EU3 : les AARs du mardi

rooom
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

A la Répuplique de France:

Tout d'abord nos condoléances pour vos hommes morts au combat. Ils furent valeureux car il emporterent de nombreux autrichiens avec eux (MP=0, une trentaine de régiments détruits, le reste tres entamé).
Il faut d'ailleurs reconnaitre que sans l'apport des Ottomans, nous aurions du stopper notre offensive pour récupérer.

Quant aux raisons de la guerre, elles ont été rapportés ci-dessus mais noté tout de meme que l'Autriche a un core sur le Piemont et d'ailleurs un autre aussi en Hainaut. Notez aussi qu l'ampleur de la victoire aurait pu nous permettre de nous saisir des deux et plus encore 5 voire 6 provinces. Ou encore plus... le genre de paix que l'on a imposé a l'Empereur, il n'y a pas si lomgtemps.
Notez enfin que nous avons proposé de nous céder le libre passage contre l'arret des hostilités et ce sans aucun profit pour l'Autriche mais vous avez refusé.

Il ne me semble pas qu'on ai fait meilleur traitement a l'Autriche lors de la guerre des coalisés. Une guerre que la France bizarement a pris pour une revenge de l'attaque de l'Espagne, de d'Angleterre et de l'Autriche contre la France allié de la Suede puis de l'Empire ottoman. Sans palabrer sur les effectifs bien plus comparables des béligérants, l'action prenait place suite a un cassus belli légitime provenant d'une missive francaise intercepté. Par ailleurs cette vengeeance francaise n'a pas éte apprécié de la meme maniere en Espagne et Angleterre qui se sont vu alliées par la France!!! Plus tard cette meme France trahirai son accord avec l'Empereur pour exécuter sa vengeance...

Il nous semble peu heureux que la France prennent ombrage des actions de l'Empereur a son encontre compte tenu des siennes.

Cette parole dont la France fut si peu respectueuse envers nous, fut en revange sacralisée au dela de tout, et surtout de la raison pour l'Espagne ou plutot juste pour l'honneur. Il faut savoir rendre les armes parfois... L'Empereur ne le sait que trop bien.

Nous n'avons pas d'intention hostile envers la France mais nous ne pouvons céder le Piemont qui est notre seule prise de guerre du a notre généreuse offre de paix.
[petit apparté hors RP : Ce n'est pas une critique mais plutôt un constat. J'ai un peu l'impression d'être assez naïf dans cette partie, j'essaie de me conduire en monarque du 17eme siècle, époque à laquelle les attaques surprises, les blitzkrieg et revendications à posteriori n'avaient pas cours. J'ai plus l'impression de jouer à HOI à certains moments. Je trouve ça un peu dommage mais je vais m'adapter]

Les revendications ont place pour les choses importantes comme entre l'Espagne et l'OE en ce moment mais n'importe quel pays pas a meme de se défendre peut etre attaquer si il y a un cassus belli contre lui. Il est faux de dire qu'il n'y avait pas d'attaque surprise a l'époque. C'est juste que la tension entre la France et l'Autriche n'était pas palpable mais je suis sur que l'OE et l'Espagne sont sur le pied de guerre l'un en face de l'autre en permanence, mais il ne savent pas quand l'autre passera a l'attaque. Il n'y a pas vraiment eu de blitzgrieg, c'est la disparité des effectifs une fois l'OE arrivé qui a permis une conquete rapide.
La France est encore en bonne état, les deux idées militaires indispensables (MP et limite) feront d'elle une puissance terrestre au meme niveau que l'Autriche. Devant l'Espagne.
Les revendications a posteriori ont toujours eu cours, seul les rapports de force globaux, l'information et le momentum comptent.
Modifié en dernier par rooom le jeu. oct. 14, 2010 9:25 pm, modifié 1 fois.
L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde
Frédéric Bastiat

Bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour des idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

A la Scandinavie
A vrai dire rien ne nous etonnes plus de votre part. vous prétendez que votre inimitié vient du holstein... Soit nous vous le vendons et vous confessez vouloir nous attaquer encore. Vous pretendez etre l'énemi du Sultan, vous n'avez jusqu'a présent fait que comploter et affaiblir son adversaire l'Empereur. Quand l'Empereur annexe la province de Berne, vous vous insurgez, mais ou l'Empereur doit-il s'étendre pour essayer de ne pas etre submergé par les hordes turques?
Par ailleurs, il faut vous demander aussi qui est le meilleur allié objectif du tzar de Russie, Il ne fait presque aucun doute que l'Empire ottoman seul pourrait vaincre l'alliance Russo-Scandinave. Peut etre pas au point d'envahir la Scandinavie mais certainement au point de faire imploser la Russie. Par ailleurs aux mains de qui sont les terres les plus "rentables" pour la Russie? Un peu aux votres c'est vrai avec des regions de culture russe mais surtout Neva qui ne deviendra jamais St Petersburg. Mais surtout aux mains du sultan, les nombreuses provinces tartares... dont la plus riche Askatran est désormais de culture Turque!

A l'Angleterre:
Nous constatons avec plaisir l'envolée de vos revenus et la progression de vos colonies. Nous esperons que vous pourrez tres bientot diploanexer l'Ecosse pour devenir la Grande-Bretagne. la naissance d'une autre puissance navale importante apres l'Espagne mais sans doute au meme niveau que la scandinavie nous ravis.
Vous etes aussi le bienvenu dans nos COTs car nous avons constaté avec plaisir votre respect de nos regles a ce sujet. Vous limitant vous-meme courtoisement quand vous outrepassiez vos droits commerciaux.
Nous vous en remercions maintenat car nous n'en avons pas eu le temps durant la guerre.

Au Tzar de Russie:
Nous vous considérons le plus proche de ce que nous pouvons appeler un allié. Nous vous viendrons en aide si l'Empire Ottoman s'en prend a vous.
Nous vous félicitons pour vos avancez dans l'est lointain, des provinces qui ne sont meme pas sur les cartes autrichiennes!
Nous esperons aussi que vous vous occidentaliserez bientot afin de peser plus dans le monde.
Modifié en dernier par rooom le jeu. oct. 14, 2010 9:40 pm, modifié 1 fois.
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par lemarseillais »

Déclaration de la République d'Angleterre :


Ces 30 dernières années ont été un véritable âge d'or pour notre pays qui affirme progressivement un rang de grande puissance. Il ne manque plus qu'une victoire contre une autre grande puissance pour asseoir définitivement notre nouveau statut.

Occupée et concentrée par la politique intérieure du pays, l'Angleterre ne s'est pas occupée des affaires européennes et n'a dit mot à ce sujet. Ce temps est à présent révolu. Nous considérant comme une nouvelle puissance émergente partant de 0. Nos relations de départ étaient donc sur un pied d'égalité avec toutes les autres nations. Un régime similaire, une foi commune, facilite évidemment l'a priori amical mais ne détermine en rien notre politique que nous bâtissons sur 2 notions clefs : le pragmatisme et la grandeur.

De ce pragmatisme, nous avons pu constater au cours de ces 30 dernières années qu'il était commun à l'écrasante majorité des grandes puissances, au détriment de toutes autres valeurs. C'est avec stupeur et indignation que nous avons par exemple constaté que des Etats, aussi réputés soient-ils, pouvaient forcer le passage à travers un pays s'étant pourtant positionné comme neutre. Bien sur, personne n'était dupe et comprenait bien que la neutralité française servait à protéger l'Espagne. Dans cette histoire, il est rapide de voir qui est la véritable victime de la guerre et qui a été abusé et exploité. Or il se trouve qu'il s'agit de la même nation. Nous trouvons paradoxal qu'un pays qui ne voulait pas de cette guerre et de fait s'était placé dans une pure neutralité, soit la véritable victime du conflit. Plusieurs points nous interpellent :
1) Quand bien même nous pouvons comprendre d'un point de vue pragmatique l'obligation des austro-turcs à traverser la France, pourquoi ne pas s'être contenté de vaincre la France sur les champs de bataille et de lui faire comprendre ainsi qu'elle n'avait pas les moyens de résister sans pour autant la démolir ?
2) Si la France après avoir été vaincue s'est entêtée à refuser de laisser tranquille les troupes transitant sur son territoire (ce qui serait une grave erreur, vous aviez été vaincu, qui vous l'aurez reproché ?), pourquoi l'Espagne n'est pas intervenue en demandant à la France de ne pas s'enfoncer plus dans le désastre vers lequel elle courait ? D'ailleurs, pourquoi l'Espagne n'a pas levé la France de tout déshonneur, si elle laissait les troupes ennemis traverser son territoire, quand elle a pu constater l'imminence de la défaite française ?

