculer l'Autriche au début du siècle, nous n'avons guère eu l'occasion de discuter des affaires du monde depuis lors. Sachez que nous avons suivi vos différentes actions avec intérêt et sympathie. Qu'il s'agisse de vos démêlés avec l'Empereur pour faire triompher votre bon droit en Allemagne du Nord, de votre unification de la Scandinavie, de votre progression intéressante le long de la côte Africaine ou encore de votre alliance récente avec la Russie dont nous espérons qu'elle vous apportera moult bienfaits.

A la Russie,
L'empire Russe est impressionnant et certainement l'une des nations à l'avenir le plus prometteur du continent Européen. Nous saluons votre prospérité et votre réussite. Et tout comme à la Scandinavie, nous vous souhaitons pleine réussite concernant votre alliance récente.
Cependant, nous connaissons votre inimitié avec le Sultan. Nous espérons que vous pourrez trouver un terrain d'entente avec lui et la France serait prête à offrir sa médiation neutre si cela vous intéressait.
Enfin, nous avons relevé vos commentaires lors du conflit qui vient de nous opposer à l'Autriche. Sachez que, selon nous et comme nous allons l'expliquer ci dessous, l'Autriche, par son appétit insatiable de conquête dans l'espace Italo-Allemand est la principale responsable de ce conflit et elle n'est certainement pas à plaindre, même après les amputations qu'elle a subi. nous vous signalons aussi, qu'à l'exception d'une province cédée à la Turquie, ni la France, ni l'Espagne n'ont profité de la situation pour réclamer quoique ce soit pour elles. N'ayant pris le pouvoir que récemment, vous ne pouvez pas savoir que naguère, la France a tendu la main à l'Autriche et que celle ci en profita pour nous agresser de concert avec l'Espagne et l'Angleterre et nous chasser d'Italie et d'Allemagne où elle régnait depuis sans partage ou presque. Nous estimons que le dernier conflit ne fut qu'un juste retour des choses qui n'a, en définitive, que très peu diminué la puissance de l'empereur.


A l'Autriche, (à suivre) :signal:
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