AAR Autriche-Hongrie
Posté : mer. mars 25, 2009 3:51 pm
Kaisertum Österreich - 1836
1836
L'Empereur François 1er est sur le trône, assisté du fidèle et dévoué premier ministre, le prince Klemens Wenzel Nepomuk Lothar Fürst von Metternich-Winneburg-Beilstein.
L'Empire se porte bien et l'ordre règne, tant sur le plan intérieur qu'extérieur.
Politique intérieure
L'accent est donné sur le renforcement politique de l'institution impériale et la préservation de l'ordre ancien face aux idées nauséabondes semées par ces maudits français jusqu'en 1813 dans toute l'Europe.
L'Empire est une mosaique de peuples très divers. Le seul ciment est l'Empereur. Pour éviter tout mouvement hostile à celui-ci, il est bon de développer l'économie et l'éducation.
Il nous faut des ventres remplis et des sujets travailleurs, obéissants et remerciant leur Dieu et leur Empereur de tous ce qui est fait quotidiennement pour eux.
Avec, le cas échéant, une armée moderne et bien formée capable de défendre l'Empire, tant sur le plan extérieur qu'intérieur.
Aussi, les premières mesures de cette année 1836 sont de lancer la construction de chemins de fer vers Linz, Budapest et Brno.
Des acieries sont créées en Hongrie et des cimenteries à Temesvar pour mettre les quelques chomeurs du pays au travail.
Les droits de douanes sont abolis, les échanges sont subventionnés (droits de douane négatifs), ainsi le peuple peut acquérir des biens facilement. Des sujets biens nourris, travaillant et sortis de la misère ne pensent pas à se révolter....
Néanmoin, l'ordre social ancien doit pérdurer. Il est hors de question de voir une classe sociale moyenne émérger et les pauvres trop s'enrichir au dépend des classes sociales dominantes. La noblesse et la grande bourgeoisie doivent, naturellement, dominer la société et les pauvres. Aussi, l'imposition des riches est fixé à 49% et celle des pauvre à 75%, ce qui est juste et bon.
L'académie touche des budgets conséquents pour développer la recherche scientifique autrichienne, notamment dans le domaine industriel de la production mécanique.
L'instruction publique a le plus gros budget, des maitres sont formés et des écoles ouvertes dans tout le pays, afin d'avoir des sujets instruits, intelligents, faisant de bons employés, vénérant leur Dieu et leur Empereur.
Politique extérieure
Le congrès de Vienne de 1815 a inscrit la politique et les équilibres européens dans le marbre. L'Autriche, avec les anciens alliés (UK, Russie et Prusse) en est la garante.
La France, toujours dissipée (elle a déposée ses vrais souverrains en 1830) doit être encadrée, canalisée et ses aspirations de grandeur doivent êtres détournées de l'Europe.
De bonnes relations doivent êtres recherchées avec la Russie, sans plus. Sa volonté d'avancer dans les Balkans est un danger potentiel : où s'arretera l'ours russe?
La Prusse est notre amie et co-gérante de la confédération germanique. Des liens très étroits doivent êtres tissés avec les états du sud de la confédération, particulièrement la Bavière.
Les états pontificaux doivent aussi êtres l'objet de bonnes relations, afin de maintenir "l'indépendance" du Pape, du catholiscisme et maintenir la division de l'Italie en plusieurs états-tampons avec la France.
Des ambassadeurs doivent êtres envoyés en Angleterre afin de renforcer nos liens au maximum, pour contrebalancer toute résurrection de la France en Europe.
Les Balkans sont une arrière-cour privilégiée. Sans chercher à nous étendre territorialement, nous devons rester vigilant à tout ce qui s'y passe. L'Empire Ottoman devra rester suffisamment faible pour ne plus nous menacer mais suffisamment fort pour résister aux Russes. Une stricte neutralité sera donc appliquées vis-à-vis de Constantinople.
Le 6 février 1838, quand éclate la seconde crise orientale, nous appliquerons d'ailleurs une stricte neutralité envers les ottomans (+100 points de relations avec eux).