Ces questions s'ajoutent aux déclarations successives des monarques de ce monde. L'ensemble nous amène à émettre de sérieux doute sur les possibilités de collaboration de l'Angleterre avec de tels souverains. Demain, nous pourrions être nous aussi la victime à la place de la France. Bien sur notre île nous protège d'un scénario à la française, mais il y a bien des façons de se faire duper.

[Hors RP] Franchement, mardi, vous m'avez donné presque l'impression de jouer à 3 cette gpo et de vous foutre royalement des autres joueurs, quitte à leur marcher dessus s'ils vous gênent pour vous en foutre plein la gueule. Libre à vous de vous affronter tous les 5 ans, mais dans ce cas démerdez vous pour le faire par vos propres moyens. On va me dire que le Turc ne peut pas atteindre l'Espagne par voie navale et qu'il est sujet au blocus. Bah moi je réponds que le turc il gagne tellement de fric, qu'il pourrait très bien se constituer une flotte de 80 navires lourds et, même si sa tech est à la traine, chasser les navires espagnols qui feraient le blocus. Car lorsque l'Espagne fait le blocus, elle divise sa flotte. 80 navires niv 10 contre 5 navires niv 20...je parie que les 80 gagnent. Bref, c'est l'idée de base que je donne, l'exemple n'est qu'un exemple. Et si l'Espagne ne divise plus sa flotte, plus de blocus aussi efficace et donc le match nul devient une sérieuse issue.[/hors RP]


Pour autant, loin de nous l'idée de nous engager dans un regroupement des pays périphériques. Et pour plusieurs raisons.
1) Cela irait à l'encontre de la définition même de notre objectif national : entrer dans le concert des grandes nations.
2) Notre liberté d'action et d'intervention en serait limité par les éventuels engagements pris.
3) L'Angleterre n'est pas la périphérie c'est le monde qui est à la périphérie de l'Angleterre.

Cependant, notre nation se construit également sur une idée de grandeur. Et en Angleterre, contrairement à d'autres nations visiblement, la grandeur ne se gagne pas en agressant des pays neutres, ou exterminant des armées déconfites alors que le chef même de ces armées a toujours clamé son amitié pure et dure envers l'exterminateur, ni encore en exploitant une maison de grande renommée comme on use d'un bouclier. Bien que sur ce dernier point, la faute rejaillit également sur la République de France. Puisque de toute façon elle est agressée, la France ferait mieux d'exiger plutôt que de demander. Au moins l'ego serait sauf.

De toute façon, bien des choses ont changé aujourd'hui. La Scandinavie est peut être la 1er puissance navale de ce monde. Nous disons peut être car il y a fort à parier que l'écart soit infime avec la Royal Navy. Autant dire que la prépondérance espagnole sur les mers est une époque révolue. De ce nouvel état de fait, tous les monarques du monde doivent le prendre en considération. Le temps d'un monde tripolaire est terminé. Ignorez les nouvelles puissances et vous pourriez amèrement le regretter.
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
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Message par Crusader »

Déclaration Française

Votre Majesté Impériale,

Nous commencerons par vous signifier que nous trouvons étrange que vous nous fassiez des reproches alors que vous venez de nous agresser et de nous spolier d'une province. Mais nous comprenons autant que vous que nos relations ne sont pas simples et que le passé puisse expliquer l'agression récente sans pour autant la justifier.

Nous ne vous reprochons pas d'avoir demandé le Piémont comme prise de guerre vu que votre proposition initiale à l'entame du conflit nous donnait le choix de vous accorder l'accès à notre territoire sans combat et sans prise de guerre ou de le refuser, de combattre pour l'honneur de nos engagements envers Madrid, mais auquel cas, vous demanderiez le Piémont en cas de victoire de vos armes.
Nous souhaitons néanmoins récupérer cette province et donc, nous enquérions des modalités pour la récupérer de manière diplomatique si possible.

Concernant le passé, vous avez fait référence aux deux conflits qui nous ont opposé précédemment.
Pour la guerre de la missive égarée, c'est à Vienne que la missive avait été envoyée par erreur. Cette missive ne contenait nullement d'indices d'une agression Franco Turque contre l'Autriche mais vous avez voulu y voir un risque de ce type. Ayant eu par vos soins connaissance de cette lettre, il était tout à fait normal que l'Angleterre, cible de cette missive et l'Espagne, son alliée, décident d'attaquer préventivement la France. Il n'en va pas de même pour l'Autriche à laquelle nous tendions la main pour atteindre un équilibre entre nos deux nations dans l'espace centre Européen. Ce qui explique la différence de comportement de la France ensuite.

Un autre élément qui justifie les actions de la France, est que nous avons et aurons toujours une sensibilité et des ambitions concernant les régions qui jouxtent nos frontières (la vallée du Rhin, les Pays Bas) et sur l'Italie, théâtre de tant de convoitise par sa richesse. Je pense que ce ne sera pas une surprise pour l'empereur. Mais quand je parle sensibilité, je pense à la vallée du Rhin et aux Pays Bas où nous observons toujours ce qui s'y passe et quand je parle d'ambitions, je pense à l'Italie. La France n'a pas les moyens ou la volonté jusqu'à présent d'agir en fonction de cette ambition, mais elle restera toujours dans notre cœur, dussions nous en être réduit à l'Ile de France. Certes, nous avons été chassé d'Italie et du Rhin au début du 16ème siècle, tout comme l'Autriche fut chassée d'Italie centrale au cours de la guerre de libération Italienne. En cela, nous considérons que l'Autriche infligea un traitement similaire à la France lors de ce premier conflit que celui qui lui fut réservé ensuite. La grande différence est que dans ce second conflit la France ne demanda rien pour elle au contraire de l'Espagne et de la Turquie. Vous reconnaitrez que la France si elle insista, pour que vous vous retiriez d'Italie centrale ne demanda pas que vous le fassiez des provinces qui nous sont plus sensibles comme la Lombardie ou la Ligurie. Et vous remarquerez aussi notre bonne volonté dans l'affaire de Gênes. En cela, la modération Française ne fut pas récompensée lors de votre agression récente.

Enfin, concernant notre accord que nous aurions trahi, je vous rappelle qu'il était issu d'un ultimatum de votre part contre une France encore convalescente. Un accord obtenu par coercition n'est jamais très solide. Ensuite, vous vous êtes montré bien pingre dans ce que la France pourrait espérer d'une entente avec l'Autriche. Vous nous proposiez la Catalogne alors que cette région ne nous intéresse nullement car elle nous garantirait des guerres sans fin avec l'Espagne (peut être étais ce le but ?). Alors que si vous nous aviez proposé quelques concessions dans les régions qui nous sont chères, les choses auraient été bien différentes. Enfin, l'accord concernant la possibilité pour la France d'obtenir le Barrois et la Lorraine contre un accès à notre territoire fut respecté. Pendant 15 ans, l'accès était à la disposition de l'Empereur, la France n'acquit que le Barrois. Les choses ont évolué ensuite négativement dans notre relation car cet accord avait été acquis sous la contrainte et que l'Empereur avait continué son avance en Italie.

Enfin, si nous reprochons à l'Autriche son agression récente, nous comprenons aussi que l'Autriche ait des reproches à formuler vis à vis de la France. Cependant, nous pourrions ressasser sans fin le passé mais le résultat net de nos conflits est à la faveur de l'Autriche : domination diplomatique et militaire sur les ensembles germanique et Italien, et gain de deux provinces au cours des deux conflits : la Lombardie au 16ème siècle et le Piémont au 17ème siècle. La France n'a rien pris à l'Autriche.


Aux Monarques Anglais et Scandinaves

Nous les remercions pour leurs déclarations relatives à la violation de la neutralité Française. Nous comprenons le voeux anglais de ne pas entraver sa liberté d'action par notre proposition.
Toute aide ponctuelle en ces temps difficiles pour remettre de l'ordre dans notre Royaume sera la bienvenue.

Henry de Crusadre, Doge de France
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par lemarseillais »

Déclaration anglaise :


L'empire de Scandinavie et la République d'Angleterre au cours des conférences secrètes de 1622 ont ratifiés les accords d'Oslo dont la teneur suit.

Art. 1 L'empire de Scandinavie et la République d'Angleterre déclarent les terres et les mers au delà de la façade est de l'Afrique comme relevant de leur sphère d'influence. Toute ingérence étrangère dans cette zone du monde entrainera une déclaration de guerre commune des Etats réformés et une répression sévère des contrevenants.

Art. 2 Toute agression d'une puissance navale contre l'un des 2 Etats réformés entrainera l'entrée en guerre de l'autre Etat réformé.

Art. 3 Tout embargo de l'un des 2 Etats réformés peut entrainer l'intervention du second.

Art. 4 L'Angleterre et la Scandinavie gardent une totale indépendance diplomatique en dehors de ces points.



D'autre part, l'Angleterre annonce ne pas vouloir contracter d'alliance avec la France.
L'Angleterre précise également que cette accord n'est pas dirigé contre l'Espagne. Il concerne n'importe quel Etat.
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par Rig »

Déclaration du Royaume d'Espagne

Nous tenons à porter à l'attention des monarques européens quelques faits:

- premièrement (en réponse aux remarques du Roy d'Angleterre), l'Espagne ne se sent pas concernée par les reproches faits aux nations qui ont dominé le XVIème siècle. Le pragmatisme certes nous en avons eu, mais l'Espagne a aussi mené des guerres sans aucun gain pour elle, comme par exemple pour que l'Italie soit libérée. De la grandeur, nous en avons fait preuve à maintes reprises, n'hésitant pas à annoncer nos buts ici même ou par le biais des messages diplomatiques in-game avant toutes les guerres que nous avons déclarées. Par ailleurs, nos demandes ont toujours été en cohérence avec les raisons de la guerre. Enfin, l'Espagne n'a jamais trahi d'allié.

- deuxièmement, et contrairement à ce que laisse à penser divers messages que nous avons lu, il faut bien prendre en compte qu'au moment de l'attaque autrichienne et turque sur la France, nous n'étions plus alliés formellement à cette dernière. C'est donc l'Espagne qui a déclaré la guerre à l'Autriche pour tenter de venir au secours de la France, liant ainsi nos sorts dans la guerre alors que nous aurions pu rester en paix contre l'Autriche. Nous digérons donc assez mal qu'on nous reproche d'avoir négligé notre allié: alors que son écrasement devenait probable (difficile de résister sans être prêts contre la coalition turco-autrichienne) et que nous étions déjà en guerre contre les turcs, nous avons volé à son secours purement par sens de l'honneur et pour protester contre l'attaque sans sommation qui avait eu lieu. Suite à cette déclaration de guerre, l'Espagne a rapatrié immédiatement toutes les troupes d'Italie et de Méditerrannée vers le sud de la France, alors que nous aurions pu tenter de construire une ligne de défense sur les Pyrénées avant l'arrivée des coalisés. Le sort des armes nous a été contraire, c'est ainsi, mais nous nous élevons contre toute insinuation suggérant que nous avons négligé la France!

- troisièmement, concernant les reproches français à propos de notre sortie de guerre contre le Portugal. Nous comprenons que la France en ait été affectée, mais nous lui rappelons aimablement que 1/ c'est elle qui a déclaré la guerre au Portugal, ce qui nous a laissé penser qu'elle était prête à la mener; 2/ qu'elle ne nous a demandé à aucun moment d'intervenir ou que ce soit avec notre flotte: pourquoi donc, si elle comptait dessus?; 3/ qu'a priori, battre le Portugal n'est pas bien difficile, comment aurions nous pu imaginer que la France se retrouverait en difficulté?; 4/ enfin, qu'en signant une paix séparée nous pensions rendre service à la France, car ceci lui évitait en tant que chef de l'alliance contre le Portugal de demander Beira (notre province avec core), donc de prendre du BB.

Ceci éclairera peut-être notre comportement.

Enfin, puisque le roy d'Angleterre se plait à parler de grandeur, alors nous allons lui en donner. Le traité qu'il a signé avec l'Empereur de Scandinavie contrevient formellement et frontalement aux déclarations espagnoles sur la souveraineté à l'Est de l'Afrique. Si ces deux royaumes maintiennent leur prétention à être seuls maîtres de l'océan indien, il semble que nous nous dirigions vers une situation conflictuelle...
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par lemarseillais »

Déclaration de la République d'Angleterre :


En Angleterre, il n'y a plus de roi. Il serait de bon ton que les cours européennes se mettent à jour.

Concernant la déclaration anglaise à propos de la dernière grande guerre européenne, nous l'avons faite dans les limites de nos connaissances et en précisant bien ces limites. Il est évident que si l'alliance était rompue entre Espagne et France, cela change nos propos quant à l'attitude de la première.

Enfin, nous prenons acte des ambitions espagnoles et sommes tout à fait disposés à lui ouvrir les yeux sur ses chances d'aller à l'encontre des intérêts communs de la Scandinavie et de l'Angleterre. Toutefois, nous précisons ne pas tenir rigueur au roi d'Espagne pour ses propos. Nous jugerons uniquement les actes.
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par comeon »

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Déclaration de Méhémet Abdülhamid Ali Ibn-Raschid Ibn-Ouhman Kamänlhi Büyük Devleti, Grand Vizir de sa Magnificience le Sultan Padischa Mahmed I Osmanli Ibn-Ahmed le foudre de guerre.

La préparation de la grande guerre de Méditerranée (1604-1616)

Nul besoin de ré-exposer ici les motifs qui opposèrent le sublime Empire des serviteurs d'Allah au misérable lopin de terre des barbare et non moins vénaux chrétiens d'Ibérie.
L'affront que constituait l'implantation espagnole au Maroc se devait d'être lavée promptement. Néanmoins, le Sultan et ses avisés conseillers ne sont pas des idiots et comme l'a prescrit le prophète : « garde toi de l'ennemi de la Foi et combat le par tout les moyens. Si tu vois que l'ennemi est trop fort pour toi, attend, nourris-toi et renforce tes armées. Alors frappe le au signal de Dieu quand il te juge prêt et soit sans pitié ».
Devant l'impossibilité de frapper l'Espagne du fait de l'absence d'une flotte moderne, il est sagement décidé d'attendre et de se tenir prêt. Cependant, la régence espagnole ne durerait pas éternellement et le nouveau chiot aboyant de 14 ans qui tient lieu de maître de Madrid nous déclarerait probablement la guerre dès son intronisation.
L'Empire se prépare donc à l'affrontement. L'armée est complétée par la création d'un nouveau corps d'armée de 30 000h pour atteindre le nombre total de 350 000h en service actif. 115 000 h sont envoyés en Algérie, prêt à reprendre le Maroc et à couvrir tout risque de débarquement en masse. 60 000 sont en couverture de la frontière russe. 60 000h en Croatie afin de fondre sur les vassaux espagnols d'Italie. Le reste est dispersé dans l'Empire.
Souvenons nous que le génial Sultan avait après des négociations de haute volée réussit à négocier un accès militaire à travers l'Autriche et ses alliés. Ceci ouvrant les portes de l'Italie. Preuve si il en est du niveau de détente des relation turco-autrichienne suite au radical changement politique de Vienne.

Malheureusement l'effort réalisé en technologie navale n'avait pas encore permit de rattraper celle des nations occidentales et nous n'avions point de flotte. Seul point faible de notre invincible cuirasse.

Ce fut en l'année 1616 que le chiard espagnol commanda à ses misérables troupes de nous attaquer.
Immédiatement l'Empire réagit et ordonna au redoutable général Thanos Ibn-Mahmud d'Eckmül de lancer l'offensive sur le Maroc espagnol. Inutile de préciser ici les détails de l'opération qui aboutirent à l'anéantissement de 30 000 espagnols. La seconde armée ibérique put cependant fuir par la mer. La mer qui nous était bloquée.
La flotte espagnole mettait logiquement le blocus généralisé de tout nos ports comme nous l'avions prévu. Ceci eut relativement peu de conséquences immédiates bien qu'au bout de 2 ans le budget fut significativement grévé et passa de *censuré* ducats mensuels sous la barre des *censuré*.

En Italie, tout allait pour le mieux puisque Rome fut occupé en quelques mois de combat seulement.
Cependant, malgré ces beaux succès il nous était toujours impossible de frapper au coeur de l'ennemi, qui restait lâchement oisif, profitant des gains de ses rapines côtières dans sa métropole.

Au bout de deux années de blocus le peuple commença à réclamer la fin des hostilités. Les quelques révoltes furent sévèrement réprimés. Néanmoins, il devenait de plus en plus difficile de poursuivre cette guerre dans le sens où nous subissions plus que l'ennemi et ne pouvions répondre.
Il fut décidé sur un coup de poker de lancer une offensive via la France (qui nous accordait alors l'accès militaire) pour attaquer directement la terre d'Espagne.
Seuls 30 000h furent initialement envoyés de Montpellier vers le Roussillon. En effet nous espérions par cette opération forcer la main de la France (qui nous devait beaucoup et entre autre sa survie). Celle-ci avait publiquement annonçé refuser de laisser passage à nos armées vers l'Espagne mais un coup de forcer avait quelques chances de réussir. Las. La France nous coupa immédiatement l'accès militaire sans avertissement et nos 30 000 hommes furent coupés de tout ravitaillement en Gérone. Les troupes espagnoles, avides de sang, détruisèrent notre corps expéditionnaire malgré son héroïque résistance et il n'y eut aucun survivant.
Rassérénés par cette victoire, les ibériques en profitèrent pour lancer une contre offensive en Italie (alors dégarnie) et eurent quelques succès.
Le plus tragique fut l'attaque surprise du port de Smyrne qui nous obligea à saborder notre vieille flotte de 30 navires. Suite à une erreur d'inattention les troupes cachées dans les deux provinces adjacentes (piège) furent envoyés réprimer des révoltes et ne purent donc contrer ce débarquement. Inutile de préciser les terribles tourments justement mérités que subit le général en question (énucléation, pinces & cisailles sur lit de braises, léger écartèlement, empalement puis décapitation).

Il faut dire qu'à ce moment, un certain début de commencent de doute germa dans les têtes des responsables du Divan vis à vis de la conduite à tenir. Fallait il cesser la guerre ? (des propositions de paix blanches furent envoyées mais refusées) ou bien continuer le conflit par tout les moyens ?

La solution vint de façon complètement inattendue via l'émissaire autrichien qui nous proposa son aide pour attaquer l'Espagne. Il proposait de passer à travers la France en force pour ensuite fondre sur Madrid.
Plan extrêmement osé mais qui apparu sur le moment comme le seul à même de mener à une issue victorieuse.
On ne racontera pas ici le crève coeur que fut pour le divin Sultan d'envoyer aux troupes de Croatie l'ordre de fondre sur la France. Il pleura moulte fois et pria Allah trois jours et trois nuits entières dans le jeûne le plus complet afin d'expier cet acte.
Acte terrible mais nécessaire pour la Gloire de l'Empire qui ne souffre pas d'être mis en échec.
On ne détaillera donc pas les douloureux évènements qui suivirent à savoir l'écrasement des pauvres français, la chute de Paris en à peine quelques mois de combats, la conquête de la quasi-totalité de la métropole française.
Tout juste rendra t on hommage à nos vaillantes troupes qui détruisirent finalement les derniers lambeaux de l'armée espagnole à Barcelone. Gloire soit également rendu à notre ami l'Empereur du Saint Empire pour son intervention décisive.

Au final la paix fut signée :
Nous reçûmes les trois provinces du Maroc et l'Autriche reçut le Piémont pour prix de son intervention malgré nos réserves (mais pouvions nous en exprimer à ce moment ?).


Diplomatie

A l'Angleterre et à la Suède
: nous ne pouvons que nous réjouir de voir qu'enfin des nations maritimes mettent leurs efforts en commun pour s'opposer au monopole de l'Espagne dans les affaires d'outre-mer.
Sachez que nous soutenons complètement vos demandes vis à vis des territoires à l'est de l'Afrique.
Vous trouverez toujours une oreille attentive à Istanbul.

A l'Espagne
: vous avez été vaincu et de nouveaux adversaires se dressent en face de vous. Vous n'avez plus d'alliés et la France vous fera sans doute payer un jour les tourments que vos manipulations sournoises et dégénérées lui ont fait subir.
Laissez nous donc tranquille et peut être obtiendrez-y vous du Sultan qu'il ne brûle pas Madrid dans l'immédiat.

A la France : nos relations sont malheureusement exécrables du fait des derniers évènements.
Sachez quand même que nous prenons toute la responsabilité de ce qui est arrivé.
Il est bien évident que nous ne paierons pas le moindre centime de ducat pour vous dédommager de la perte de vos armées. En effet nous ne sommes responsables que de la destruction d'à peine 30 000 de vos hommes. Les autres ayant été défaits par l'Autriche.
Or je vous rappelle que par l'inconséquence de votre décision qui a consisté à nous couper l'accès militaire sans prévenir nous n'avons pas pu évacuer nos troupes et avons également perdus 30 000h.
Nous sommes donc quittes sur ce point.
Retenez bien que nos deux nations n'ont aucun intérêts contradictoires devant les amener un autre jour à s'affronter. Aussi, gardez vous bien des appels du pieds d'autres nations appelant à la vengeance car vous n'auriez rien à y gagner.
Nous sommes disponibles pour toute communication diplomatique afin de permettre de renouer des liens.


Enfin pour ceux qui oseraient prétendre que la Sublime Porte aurait trahi la France sachez que traitrise signifie accord signé entre parties et que rien de cela n'a jamais été fait avec la France.
L'Empire respecte toujours sa parole. Rappelons par exemple l'accord de non agression de 20 ans austro-turc de la première moitié du XVIe siècle. Nous aurions pu intervenir et écraser l'Autriche occupée ailleurs et ne l'avons pas fait.

A la Russie : nos demandes concernons les excuses officielles sont toujours là. Rien ne pourra être discuté tant que cette condition n'aura pas été remplie.

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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

Le Saint Empereur Romain Germanique ne peut qu'exprimer devant le manque de communication du Sultan a son égard.
Sans esperer un pont d'or au Palais de Brandenburg, une petite breve diplomatique ainsi que quelques petits présents seraient du meilleur effet.

Il faut savoir ménager l'égo du roi d'Autriche :chicos:
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par Crusader »

J'aurais peut être bien une explication pour l'empereur. Le sultan correspondait avec les grandes puissances indépendantes, pas ses vassaux. :siffle:

Mais bon, je taquine. Je retourne à mes révoltes. :chair:
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par Crusader »

Déclaration Française

Aux Dirigeants Anglais et Scandinaves,

Nous prenons acte de votre déclaration.
Concernant votre droit d'exclusivité sur l'orient, la France, de part la situation Européenne, n'est de toute façon pas en mesure pour l'heure de vous le contester. Nous vous souhaitons bon courage pour effacer la présence Ottomane en Perse et Russe aux confins de la Chine.
Tout au plus, conseillons nous à l'Angleterre, qu'en raison de ses ambitions déclarées sur l'orient, elle soit modérée aux Amériques.


A Sa Majesté Catholique,

Nous concourrons à votre déclaration concernant le fait qu'en aucune façon vous n'avez trahi notre alliance ou notre confiance. Nous avons simplement la perception que vous avez traité avec un peu trop de légèreté nos intérêts.

Concernant le dernier conflit, nous n'étions certes plus alliés formellement afin que vous puissiez mener à votre guise votre guerre contre le Turc mais il me semble que nous étions toujours engagé dans la même entente. C'est en ce sens que la France n'a jamais accepté d'accéder aux demandes d'accès à son territoire afin de servir de bouclier à la métropole Espagnole. Si l'Autriche ne vous a pas immédiatement déclaré la guerre ce n'aurait été qu'une question de semaines si nous lui avions donner l'accès. En déclarant la guerre à l'Autriche, vous avez été fidèle à notre alliance non formelle à ce moment, certes mais néanmoins bien réelle et en toute logique vous aviez plus de chance de l'emporter tant que l'armée Française résistait que seul contre les Austro-Turcs. Vous n'auriez donc pas pu rester en paix bien longtemps et ce faisant, vous auriez alors trahi notre confiance.
Le seul regret que nous ayons et le seul reproche qui puisse vous êtes fait, à postériori, est qu'au moment où la France s'est avouée vaincue et que son armée en déroute était poursuivie par les turcs, l'Autriche et la Turquie vous demandèrent d'accepter la défaite en vous exposant leurs conditions. Nous étions imparfaitement au courant de votre situation militaire mais si l'Espagne avait accepté la reddition à ce moment plutôt que quelques semaines plus tard, la France n'aurait pas perdu son armée. Nous ne savons si la situation Espagnole était si différente et quels étaient encore vos espoirs à ce moment là, par rapport au moment où vous avez du vous avouer vaincu. Vous seul le savez et si les carottes étaient déjà cuites à ce moment la, l'armée Française fut sacrifiée en vain...

Concernant le Portugal,
Rétablissons les faits, l'Espagne nous signala qu'elle comptait faire la guerre au Portugal, nous demandant si nous souhaitions nous joindre à son entreprise. Nous acceptâmes bien que mal préparé à ce conflit afin de nous mettre en accord avec le calendrier Espagnol. Nous avons alors proposé à l'Espagne de profiter de notre CB gratuit contre une nation catholique.
Notre alliance stipulait clairement que la France serait le bouclier terrestre de l'Espagne et l'Espagne fournirait la couverture navale pour les possessions outremer de la France. Partant de là, la France comptait effectivement sur la neutralisation de la flotte portugaise par la flotte Espagnole, cela nous semblait être une donnée de base de notre entente et ce fut le cas jusqu'à votre paix séparée.
Que vous ayez signé une paix séparée avec le Portugal pour l'acquisition de Beira n'est pas en soit un problème, le problème est que vous ne nous en avez pas avisé et encore moins consulté afin de savoir si cela ne nous posait pas de problème. Cela nous aurait permis, moyennant un léger délai de prendre nos dispositions.

Ces deux éléments nous font dire que notre alliance a connu des dysfonctionnements. Certains sont de notre responsabilité : absence d'une flotte française pour suppléer à votre défection contre le Portugal. Faiblesse du déploiement des armées françaises. D'autres sont clairement aussi de votre fait en ne prenant pas assez en compte la situation de la France qui voulut vous rester loyale au delà du raisonnable. Mais plus que tout, il semble que nous ayons eu des lacunes, vous comme moi en terme de communication.

Comme nous l'avons dit, la France souhaite mettre fin à notre alliance non pas à cause de ce qui s'est passé mais bien en raison de l'avenir. Si la France doit se doter d'une flotte, l'intérêt de l'alliance espagnole devient plus relatif.
La France n'avait plus d'ambition en Europe autre que notre alliance défensive. Aujourd'hui, Nos rêves d'empire colonial s'éloignent car l'empereur par sa victoire opportuniste nous a rappelé à la situation européenne. Nous allons donc détourner notre regard et nos ambitions du grand large, singulièrement en orient pour concentrer nos projets outre mer aux Amériques. Nous allons consacrer beaucoup d'efforts afin de suivre la direction dans laquelle l'empereur nous force à regarder. C'est à dire le Saint Empire Romain Germanique en général et le Piémont en particulier.
De votre côté, vous semblez avide de pouvoir vous venger du Sultan et avez été singulièrement modéré avec l'Empereur dans vos propos alors qu'il est la cause principale de votre défaite par la proposition habile qu'il a faite au Sultan. Cela ne correspond pas à nos projets et dès lors il nous semble que nos chemins s'écartent.

Nous remercions l'Espagne pour l'amitié qu'elle nous a témoigné et espérons qu'elle remplira son dernier engagement envers nous de mater les révoltes qui sont en cours en France. Nous n'excluons nullement de collaborer ponctuellement dans le futur mais elle ne devra plus compter sur le bouclier de la France, du moins sans une contrepartie conséquente.


Au Sultan des Sultans et Calife,

Vous avez choisi de sacrifier l'amitié et la reconnaissance de la France à la realpolitik et aux gains de quelques arpents de terres en Afrique du nord. C'est votre droit et votre choix.

Vous nous avez reproché la fermeture de nos frontières mais nous vous avions prévenu de par notre déclaration préalable au conflit de cela. Vous ne nous avez jamais approché pour conserver cet accès au nom de notre amitié de la reconnaissance que nous vous portions. Nous vous l'aurions donné de part la dette que nous avions envers vous en dépit de notre engagement envers l'Espagne. Nous aurions ensuite sans doute proposé à l'Espagne une contrepartie pour dédommager celle ci de notre manquement à nos engagements mais c'est une autre histoire.
Au contraire, vous nous avez mis devant le fait accompli en faisant traverser notre territoire par un corps Turc. Vous avez fait ensuite le jeu de l'empereur en vous associant avec lui pour nous agresser. Cela est tout bénéfice pour lui : l'armée Française qui pouvait constituer une menace pour lui et non pour vous fut détruite; le Piémont, qui vaut bien des provinces Marocaines, gagné par l'empereur et vous avez perdu l'amitié de la seule nation qui pouvait à la fois menacer l'Autriche à revers.
A présent, à n'en pas douter, des diplomates sont à l'œuvre à Madrid et Vienne. La France ne constituera plus une menace pour eux avant longtemps. L'armée que vous avez détruite contenait peut être 30000 hommes mais surtout 90 régiments. Vous ne souhaitez pas nous indemniser et c'est tout à fait votre droit.

Comme vous dites, effectivement, la France et l'empire Ottoman n'ont pas de points de contention, ce qui rend encore plus malheureux votre choix de nous agresser qui a profité à l'Autriche. Nous n'en concevons pas de ressentiment envers vous et n'excluons pas de pouvoir à nouveau collaborer mais ce ne sera certainement plus par reconnaissance mais uniquement en fonction des intérêts de la France. Vous avez fait des choix qui ont profité à votre empire et c'est bonne politique que cela. Nous vous souhaitons bonne chance dans le conflit qui va bientôt suivre entre vous et les Habsbourg.


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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par Rig »

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Chroniques d'Espagne 1623-1640


Le royaume se remet en ordre après la guerre (1623-1630)

L'Espagne n'avait pas été habituée à souffrir de défaites militaires depuis bien longtemps, et les années qui suivent notre guerre perdue contre les turcs et les autrichiens sont consacrées à la restauration militaire du royaume. En effet, l'Espagne n'a plus d'armée suite à l'éradication de ses 180 régiments d'Europe, et des révoltes éclatent ici et là dans son vaste empire de Méditerranée et des Amériques.
La Flotte Royale de Séville, n'ayant pas été endommagée, est tout de même renforcée de 50 galions supplémentaires pour atteindre les 150 voiles. Elle est complétée par la Flotte de Méditerranée (50 caravelles) dans leur port d'attache de Venise.
C'est surtout au niveau de l'armée de terre que nous cherchons à rebondir plus haut que nous ne l'étions avant. L'Espagne disposait 7 ans plus tôt de 180 000 hommes en Europe et de 25 000 dans les colonies; nous portons l'effectif de nos armées européennes à 210 000 hommes, et pour la première fois nous les armons d'une puissante artillerie. En quelques années, les révoltes sont toutes contrôlées et l'Espagne a atteint une puissance militaire dont elle n'avait encore jamais disposé.

Une autre constante des années 1620 est l'accroissement de notre effort de modernisation. L'Espagne fait jeu égal avec l'Autriche sur le plan de la technologie militaire, jeu égal avec l'Angleterre sur le plan naval, et est en avance sur tous les autres pour ce qui est de la technologie de gouvernement. Il est ainsi remarquable que, grâce à la richesse tirée du commerce et de ses manufactures, l'Espagne soit en pointe malgré la taille de son empire colonial.


La préparation de la revanche contre les Turcs et la nouvelle donne diplomatique

Comme notre correspondance le laissait entendre, nous ne considérions la fin de la guerre précédente que comme une trève temporaire devant à nouveau aboutir à une reprise des hostilités. Nos buts de guerre seraient simples: la récupération du Maroc Espagnol (Tanger, Ceuta et Melilla) que nous avions perdu en 1623.
Or voilà que l'Empereur d'Autriche nous contacte et nous offre une alliance de circonstance, alors que lui aussi désire faire la guerre aux turcs. Notre alliance avec la France étant rompue et ne voyant quel autre allié nous pourrions enrôler dans cette guerre, nous acceptons de bon coeur de nous allier à l'ennemi d'hier: même si les sentiments anti-autrichiens n'ont pas disparu à Madrid, ils ne sont rien à côté de la haine contre le Turc. Il est donc prévu que nos deux royaumes se lanceront à l'assaut du Sultan, mais la difficulté réside dans les interventions possibles, sinon probables, d'autres puissances.

- Un premier intervenant pourrait être la France, mais heureusement l'Empereur et la république française trouvent un terrain d'entente qui garantit la neutralité de cette dernière. Pour sa part, l'Espagne considère toujours la France comme une amie, même si plus rien ne nous lie formellement. Malgré la rupture de notre alliance, les relations restent excellentes: elles le doivent peut-être un peu à l'ancienneté de notre amitié, mais aussi sans doute beaucoup au fait que les relations franco-anglaises se tendent fortement dans les années 1620. Nous ignorons les raisons de ces tensions, mais cette rivalité incite la France à soigner ses relations avec l'Espagne, l'autre grande puissance navale du monde. Nous pensons ainsi pouvoir attaquer les turcs sans craindre la réaction française.

- Plus que la France, nous sommes quasiment certains d'une intervention anglaise et/ou scandinave, et les faits nous donneront raison. En effet, la volonté de ces royaumes de s'inviter plus dans les affaire européennes est manifeste. De plus, ils s'appuient sur leur potentiel naval et l'adversaire naturel auquel se mesurer en cette matière ne peut être que l'Espagne. Enfin, l'absence de rivalité entre les anglais et les turcs en fait des alliés naturels. Nous tentons d'amadouer, sans trop y croire, la République anglaise, mais ceci ne l'empêchera pas d'intervenir en emmenant son allié scandinave.

La menace anglaise nous pousse à restaurer nos relations avec l'Empire du Portugal. Bien qu'expulsé d'Europe, celui-ci s'est reconstruit en Amérique et est des plus imposants, puisqu'il détient la moitié de l'Amérique du Nord, du Saint-Laurent jusqu'au Mexique en passant par la Floride, et quelques possessions éparses (un morceau de Cuba, plusieurs provinces au Brésil...). Avec la Russie et l'Espagne, le Portugal est le dernier grand empire catholique. De plus, il contrôle la curie et depuis trop longtemps l'animosité portugaise nous vaut des excommunications à répétition. Tout ceci fournit de bonnes raisons d'expédier quelques caisses de trésors au Roy du Portugal, qui est ravi de revenir en cour auprès du Roy d'Espagne. Un mariage est conclu, une alliance est scellée, et nous comptons sur la contribution portugaise pour fondre sur les colonies anglaises de la côte est de l'Amérique et du Labrador en cas de besoin.


La Reconquista de l'Afrique du Nord

En 1630, nous informons l'Empereur que l'Espagne est prête à entrer en guerre. Nous avons disposé nos 150 voiles autour de Gibraltar, et comptons garder notre armada unifiée pour pouvoir contrecarrer toute réaction anglaise, ce qui exclut de remettre un blocus généralisé sur l'Empire Ottoman comme lors de la précédente guerre. Il est prévu que l'Espagne portera son effort sur l'Afrique du Nord et des débarquements opportunistes en Méditerrannée, alors que l'Autriche mènera la guerre dans les Balkans.

Les premiers mois de guerre se déroulent comme prévu. L'Espagne s'empare de Rhodes et rôde autour des côtes turques. Au Maroc, nous débarquons 105 000 hommes qui se saisissent rapidement de Tanger, Ceuta et Melilla. 60 000 turcs gardent les possessions algéroises et marocaines du Sultan; nous marchons sur eux et ils sont battus à la bataille de Tlemcen, bien que les pertes soient équivalentes des deux côtés et que les turcs ne soient pas tous dispersés. Nous poursuivons ensuite leurs armées, et les 60 régiments turcs seront impitoyablement détruits dans les monts Atlas et les plaines algéroises au cours des mois suivants. L'Espagne s'empare ainsi également de tout l'algérois, jusqu'à la Tunisie.

Mais la réaction que nous anticipions du côté anglais ne se fait pas attendre, et voilà que l'Angleterre nous somme de conclure une paix blanche, et s'allie avec les turcs. Une telle paix alors que nous sommes victorieux sur les champs de bataille ne saurait se concevoir, aussi nous ignorons les menaces anglaises. Celles-ci sont cependant des plus évidentes, alors qu'une flotte de 130 galions anglais rôde entre la côte de Lisbonne et Madère. Toutefois, en constatant notre légère supériorité numérique, l'anglais n'ose attaquer. Il envoie en fait sa flotte en Amérique, où nous avions posté la flotte de 50 caravelles de Méditerranée pour contrer toute attaque contre nos possessions des Caraïbes.

La déclaration de guerre anglaise tombe quelques mois plus tard, alors que l'anglais a disposé sa flotte à côté de nos caravelles qui patrouillent au large de Manhattan. Comme attendu, le Portugal nous suit dans la guerre. Evidemment, 50 caravelles contre 130 galions n'ont aucune chance, et nous perdons la première bataille navale de la guerre - toutefois seules une dizaine de caravelles sont coulées, le reste parvenant à trouver refuge dans un des ports cotoniers du Portugal.En Europe, nous débarquons à Malte (possession anglaise depuis les guerres anglo-castillo-aragonaises du XVème siècle) et prenons La Valette, coulant 6 navires de combat anglais qui y étaient attachés.

Suite à ces épisodes, la guerre se fige pour longtemps. En effet, les anglais ont construit 20 galions de plus (ils en ont donc 150 dans leur flotte principale, comme nous) et ont reçu le secours d'une centaine de navires de combat scandinaves. Cette flotte combinée, trop imposante pour que nous l'affrontions de face, entreprend de nous bloquer dans le port de Gibraltar tout en mettant le blocus généralisé de la péninsule ibérique. Contre l'Empire Ottoman, plus rien ne se passe de notre côté: l'Autriche continue la guerre, mais nous contrôlons déjà l'Afrique du Nord et ne sommes plus en mesure d'envoyer des troupes en Méditerranée. Aussi l'Espagne se met-elle en position d'attente, pour tenir ses conquêtes jusqu'à ce que les turcs soient contraints d'offrir leur reddition.

Les anglais ne sont toutefois pas totalement inactifs. Nous avions négligé de couvrir et de fortifier notre port de Gibraltar, ou nos 150 galions sont réfugiés. Un débarquement éclair s'empare de la province et fait sortir nos bateaux de force. Ceux-ci engagent la flotte anglaise dans une formidable bataille regroupant 300 galions. Comme on pouvait s'y attendre, la bataille est assez équilibrée; néanmoins les scandinaves répartis tout autour de l'Espagne lèvent l'ancre et se dirigent vers Gibraltar,ce qui risque de faire basculer le rapport de force nettement en faveur de nos ennemis; Nous prenons alors la décision de fuir, ce qui nous occasionne la perte de 9 galions capturés par les anglais, pour aller nous réfugier de l'autre côté du détroit dans le port de Tanger. Aucune autre opération navale n'aura lieu pendant la guerre.

Pendant ce temps en Amérique, les portugais malmènent la maigre armée coloniale anglaise et s'emparent des colonies ennemies. Ceci contraint l'Angleterre à une paix séparée avec le Portugal qui lui coûte la vassalité sur le Duché irlandais de Münster. Enfin, nos possessions d'Afrique du Sud, non défendues, sont attaquées par un débarquement scandinave qui s'empare du Cap et de deux provinces environnantes.

Après encore de longs mois d'attente et alors que la situation balkanique reste très incertaine, l'Empire Ottoman finit par craquer car les révoltes s'y multiplient encore plus que chez nous ou en Autriche. Le Sultan demande la paix et accepte nos conditions. L'Empereur obtient trois provinces balkaniques, et l'Espagne récupére ses possessions du Maroc (3 provinces également). Le traité de paix inclut la signature d'une paix blanche avec l'Angleterre et la Scandinavie.

L'Espagne sort donc victorieuse de la guerre, qui a duré 7 ans. Contrairement à la précédente, notre économie a toutefois souffert cette fois-ci, en raison du blocus anglo-scandinave. Toutefois, tous les bélligérants ont été touchés, et l'Espagne a conservé pendant toutes les années de guerre son leadership économique. De plus, notre armée s'est aguerrie. Nous retenons toutefois que l'émergence navale de l'Angleterre et des scandinaves sera une donnée avec laquelle il faudra composer dans l'avenir.


L'Espagne d'après-guerre et la situation diplomatique

L'Espagne a conforté son statut de grande puissance, toutefois sa position reste délicate. Déjà car nos succès font des envieux et que d'autres veulent se mesurer à nous pour affirmer leur statut international, comme le fit l'Angleterre. Ensuite car l'Espagne se doit d'être à la fois une grande puissance navale et terrestre, ce qu'aucun autre royaume ne peut se permettre d'être pour le moment. Ainsi les turcs, les autrichiens ou les français disposent-ils de grandes armées, mais sans flotte significative. A l'inverse, les anglais et les scandinaves se sont dotés de flottes puissantes mais leur puissance terrestre reste relativement anecdotique.

La sortie de guerre, malgré la victoire, est assez douloureuse: les révoltes se multiplient (WE de 19). Elles sont désormais à peu près sous contrôle, et nos revenus remontent régulièrement. L'Espagne est de nouveau prête à affronter toute menace intérieure ou extérieure.

A la France: nous redisons que nous apprécions son voisinage et encourageons son initiative de se doter d'une flotte digne de ce nom, ce qu'elle a commencé à faire. Nous souhaitons maintenir avec la France des relations agréables et des coopérations ponctuelles. Nous proclamons enfin que, malgré notre alliance avec le Portugal, nous reconnaissons le droit à la France de se saisir des colonies brésiliennes de ce dernier.

A l'Autriche (devenue la Prusse il y a peu): notre alliance contre les turcs et le comportement d'allié fiable et courageux de l'Empereur ont fait beaucoup pour l'image des autrichiens à Madrid. Certes les rapports entre la Prusse, puisque c'est ainsi qu'il convient désormais de la nommer, et l'Espagne, ne sont pas pour autant évidents car nous n'oublions pas totalement que nous fûmes assaillis gratuitement il y a une petite trentaine d'années. Néanmoins, c'est sans a priori ni mauvaise volonté que nous envisagerons nos rapports futurs, d'autant plus qu'il n'y a plus de conflits territoriaux ou d'influence entre nos royaumes.

Aux turcs: cela va faire bientôt 200 ans que nos empires sont à couteaux tirés pour dominer la Méditerranée. Nous ne comptons plus le nombre de guerres que nous nous sommes déclarées, et encore moins les centaines de milliers de soldats tombés de part et d'autre, les dizaines de navires coulés, et les provinces ravagées en Italie, en Afrique du Nord, dans les Pyrénées, dans les balkans, en Méditerranée orientale. Cette longue guerre jamais totalement terminée n'a été entrecoupée que de brèves périodes de cohabitation. L'Espagne ne désarme pas et continuera de faire valoir ses intérêts et le rayonnement de la foi catholique en Méditerrannée. Nous espérons qu'après avoir reperdu le terrain gagné lors du précédent conflit, le Sultan est désormais prêt à accepter notre présence au Maroc et à faire avec. Il ne doit pas douter de l'attachement viscéral de l'Espagne à cette région, non seulement pour contrôler le détroit de Gibraltar, mais aussi pour mettre fin à la piraterie barbaresque (avantage en prestige) et capter à travers Tanger le commerce de notre vice-royauté d'Afrique du Sud riche en esclaves et en ivoire.

Aux anglais: l'Espagne comprend les motivations qui ont poussé la République d'Angleterre a intervenir, et apprécie le fait qu'elle ne l'ait pas fait dans la recherche d'un profit personnel, mais surtout pour affirmer son statut international. Les faits sont cependant là, et nous avons assez peu apprécié que, par son action, l'Angleterre nous ait directement nui. L'Angleterre doit prendre conscience qu'elle est certes une puissance navale désormais de grande importance, mais que son pouvoir a des limites. Elle ne peut rivaliser avec l'Espagne sur terre, elle est moins riche que nous, et surtout sa prospérité est fragile car largement fondée sur le commerce. En outre, l'alliance portugaise est devenue un axe majeur de la politique espagnole, et à ce titre l'Angleterre ne devrait pas se considérer en sécurité au niveau colonial alors que nos fidèles alliés sont prêts à fondre sur son domaine à la première occasion. Nous n'avons pas besoin du commerce, et en particulier par dans les places commerciales anglaises, alors que l'inverse n'est pas vrai. Ainsi, si l'Angleterre veut continuer à commercer à Belize, à Séville, à Tanger, à Lisbonne ou à Venise, nous ne pouvons que lui conseiller de ne plus rien tenter contre nous.
Nous rappelons donc sans acrimonie mais avec fermeté à l'Angleterre quel est son rang: une puissance d'importance dans le concert européen, à n'en pas douter capable de peser sur les évènements, mais néanmoins sans commune mesure avec l'Espagne. Nous l'enjoignons à oublier toute forme de diktat, de souveraineté auto-proclamée, ou de leçon sur la façon de se conduire. A ces conditions, nous oublieront les évènements des dernières années et vivront en bonne intelligence. A la première menace, remarque désobligeante ou manoeuvre navale proche de nos côtes, nous la mettrons sous embargo.

Aux scandinaves: Madrid vous fait crédit d'avoir été entraînés dans la guerre contre nous sans l'avoir véritablement souhaité. L'honneur commandait que vous souteniez les anglais, vous l'avez fait à la fois en mettant le blocus de notre métropole et en occupant une partie de la vice-royauté d'Afrique du Sud. Cependant il nous a semblé que c'est l'Angleterre qui menait la danse. Nous n'avons aucun grief contre la Scandinavie, mais nous vous demandons également de ne plus rien tenter contre nous. Le monde est vaste, et la Scandinavie n'a pas besoin de s'opposer à l'Espagne - en particulier si elle ne veut pas courrir le risque, un jour, de voir la flotte espagnole soutenir d'éventuelles menées prussiennes en Allemagne du Nord. A bon entendeur... Si vous restez neutre vis à vis de nous, nous le seront également vis à vis de vous.

Aux hollandais: nous avons perçu l'arrivée de votre nouveau gouvernement et lui souhaitons toute la réussite possible. Si vous le souhaitez, l'Espagne peut s'associer à vous pour vous aider dans votre colonisation africaine et vous conseiller. Nous vous recommandons d'entretenir des contacts avec de nombreuses puissances afin de ne pas rester sous la seule influence des scandinaves. Il pourrait apparaître tentant pour vous de vous rapprocher des anglo-suédois, mais avant de le faire, prenez bien la mesure de la puissance terrestre de vos deux voisins français et autrichien, et cherchez à éviter tout conflit dans les décennies à venir pour reconstruire la puissance économique et militaire de votre République.

Aux russes: votre empire s'est tenu à l'écart des conflits et a plutôt prospéré ces 20 dernières années. Bien que nous soyons très éloignés, nous sentons les russes proches de notre coeur de catholiques fervents et souhaitons que la Russie s'affirme à son tour comme une grande puissance pour équilibrer l'Europe.


Sa Majesté le Roy d'Espagne
rooom
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

D'une guerre dure a gagner

Si l'essentiel fut comté aimblement et sncerement par le Roy d'Espagne, un seul détail lui a sans doute échappé.
Les Ottomans ont capitulé apres une défaite militaire et la conséquente menace d'annhilation de leur armée.

Cependant il est vrai de dire que cette défaite n'est intervenue que grace a l'apport des espagnols qui furent le facteur prépondérant dans la montée des révoltes sur les arrieres turques.
Cela nous permis de rester dans une posture défensive et de maitriser notre propre WE alors qu'une seule armée de réserve suffisait a mater nos rares révoltes.

Nous avons appris que nous sommes encore assez loin de pouvoir vaincre le Sultan en comptant sur nos seules forces lorsque son Empire est sous controle. Apres notre poussée initiale, nous fumes repoussés assez aisément jusque nos frontieres malgré la thecnologie militaire de notre coté.

Les derniers moment de la guerre furent carnassier, faisant passé notre WE de 8 a 19 en 6 mois.

Nos gains au termes de cette guerre sont les pertes Ottomanes. Les 3 provinces acquisent ne compensant pas la perte du Piemont, cédé a la France.

Un pays revigoré: la Prusse!
Le Saint Empereur résidait depuis plus de 50 ans au palais de Brandenburg, les saxons et les prussiens devenait de plus en plus influent a la cour. La création d'un deuxieme grand royaume fut enteriné: la Prusse.
Le titre de Roy de Prusse regroupe les feu titres de Roy de Pologne, de Brandenburg et de protecteur des Prussiens, autrment dit les terres de feu l'Ordre teutonique.

Les positions et propositions diplomatiques de la Prusse-Autriche:

A l'Espagne:
Tout d'abord nous vous félicitons pour votre courage, vous ne descendez pas de vos aieux :chicos: . Il faut dire en effet que l'Empereur a permis au Roy d'Espagne de se retirer du conflit malgré le contrat de solidarité liant les deux agresseurs. Il n'en fit rien (les temps changent :siffle: )
Les différents avec l'Espagne semblent s'etre réduits considérablement. Notemment en Italie ou nous esperons une position officielle de l'Espagne reconnaisant le bon droit impérial sur l'Italie continentale. Nous vous reconnaitrions en retour votre bon droit sur les iles Italiennes, au premier rang desquelles Venize.
Nous reconnaitrons aussi l'exception Parmesane. Bien que nous souhaitions l'acquerir, nulle moyen de force ne sera employe a cette issue. Nous souhaiterions que vous nous la vendiez a nous ou a la France selon votre préférence.
Ce n'est qu'en cas de guerre entre nous pour d'autres raisons que nous pourrions réclamer Parme en compensation.

A la France:
Nos relations s'amméliorent crescendo, la confiance s'installe. Il est long de réparé une si longue période d'opposition. A noté que notre collaboration meme limité a déja porté des fruits singulierement positifs pour la France.

Au l'Empire Ottoman:
La situation dans les Balkans est trop a notre désavantage comme l'est la situation militaire globale contre vous. Cependant notre petit pays a un avantage, il permet de controler les révoltes rapidement et notre WE est deja a 0 quand la votre est encore assez elevé (on le voit sur les provs voisines :siffle: ) et que les révoltes ne doivent pas etre encore réprimées. Votre stabilité n'est pas fameuse.
Bref un géant aux pieds d'argile, le momentum nous semblent idéal et ne se reproduira sans doute pas avant longtemps.
Nous vous demandon de nous céder la Croatie, Pecs et Ecjekuvar pour un pacte de non-agression de 20 ans. Nous guarantirons la Russie et la Pologne mais libre a vous de joindre vos possesions en prenant les mamelooks ou qui vous voulez d'autre.
Trois provinces peuvent paraitre beaucoup mais ces provinces sont extremement mauvaises (sauf Ecjekuvar). Pecs est sans doute la plus mauvaise d'Europe (tres pauvre et presque pas de MP).
Bien sur une négociation peut etre engagée mais si elle échoue nous rentrerons en guerre une nouvelle fois et demanderons davantage.
Contrairement a vous nous n'avons nulle part ailleurs ou nous étendre.

Proposition la Scandinavie et a la Russie:
Nous proposons d'échanger Riga contre Neva. Riga reviendrait a la Prusse et Néva a la Russie. La Prusse dédommagerai l'Empereur Scandinave a un montant négocié entre eux deux.
L'avantage pour la Russie est immense:
Cout: perte de Riga (tax 6 bien de prod pourri, MP bof) et de mauvaise culture.
Gain: Neva... bientot St Petersburg par décision qui entre autre fait gagner 3 stab (interressant juste apres le 5 stab hit de la modernisation), 2 slider moves vers centralisation (je crois), +5 base tax en Neva (=7), +20k pop en neva (plus de tax plus de prod), Neva devient Russe. y a encore des trucs je crois.
Pour la Prusse: Gain de Riga (province moyenne mais Core et bonne culture)
Cout: indemnité pour la Scandinavie.
Pour la Scandinavie perte de Neva (pauvre et de mauvaise culture) gain de l'indemnité.

Je vais etre généreux et proposer 1500 ducats pour ce pauvre lopin de terre.

Il est aussi possible que la Scandinavie et la Russie s'echange les deux territoires. Nous n'en prendrons pas ombrage.

A la Russie:
Notre histoire commune est la plus paisible qui soit et nous comptons bien qu'il en reste ainsi.
Nous espérons que vous obtiendrez Neva d'une maniere ou d'une autre. Toutefois si cela ne se produit pas, nous esperons aussi que vous ouvrirez les yeux. Ce n'est pas le saint Empereur Germanique qui vous prive de bonne terres peuplée de Russes ou de votre capitale au Nord, ni des terres tartars si facilement assimilable (bonus de 90%!!!! :siffle: ) par les Russes au Sud. d'aillerus Askatran est désormais turque :?

A la Scandinavie:
Nous n'avons pas particulierement de griefs avotre encontre.. ou du moins de griefs supplémentaires!!! Nous espérons que vous accepterez de restitue Neva a la Russie d'une facon ou d'une autre et que nos relations restent aux environs de neutre.

A L'Angleterre:Nous considérons nos relations comme parfaitement neutre. Vous etes bienvenue dans nos centre de commerces. Nous n'avons pas tres bien compris cependant vos motifs pour intervenir en faveur de l'Empire Ottoman.

Aux Pays-Bas:
Nous allons guarantir votre sécurite continentale. Il n'est de toute maniere rien que nous pouvons faire pour vos colonies car nous n'avons qu'un seul navire.
Nous esperons que ce geste entrainera de bonnes relations futures.
L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde
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Bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour des idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par lord gg »

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rooom
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Re: EU3 : les AARs du mardi

Message par rooom »

A l'Empereur de Scandinavie,

Le message adressé a l'Espagne laisse penser que la Prusse et l'Espagne sont alliés. Ce n'est pas le cas. Il n'existe a l'heure actuelle que deux alliances de part le monde a notre connaissance: l'Alliance Russo-Scandinave et l'alliance Anglo-Scandinave formant une sorte de Grande Alliance Scandinave.

Nous sommes navrés que notre proposition d'échange ne vous intéresse pas. Vous mentionnez la somme comme étant insufisante, nous le concevons et laissons le soin au Tzar de négocier plus avant avec lui si il le souhaite. Sachez cependant que nous sommes pret a payer jusque 2000 ducats soit plus de 50 ans de revenu de la province. Investit dans dans 2 manufactures cela raporterai 144 ducats par an.
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